New Road Trip 21 aout - 15 septembre CR page 29/30/31
- Sharter
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- Enregistré le : mar. 29 déc., 2009 11:39
- Moto : Aprilia bitzva - XS 500
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Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
C’est parti pour le compte rendu du Roadtrip Europe du sud est, direction Istambul !
Départ le jeudi 21 août de chez moi, début dans le brouillard et le froid, en plein mois d'août c'est génial… Route droite jusqu'à bourg en Bresse pour enfin finir sur quelques virages. Je retrouve une partie des savoyards à Annecy, petit lait chaud et semnoz avant le resto, on se caille méchant en haut. Super resto et retour sur annemasse pour dormir chez JEJ à une heure tardive.
Vendredi 22 août, réveil un peu loupé... Départ 9h45 direction la Clusaz pour faire le petit et le grand Bornand pour s'échauffer avec du pif paf à gogo.
On remonte ensuite direction Thonon et on coupe à travers les montagnes jusqu'à Châtel pour faire les courses, il fait faim ! On passe la frontière et c'est le début des cols en Suisse, le paysage change un peu pour des alpages avec des milliers de chalets en bois, c’est impressionnant. On voit même un helitreuillage d'âne en arrivant dans un village. Une partie de route de liaison qui aurait pu être plus sympa avec moins de circulation...
Puis un tour du lac de Thun avant de repartir sur une grosse session de cols bien furieux. Ça monte vite et les températures chutent très rapidement, on finira par l'Oberalppass, très sympa mais il faisait vraiment froid là haut, et il commençait à être tard aussi (19h30).
On redescend jusqu'en dessous des 1000m pour chercher un endroit où planter la tente, ce qui sera assez compliqué... Finalement à 21h15 on monte les tentes à la lumière des phares, petit repas rapide avec la même source de lumière. A 22h30 tout le monde est déjà au lit.
On a traversé beaucoup de zones de travaux en Suisse, c’est chiant mais au moins c’est ultra bien signalé et organisé, sécu à fond. Par contre ils ont du boulot à faire concernant les indications de villes-villages, on a pas mal galéré a trouver certaines directions…
Samedi 23 août: départ sous un ciel gris qui ne nous aura pas quitté de la journée, quelques éclaircies mais aussi de la pluie...
On est directement dans les cols suisses, ça continue de tourner dans tous les sens !!!
Du brouillard et la route humide/trempée aux sommets, le reste c'est plutôt pas mal. On passe en Italie une première fois direction le Stelvio qui se fera à moitié sous une averse, pour faire 25 épingles il y a mieux...
Quelques photos rapide et on repart par l'Autriche, descente avec de très beaux paysages mais aussi une section sans bitume après un pont… puis de la route de liaison.
Soucis avec mon frein arrière, arrivé à un stop la roue arrière se bloque... Disque rouge et étrier blo-qué, on ouvre la vis de purge pour libérer le circuit et là c'est machine à fumée une fois tout remis en ordre on trace vers les derniers cols de la journée dont le Rombo payant (12€) avec toujours des nuages bloqués aux sommets donc brouillard, on repasse en Italie pour la fin de journée.
Comme hier il fait nuit quand on cherche un skouat, ce coup ci c'est sur le bord de la route, un peu caché histoire de dire... De même à 21h en train de planter la tente.
Première emmerde de carte bleue, impossible de payer avec nos CB (Visa et Mastercard) dans un lild… et oui, seules les Maestro sont acceptées Donc paiement en liquide, tout ça en Autriche donc zone euro.
Dimanche 24 août:
Départ un peu plus tôt vu qu'on a du s'arrêter avant la fin du rb de la veille, on repasse en Italie après avoir avalé le retard de la veille, on longe les dolomites par le nord puis dans l'ensemble c'est de la liaison à travers l'Autriche avec une limitation à 100 km/h ça avance plutôt bien !
Détour pour faire le col du glossglopkner extrêmement cher (24€) et sous la pluie / gros brouillard...
On a absolument rien vu de toute la montée et du sommet, seulement en descente le soleil est apparu avec la route sèche -___-
Traversée de l'Autriche par les vallées, passage en Slovénie pour la nuit en auberge de jeunesse à Maribor.
Enfin une douche, un repas chaud, un lit et du wifi... La civilisation quoi ^^
Lundi 25 :
Départ de Maribor pour rejoindre Belgrade, journée de liaison sans grand intérêt… on quitte la Slovénie, on traverse la Croatie pour arriver en Serbie.
Extrêmement long vu qu'il faut traverser pleins de villages les uns à la suite des autres, étant donné qu'ils ont un système de vignette payante pour les autoroutes tout le réseau est construit autour de ça, rien n'est prévu pour faire que de la départementale (oui vu la gueule des routes j’oserais pas appeler ça une nationale).
Déjà en Serbie les routes se dégradent, les voies sont étroites et ils roulent un peu barbare ! On arrive jusqu'à Belgrade pour visiter la ville de nuit, le soleil se couchant à 20h -__-
Rien de bien intéressant, un moineau m'a attaqué et a perdu des plumes, sca a faillit écraser une petite vieille,...
On voit bien que ce sont des pays en développement, routes en construction, maison,… et tout le reste est vieux et délabré. Quelques nids de cigognes habité pour certains, cool à voir.
On découvre un nouveau moyen de déplacement à la mode : le tracteur !
Y'en a partout sur les routes, aux feux, stations essence,… un peu galère sur les grandes routes.
On aurait dit traverser le Loiret sur 500 kms dans la journée tellement c'était chiant… des lignes droites de dizaines de kms… mais enfin du soleil !!
Palme de la conduite pour les Slovènes, agréable de rouler là bas.
Mardi 26 :
Départ de Belgrade avec le beau temps, maintenant on est vraiment dans le sud.
Le Loiret II, le retour… mais seulement pour aller vers les beaux coins de Roumanie.
On croise un parigot sur une voie rapide et un « plateau roulant à moteur » concept roumain quoi…
On longe pendant quelques heures un fleuve avec une route à grands virages, on enroule a bonne vitesse… AAAAAAHhhhhHHHHHh mais c'est quoi ce truc !! de la terre/caillou sur 300m a peine signalé… bon… on reprend a bonne allure et ça recommence… et ce sera le leitmotiv de la Roumanie, de très belles routes avec des portions de terre/cailloux sans trop prévenir.
On quitte le fleuve pour une petite route qui longe une rivière et on se retrouve dans des gorges avec de l'eau thermale, des centaines de personnes sont là et c'est un bronx incroyable… la route est dans un état lamentable et mes poignets sont vraiment douloureux. Et surprise, la route devient d'un seul coup parfaitement lisse, pleins de virages qui se suivent sur une trentaine de kilomètres où on se fera bien plaisir !
Ayant un peu de temps devant nous on part pour faire la Transalpina, à cause de travaux et déviation on perd beaucoup de temps, on attaque tard et on s’attendait pas à ÇA.
En gros tout le début est top avec un beau revêtement et des enchaînements, on monte de plus en plus, on rentre dans un nuage donc gros brouillard, il fait super froid, on voit rien… la vue se dégage au sommet pour découvrir l'autre vallée, j'en ai même fait un tout droit / chute *__* sans bobo heureusement.
Le Stelvio à cote c'est les 17 tournants de la chevreuse…
La route continue et désormais c'est vraiment le fin fond de la Roumanie avec une grosse centaine de kms à parcourir à travers les forêts, les rivières, les lacs. Y'a aucune ligne droite, les pneus n'ont pas eu le temps de s'user au milieu au moins.
Beaucoup de gens qui skouatent la montagne pour vivre, sorte de ghettos en pleine montagne dans la Transylvanie.
On arrivera tard au bout de la route avec la nuit tombée, un hôtel pour se poser.
Point de vue route elles sont en patchwork, pleins de raccords et de bitumes différents voir pas de bitumes, conduite avec les gens qui se décalent dans la voie d'en face pour s'arrêter à contre sens le long de la route genre toutvabien…
Gros point négatif, le pays est DEGUEULASSE de partout, ils ne connaissent pas les poubelles, c'est désespérant… tous les bords de routes sont jonchés de déchets, le moindre endroit ou on peut poser une voiture c'est une déchetterie… nul...
Mon portable ayant décidé de sauter de la pochette easy rider en plein milieu des pistes (oublié de fermer le zip…), il s’est fait écraser par une des deux seules voitures qui roulaient sur la Transalpina derrière nous, pas faute d’y croiser personne pourtant… écran explosé mais téléphone qui fonctionne toujours, j’ai donc continué à prendre des photos sans rien voir sur l’écran et écouter de la musique pendant le reste du RT.
Mercredi 27 août :
« grasse mat » a l'hotel, le décalage horaire nous aide pas du tout.
On part assez tard, RB de 300 kms en théorie donc rapide.
Nationale jusqu'à Sibiu puis la Transfagarhasan, complètement différent de la Transalpina. Route touristique, beaucoup de monde, bitume en patchwork jamais vraiment bon. On arsouille gentiment, encore du brouillard et froid au sommet, grosse zone de travaux encore en plein milieu, du gravillons,…
Fin de la descente, on remonte sur Brasov, on se perd avec un aller-retour de 70 kms, une petite portion de 2-3kms de piste puis grosse route qui tourne de partout, billard où on s'éclate bien encore.
On remonte à Bran pour voir le Château de Dracula, il est loin caché derrière des arbres et grosses grilles, il commence a faire sombre, grosse pluie… on s'équipe puis direction Brasov, le GPS nous lâche après être tombé de la moto l’aprèm la pluie l’a achevé,… heureusement l’adresse de l’hôtel est directement sur la place centrale de la ville, on arrive à trouver l'endroit au fond d'une ruelle et personne a l'accueil, seulement un mot « revient dans 30' ». 45 minutes plus tard la dame arrive, premier dortoir avec d’autres touristes, on prend une douche, les affaires a sécher et on va manger dans un resto trad avec super bouffe, des trucs locaux et salade de fruits qu'on connaissait pas.
On retrouve encore pleins de carrioles sur la route, des chiens errants à la pelle, des vaches, des moutons, des chevaux, des ânes (pas que ceux assis derrière leur volant)…
Pauvreté avec mendicité, grosse fracture avec les autres pays qu’on a pu faire.
Le prix de l’essence est identique à la france alors que le reste de la vie est beaucoup moins cher, ça doit leur faire bizarre le plein…
Dans une station service le gars aura tellement pitié de nos tuono qu'il lavera les TDF.
Départ le jeudi 21 août de chez moi, début dans le brouillard et le froid, en plein mois d'août c'est génial… Route droite jusqu'à bourg en Bresse pour enfin finir sur quelques virages. Je retrouve une partie des savoyards à Annecy, petit lait chaud et semnoz avant le resto, on se caille méchant en haut. Super resto et retour sur annemasse pour dormir chez JEJ à une heure tardive.
Vendredi 22 août, réveil un peu loupé... Départ 9h45 direction la Clusaz pour faire le petit et le grand Bornand pour s'échauffer avec du pif paf à gogo.
On remonte ensuite direction Thonon et on coupe à travers les montagnes jusqu'à Châtel pour faire les courses, il fait faim ! On passe la frontière et c'est le début des cols en Suisse, le paysage change un peu pour des alpages avec des milliers de chalets en bois, c’est impressionnant. On voit même un helitreuillage d'âne en arrivant dans un village. Une partie de route de liaison qui aurait pu être plus sympa avec moins de circulation...
Puis un tour du lac de Thun avant de repartir sur une grosse session de cols bien furieux. Ça monte vite et les températures chutent très rapidement, on finira par l'Oberalppass, très sympa mais il faisait vraiment froid là haut, et il commençait à être tard aussi (19h30).
On redescend jusqu'en dessous des 1000m pour chercher un endroit où planter la tente, ce qui sera assez compliqué... Finalement à 21h15 on monte les tentes à la lumière des phares, petit repas rapide avec la même source de lumière. A 22h30 tout le monde est déjà au lit.
On a traversé beaucoup de zones de travaux en Suisse, c’est chiant mais au moins c’est ultra bien signalé et organisé, sécu à fond. Par contre ils ont du boulot à faire concernant les indications de villes-villages, on a pas mal galéré a trouver certaines directions…
Samedi 23 août: départ sous un ciel gris qui ne nous aura pas quitté de la journée, quelques éclaircies mais aussi de la pluie...
On est directement dans les cols suisses, ça continue de tourner dans tous les sens !!!
Du brouillard et la route humide/trempée aux sommets, le reste c'est plutôt pas mal. On passe en Italie une première fois direction le Stelvio qui se fera à moitié sous une averse, pour faire 25 épingles il y a mieux...
Quelques photos rapide et on repart par l'Autriche, descente avec de très beaux paysages mais aussi une section sans bitume après un pont… puis de la route de liaison.
Soucis avec mon frein arrière, arrivé à un stop la roue arrière se bloque... Disque rouge et étrier blo-qué, on ouvre la vis de purge pour libérer le circuit et là c'est machine à fumée une fois tout remis en ordre on trace vers les derniers cols de la journée dont le Rombo payant (12€) avec toujours des nuages bloqués aux sommets donc brouillard, on repasse en Italie pour la fin de journée.
Comme hier il fait nuit quand on cherche un skouat, ce coup ci c'est sur le bord de la route, un peu caché histoire de dire... De même à 21h en train de planter la tente.
Première emmerde de carte bleue, impossible de payer avec nos CB (Visa et Mastercard) dans un lild… et oui, seules les Maestro sont acceptées Donc paiement en liquide, tout ça en Autriche donc zone euro.
Dimanche 24 août:
Départ un peu plus tôt vu qu'on a du s'arrêter avant la fin du rb de la veille, on repasse en Italie après avoir avalé le retard de la veille, on longe les dolomites par le nord puis dans l'ensemble c'est de la liaison à travers l'Autriche avec une limitation à 100 km/h ça avance plutôt bien !
Détour pour faire le col du glossglopkner extrêmement cher (24€) et sous la pluie / gros brouillard...
On a absolument rien vu de toute la montée et du sommet, seulement en descente le soleil est apparu avec la route sèche -___-
Traversée de l'Autriche par les vallées, passage en Slovénie pour la nuit en auberge de jeunesse à Maribor.
Enfin une douche, un repas chaud, un lit et du wifi... La civilisation quoi ^^
Lundi 25 :
Départ de Maribor pour rejoindre Belgrade, journée de liaison sans grand intérêt… on quitte la Slovénie, on traverse la Croatie pour arriver en Serbie.
Extrêmement long vu qu'il faut traverser pleins de villages les uns à la suite des autres, étant donné qu'ils ont un système de vignette payante pour les autoroutes tout le réseau est construit autour de ça, rien n'est prévu pour faire que de la départementale (oui vu la gueule des routes j’oserais pas appeler ça une nationale).
Déjà en Serbie les routes se dégradent, les voies sont étroites et ils roulent un peu barbare ! On arrive jusqu'à Belgrade pour visiter la ville de nuit, le soleil se couchant à 20h -__-
Rien de bien intéressant, un moineau m'a attaqué et a perdu des plumes, sca a faillit écraser une petite vieille,...
On voit bien que ce sont des pays en développement, routes en construction, maison,… et tout le reste est vieux et délabré. Quelques nids de cigognes habité pour certains, cool à voir.
On découvre un nouveau moyen de déplacement à la mode : le tracteur !
Y'en a partout sur les routes, aux feux, stations essence,… un peu galère sur les grandes routes.
On aurait dit traverser le Loiret sur 500 kms dans la journée tellement c'était chiant… des lignes droites de dizaines de kms… mais enfin du soleil !!
Palme de la conduite pour les Slovènes, agréable de rouler là bas.
Mardi 26 :
Départ de Belgrade avec le beau temps, maintenant on est vraiment dans le sud.
Le Loiret II, le retour… mais seulement pour aller vers les beaux coins de Roumanie.
On croise un parigot sur une voie rapide et un « plateau roulant à moteur » concept roumain quoi…
On longe pendant quelques heures un fleuve avec une route à grands virages, on enroule a bonne vitesse… AAAAAAHhhhhHHHHHh mais c'est quoi ce truc !! de la terre/caillou sur 300m a peine signalé… bon… on reprend a bonne allure et ça recommence… et ce sera le leitmotiv de la Roumanie, de très belles routes avec des portions de terre/cailloux sans trop prévenir.
On quitte le fleuve pour une petite route qui longe une rivière et on se retrouve dans des gorges avec de l'eau thermale, des centaines de personnes sont là et c'est un bronx incroyable… la route est dans un état lamentable et mes poignets sont vraiment douloureux. Et surprise, la route devient d'un seul coup parfaitement lisse, pleins de virages qui se suivent sur une trentaine de kilomètres où on se fera bien plaisir !
Ayant un peu de temps devant nous on part pour faire la Transalpina, à cause de travaux et déviation on perd beaucoup de temps, on attaque tard et on s’attendait pas à ÇA.
En gros tout le début est top avec un beau revêtement et des enchaînements, on monte de plus en plus, on rentre dans un nuage donc gros brouillard, il fait super froid, on voit rien… la vue se dégage au sommet pour découvrir l'autre vallée, j'en ai même fait un tout droit / chute *__* sans bobo heureusement.
Le Stelvio à cote c'est les 17 tournants de la chevreuse…
La route continue et désormais c'est vraiment le fin fond de la Roumanie avec une grosse centaine de kms à parcourir à travers les forêts, les rivières, les lacs. Y'a aucune ligne droite, les pneus n'ont pas eu le temps de s'user au milieu au moins.
Beaucoup de gens qui skouatent la montagne pour vivre, sorte de ghettos en pleine montagne dans la Transylvanie.
On arrivera tard au bout de la route avec la nuit tombée, un hôtel pour se poser.
Point de vue route elles sont en patchwork, pleins de raccords et de bitumes différents voir pas de bitumes, conduite avec les gens qui se décalent dans la voie d'en face pour s'arrêter à contre sens le long de la route genre toutvabien…
Gros point négatif, le pays est DEGUEULASSE de partout, ils ne connaissent pas les poubelles, c'est désespérant… tous les bords de routes sont jonchés de déchets, le moindre endroit ou on peut poser une voiture c'est une déchetterie… nul...
Mon portable ayant décidé de sauter de la pochette easy rider en plein milieu des pistes (oublié de fermer le zip…), il s’est fait écraser par une des deux seules voitures qui roulaient sur la Transalpina derrière nous, pas faute d’y croiser personne pourtant… écran explosé mais téléphone qui fonctionne toujours, j’ai donc continué à prendre des photos sans rien voir sur l’écran et écouter de la musique pendant le reste du RT.
Mercredi 27 août :
« grasse mat » a l'hotel, le décalage horaire nous aide pas du tout.
On part assez tard, RB de 300 kms en théorie donc rapide.
Nationale jusqu'à Sibiu puis la Transfagarhasan, complètement différent de la Transalpina. Route touristique, beaucoup de monde, bitume en patchwork jamais vraiment bon. On arsouille gentiment, encore du brouillard et froid au sommet, grosse zone de travaux encore en plein milieu, du gravillons,…
Fin de la descente, on remonte sur Brasov, on se perd avec un aller-retour de 70 kms, une petite portion de 2-3kms de piste puis grosse route qui tourne de partout, billard où on s'éclate bien encore.
On remonte à Bran pour voir le Château de Dracula, il est loin caché derrière des arbres et grosses grilles, il commence a faire sombre, grosse pluie… on s'équipe puis direction Brasov, le GPS nous lâche après être tombé de la moto l’aprèm la pluie l’a achevé,… heureusement l’adresse de l’hôtel est directement sur la place centrale de la ville, on arrive à trouver l'endroit au fond d'une ruelle et personne a l'accueil, seulement un mot « revient dans 30' ». 45 minutes plus tard la dame arrive, premier dortoir avec d’autres touristes, on prend une douche, les affaires a sécher et on va manger dans un resto trad avec super bouffe, des trucs locaux et salade de fruits qu'on connaissait pas.
On retrouve encore pleins de carrioles sur la route, des chiens errants à la pelle, des vaches, des moutons, des chevaux, des ânes (pas que ceux assis derrière leur volant)…
Pauvreté avec mendicité, grosse fracture avec les autres pays qu’on a pu faire.
Le prix de l’essence est identique à la france alors que le reste de la vie est beaucoup moins cher, ça doit leur faire bizarre le plein…
Dans une station service le gars aura tellement pitié de nos tuono qu'il lavera les TDF.
Modifié en dernier par Sharter le sam. 20 sept., 2014 1:16, modifié 1 fois.
V ptit blond...J&B a écrit :C'est plus des routes à chèvres, c'est des routes à Shart'
Le SV
XS500 caf'ra
Tuono R 2004
GSX-R 400
A choisir je préfère y rester au fond d'un fossé avec ma brêle et mon cuir...
- Sharter
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Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
Jeudi 28 aout :
Réveil tôt après une nuit avec 3 allemands dont 1 qui ronflait comme un porc…
On range nos affaires plus ou moins sèches en réveillant nos voisins de chambre, pas de rangements donc tout par terre et sous les lits.
On prend la route direction Bucarest, quelques portions sympa puis « 2x2 » avec des passages piétons en plein milieu a peine signalés, des villages a 70, des travaux,… bref la roumanie.
On arrive sur le « périf » et là c'est le pompon, carrément sans prévenir y'a des passages piétons, des ornières de malade,… mais ça c'était encore la bonne partie :gene :
Ensuite c'est carrément le retour à la piste avec des trous, ornières,… passages pas large en 1x1, on galère… On trouve notre sortie et on reprend la route pour la Bulgarie. Liquidation des espèces avec un demi plein, une ampoule H7 pour sca,…
On traverse la frontière Bulgare sans encombre, à la base il y a une vignette payante pour toutes les routes mais en moto le gars nous a dit « go » … on a pas cherché plus à comprendre !
Après une grosse centaine de bornes de nationale on change de route pour le sud, ça commence assez mal avec pleins de zones de travaux, aucune indications, encore de la piste de partout sur 15-20 kms. Finalement ça redevient ok, on voit un panneau avec pleins d'inscriptions en rouge dont un « closed », on tente quand même… dommage 15 kms plus tard c'est complètement le bordel avec des équipes qui coulent du bitume, le gars nous indique sur la carte par où passer et ce sera une très bonne route au final !
Juste perdu pas mal de temps… pas grave par la suite ça roulera très bien, on arrive à une 50 aines de kms de la frontière Turque et on décide de poser les tentes, de jour pour une fois !
Le long d'une rivière, on aura même le temps de manger de jour/pénombre.
Grosse journée mais ça nous permet de profiter le lendemain, être tôt à Istambul et ce sera pas un mal, le GPS nous ayant lâché ce sera à la carte et au ptit bonheur…
Vendredi 29 aout :
La journée commence sous un magnifique soleil, on range le matos et part direction la Turquie !
On arrive tôt à la frontière, là ça commence à être le bordel, y'a pleins de postes a franchir… et ça commence a être vraiment la merde… Sca a oublié ses papiers de la moto à Paris, et on quitte l'union européenne donc il faut absolument ces papiers. On passe les deux premiers postes en galérant, au troisième c'est no way, impossible et le gars veut rien savoir. On me propose de passer la frontière, je refuse pour rester avec Nico. Après plusieurs négociations ils acceptent, assurance pas bonne non plus et la vignette est expirée -____₋
Assurance provisoire de trois mois pour 30€, on arrive a enfin atteindre le quatrième poste et… OK
Feu !! On trace direction Istambul, de la 2x2 toujours aussi relou, on arrive près de la ville, on paye 35€ le plein (arrghhh) et direction les bouchons, 20 kms avant d'arriver… Impossible de faire de l'interfile quasiment, on cuit dans les cuirs, on sait pas où aller… on arrive enfin à voir un panneau Fatih, on roule à l’aveugle un moment, on s'arrête, demande le chemin, on arrive a se repérer, on trouve plus ou moins le coin, on redemande à 200m de l'hôtel et on arrive enfin !
Pas de parking, on se pose pour 2 jours, douche et petit tour vite fais, on est vraiment sur le bord de mer.
Première fois que je vois des tracteurs routiers Ford, et les bagnoles sont toutes berlines avec des modèles qu’on a pas en France.
Samedi 30 aout :
Enfin un réveil en douceur (même si tôt), on se presse pas…
Petit dej dégueulasse avec jus d'orange chimique, pain pas bon,…
On prend le temps de faire un peu de lessive, gérer nos mails,… cool la vie.
11h on décide de bouger, visiter un peu la ville. On marche un peu puis on se retrouve dans le grand bazaar, gros bordel ! On se balade en gros touristes, on regarde,… on se décide a commencer à acheter et c'est sans prix, donc négociations de partout. On achète des bols en faïence, des écharpes en soie et cashmere, des loukoums…
On continue a visiter en passant par une mosquée indiquée par un serveur du resto sous l’auberge de jeunesse.
Retour à l’hôtel par le bord de mer, on se pose le long du détroit pour regarder la mer et le pont du Bosphore sous lequel les bateaux passent pour rejoindre la mer noire.
Apéro/repas/apéros au bar/restau de l'hôtel, c'est cool, bonne ambiance puis on refait nos bagages, demain on reprend les motos !
Incroyable le nombre de voitures avec jantes tuning de partout, des marches pieds 4x4 sur pas mal de bagnoles (Berlingo, Sprinter, Vito,…) et des pare buflles sur les scooters.
Dimanche 31 aout :
Même plus besoin de réveil, on ouvre les yeux a 6h45 heure française…
Le temps de ramasser les sacs et charger les motos, on partira vers 8h30, tôt pour une fois.
La sortie d'Istambul sera plus simple qu'a l'aller, personne sur les routes un dimanche matin. On sait toujours pas à quoi correspondent certaines voies de « bus », des radars/caméras, des détecteurs… boaf roule et on verra bien !
Que de la 2x2 jusqu'à la frontière, en plus ou moins bon état… et en réfection donc un jour ce sera mieux. Maintenant qu'on a vu la mer on ne va plus la quitter pendant un moment.
Arrivé à la frontière ça se passe extrêmement facilement, déroutant presque… on donne les immat's des bécanes, les passeports, a un guichet Sca annonce qu'il a perdu les papiers et y'a aucun soucis : GO !
On est de retour en UE !! Et rapidement, contrairement aux files de PL en TIR qui sont en ligne sur des kms…
Passé la frontière on fait le plein, en Turquie c'était cher et y'a des frais bancaires… en Grèce c'est aussi cher en fait… bon au moins y'aura pas de frais.
Tout le début roule bien, on avance en suivant la côte, on se rend compte qu'on avance même trop bien, on a largement dépassé notre point de dodo prévu en tente.
Pleins de flamands rose !
Sca passe les 70000 kms avec son tuono, je décide de marquer le coup en tuant une cigogne… Elle était sur le bas côté à gauche et quand j'arrive elle veut s'envoler devant moi en traversant la route. Je m'arrête, elle a une aile cassée… je la sors un peu du buisson où elle est tombée et on repart, ne pouvant rien faire de plus…
Vu l'avancement on décide de profiter : petite baignade
On trouve une « plage » avec quelques habitations, on enlève tout l'équipement, un short de bain et c'est parti. J'approche de l'eau, c'est que de la caillasse… allez j'y vais… AIE !
J'ai marché sur un truc qui pique, hors de l'eau je me rends compte que c'est des oursins, l'endroit en est infesté *_____*
Du coup j'ai quelques épines dans les pieds… j'en enlèverai une partie mais il en reste… et j’ai réussi à m’exploser un doigt de pied au passage, il tournera violet le soir même…
L'eau est bleu transparente, c'est cool.
On se baigne vite fais, un petit peu de bronzage, j'étudie la carte pour la suite et change les itinéraires pour visiter un peu le pays, tant qu'on y est et qu'on a du temps devant nous.
On repart pour chercher éventuellement un camping, après le bain de mer ce serait pas mal de se rincer. Au final on trouve un petit supermarché ouvert un dimanche soir 18H30, quelques courses et pas de camping dans le coin… ce sera en sauvage et sans douche !
On trouve un spot avec vue sur la mer (mais pas trop, interdit en Grèce donc on se met à l'abri).
Y'a plus de motos qu'en Turquie mais kékéland, aucun casque, aucun équipement voir même torse nu, juste des lunettes de soleil *___*
Pas mal de grosses cylindrées avec Hayab, Z, CBR,… et kékéland avec le SD qui fait des drift en interfile.
Les routes sont super larges, on tient a deux voitures de chaque côté donc les gens s'écartent pour les motos mais il faut surveiller ses rétros pour laisser passer aussi les voitures ça roule vite, 20-30 au dessus de la limite, des radars assez souvent et signalés mais ils ne ralentissent pas des masses bizarrement…
Pas mal de camions du coin roulent alors qu'on est dimanche, et c'est pas du frigo, ils doivent avoir des réglementations différentes.
Le bitume est bien chaud et chargé de petits cailloux ultra glissants, faut pas mettre trop d’angle sinon ça pardonne pas… rassurant…
On gagne une heure avec le décalage horaire, ça nous fera une bonne journée ! Mais le soleil se couche toujours aussi tôt, 19H30 il fait nuit…
Lundi 1er septembre :
Nouveau mois, qui commence avec une vue sur la mer !
On se réveille tôt encore, on décolle a 8h30 après avoir tout rangé. C'est direct le bord de mer, je me plante de route dès le matin… et on s'engage sur une départementale touristique, à part quelques points de vue ça sera sans grand intérêt, les routes seraient démentielles si le bitume n'était pas aussi glissant… on se retrouve a enrouler tout gentiment, faut faire super gaffe.
On trace à Thessaloniki, de la ligne droite sans intérêt… on passe Edessa pour longer le lac, pause essence avant manger (12h30). Une fois le plein fait : « on prend pas la CB » *____*
J'ai de quoi payer mon plein mais pas Sca, du coup je pars chercher du liquide dans la direction que donne le monsieur « Florina ». Ah bah oui mais non… j'apprendrais plus tard que quand il m'a vu partir il dira immédiatement : « mais pourquoi il va dans ce sens ? Y'a rien à moins de 60kms... » oui bah je m'en suis vite rendu compte…
J'enchaine des patelins, des gens qui parlent pas anglais, des gens qui m'indiquent un distributeur que je trouverais jamais,… pour finir par faire demi tour, je repasse devant la station et retourne à Edessa, 20 bornes en arrière. Beaucoup plus simple, je referai le plein en revenant du coup… 100 kms et 1h30 de perdue.
On repart enfin, pause repas sur un sommet de colline avec un max de vent, on voit des nuages qui arrivent au loin.
Back on the road, on descend plein sud vers Athènes… mais aussi vers les nuages… En arrivant à Kozani ce sera vraiment menaçant et malgré les températures frôlant les 30° au soleil on enfile les combi de pluie -___-
Heureusement/malheureusement ce ne sera pas pour rien, on se retrouve sous un orage 5 minutes plus tard, on vient de sortir de la voie rapide et j'arrive à peine à distinguer un pont au loin pour se réfugier. Des torrents de flotte traversent la route, on roule dans des flaques de plusieurs mètres et de 20 à 30 cm d'eau. L'averse se calme, on décide de repartir pour Larisa, 120 kms… dont 80 kms sous la flotte…
Déjà que (souvenez vous) les routes étaient glissantes par temps sec, alors là… grosse patinoire… sans compter que l’eau ruisselle sur les collines et traverse la route chargée de boue et de pierres.
On réussira tout de même tant bien que mal à rester sur nos roues et on traverse l'orage, au bout d'une heure et demi il était temps. La route continue et les paysages sont désertiques, si ça continue comme ça on pourra jamais planter la tente en sauvage… La nuit tombe et on arrive à trouver un chemin, on se pose sur le bord, petit repas et dodo, on se couche de plus en plus tôt (21h30).
On est quasiment en haut d'une colline, ça sent le menthol à plein nez, les étoiles et la lune sont magnifiques… les vacances quoi !
650 kms encore aujourd'hui, on en fait des kms en partant tôt et en s’arrêtant tard malgré la pluie.
Les routes glissantes sont déformées par la chaleur et les voitures, y’a pleins d’ornières vu que c’est mou en freinage/virages.
Pas de gros gros relief, des collines et champs, pas de vraies montagnes et les « massifs » sont espacés par des grandes étendues plates.
Mardi 2 septembre :
Premier réveil à 4h30, il commence à flotter, on range les affaires qui étaient à sécher dehors et on se recouche. Deuxième réveil 7h30 comme d'hab, il flotte un peu et on range nos affaires, les tentes resteront trempées. Direction Athènes par le chemin le plus court, il fait pas super beau, on roule encore sous la flotte une grosse heure. Au final bien équipé c'est nul la pluie mais ça se passe, au moins on a pas froid et pas mouillé sous les combi. Faut juste rouler et attendre de traverser les nuages.
Le temps se dégage, on fera un petit détour touristique non prévu mais ce sera appréciable vu les panoramas.
L'arrivée à Athènes se fera facilement, juste négocier les grands axes en faisant un peu d'interfile tout en se faisant pourrir par des scooters sans cax/short/tshirt qui filent a des allures incroyable, ils ont jamais eu d'accident dans ce pays c'est pas possible…
On sort un peu en ville après avoir posé les affaires et fais de la lessive, les rues sont pas terribles, c'est vieux et délabrés, un peu ghetto… et on est dans une des grosses avenue… C'est ce qu'on s'attend à voir en périphérie, pas en plein centre ville. La crise a laissé des grosses traces avec de la pauvreté.
Arrivé dans le centre historique c'est complètement différent, touristique et tout beau, on voit le changement. On fait un petit tour rapide, repas et retour à l'hôtel, on est plus habitué à rester tard le soir.
Réveil tôt après une nuit avec 3 allemands dont 1 qui ronflait comme un porc…
On range nos affaires plus ou moins sèches en réveillant nos voisins de chambre, pas de rangements donc tout par terre et sous les lits.
On prend la route direction Bucarest, quelques portions sympa puis « 2x2 » avec des passages piétons en plein milieu a peine signalés, des villages a 70, des travaux,… bref la roumanie.
On arrive sur le « périf » et là c'est le pompon, carrément sans prévenir y'a des passages piétons, des ornières de malade,… mais ça c'était encore la bonne partie :gene :
Ensuite c'est carrément le retour à la piste avec des trous, ornières,… passages pas large en 1x1, on galère… On trouve notre sortie et on reprend la route pour la Bulgarie. Liquidation des espèces avec un demi plein, une ampoule H7 pour sca,…
On traverse la frontière Bulgare sans encombre, à la base il y a une vignette payante pour toutes les routes mais en moto le gars nous a dit « go » … on a pas cherché plus à comprendre !
Après une grosse centaine de bornes de nationale on change de route pour le sud, ça commence assez mal avec pleins de zones de travaux, aucune indications, encore de la piste de partout sur 15-20 kms. Finalement ça redevient ok, on voit un panneau avec pleins d'inscriptions en rouge dont un « closed », on tente quand même… dommage 15 kms plus tard c'est complètement le bordel avec des équipes qui coulent du bitume, le gars nous indique sur la carte par où passer et ce sera une très bonne route au final !
Juste perdu pas mal de temps… pas grave par la suite ça roulera très bien, on arrive à une 50 aines de kms de la frontière Turque et on décide de poser les tentes, de jour pour une fois !
Le long d'une rivière, on aura même le temps de manger de jour/pénombre.
Grosse journée mais ça nous permet de profiter le lendemain, être tôt à Istambul et ce sera pas un mal, le GPS nous ayant lâché ce sera à la carte et au ptit bonheur…
Vendredi 29 aout :
La journée commence sous un magnifique soleil, on range le matos et part direction la Turquie !
On arrive tôt à la frontière, là ça commence à être le bordel, y'a pleins de postes a franchir… et ça commence a être vraiment la merde… Sca a oublié ses papiers de la moto à Paris, et on quitte l'union européenne donc il faut absolument ces papiers. On passe les deux premiers postes en galérant, au troisième c'est no way, impossible et le gars veut rien savoir. On me propose de passer la frontière, je refuse pour rester avec Nico. Après plusieurs négociations ils acceptent, assurance pas bonne non plus et la vignette est expirée -____₋
Assurance provisoire de trois mois pour 30€, on arrive a enfin atteindre le quatrième poste et… OK
Feu !! On trace direction Istambul, de la 2x2 toujours aussi relou, on arrive près de la ville, on paye 35€ le plein (arrghhh) et direction les bouchons, 20 kms avant d'arriver… Impossible de faire de l'interfile quasiment, on cuit dans les cuirs, on sait pas où aller… on arrive enfin à voir un panneau Fatih, on roule à l’aveugle un moment, on s'arrête, demande le chemin, on arrive a se repérer, on trouve plus ou moins le coin, on redemande à 200m de l'hôtel et on arrive enfin !
Pas de parking, on se pose pour 2 jours, douche et petit tour vite fais, on est vraiment sur le bord de mer.
Première fois que je vois des tracteurs routiers Ford, et les bagnoles sont toutes berlines avec des modèles qu’on a pas en France.
Samedi 30 aout :
Enfin un réveil en douceur (même si tôt), on se presse pas…
Petit dej dégueulasse avec jus d'orange chimique, pain pas bon,…
On prend le temps de faire un peu de lessive, gérer nos mails,… cool la vie.
11h on décide de bouger, visiter un peu la ville. On marche un peu puis on se retrouve dans le grand bazaar, gros bordel ! On se balade en gros touristes, on regarde,… on se décide a commencer à acheter et c'est sans prix, donc négociations de partout. On achète des bols en faïence, des écharpes en soie et cashmere, des loukoums…
On continue a visiter en passant par une mosquée indiquée par un serveur du resto sous l’auberge de jeunesse.
Retour à l’hôtel par le bord de mer, on se pose le long du détroit pour regarder la mer et le pont du Bosphore sous lequel les bateaux passent pour rejoindre la mer noire.
Apéro/repas/apéros au bar/restau de l'hôtel, c'est cool, bonne ambiance puis on refait nos bagages, demain on reprend les motos !
Incroyable le nombre de voitures avec jantes tuning de partout, des marches pieds 4x4 sur pas mal de bagnoles (Berlingo, Sprinter, Vito,…) et des pare buflles sur les scooters.
Dimanche 31 aout :
Même plus besoin de réveil, on ouvre les yeux a 6h45 heure française…
Le temps de ramasser les sacs et charger les motos, on partira vers 8h30, tôt pour une fois.
La sortie d'Istambul sera plus simple qu'a l'aller, personne sur les routes un dimanche matin. On sait toujours pas à quoi correspondent certaines voies de « bus », des radars/caméras, des détecteurs… boaf roule et on verra bien !
Que de la 2x2 jusqu'à la frontière, en plus ou moins bon état… et en réfection donc un jour ce sera mieux. Maintenant qu'on a vu la mer on ne va plus la quitter pendant un moment.
Arrivé à la frontière ça se passe extrêmement facilement, déroutant presque… on donne les immat's des bécanes, les passeports, a un guichet Sca annonce qu'il a perdu les papiers et y'a aucun soucis : GO !
On est de retour en UE !! Et rapidement, contrairement aux files de PL en TIR qui sont en ligne sur des kms…
Passé la frontière on fait le plein, en Turquie c'était cher et y'a des frais bancaires… en Grèce c'est aussi cher en fait… bon au moins y'aura pas de frais.
Tout le début roule bien, on avance en suivant la côte, on se rend compte qu'on avance même trop bien, on a largement dépassé notre point de dodo prévu en tente.
Pleins de flamands rose !
Sca passe les 70000 kms avec son tuono, je décide de marquer le coup en tuant une cigogne… Elle était sur le bas côté à gauche et quand j'arrive elle veut s'envoler devant moi en traversant la route. Je m'arrête, elle a une aile cassée… je la sors un peu du buisson où elle est tombée et on repart, ne pouvant rien faire de plus…
Vu l'avancement on décide de profiter : petite baignade
On trouve une « plage » avec quelques habitations, on enlève tout l'équipement, un short de bain et c'est parti. J'approche de l'eau, c'est que de la caillasse… allez j'y vais… AIE !
J'ai marché sur un truc qui pique, hors de l'eau je me rends compte que c'est des oursins, l'endroit en est infesté *_____*
Du coup j'ai quelques épines dans les pieds… j'en enlèverai une partie mais il en reste… et j’ai réussi à m’exploser un doigt de pied au passage, il tournera violet le soir même…
L'eau est bleu transparente, c'est cool.
On se baigne vite fais, un petit peu de bronzage, j'étudie la carte pour la suite et change les itinéraires pour visiter un peu le pays, tant qu'on y est et qu'on a du temps devant nous.
On repart pour chercher éventuellement un camping, après le bain de mer ce serait pas mal de se rincer. Au final on trouve un petit supermarché ouvert un dimanche soir 18H30, quelques courses et pas de camping dans le coin… ce sera en sauvage et sans douche !
On trouve un spot avec vue sur la mer (mais pas trop, interdit en Grèce donc on se met à l'abri).
Y'a plus de motos qu'en Turquie mais kékéland, aucun casque, aucun équipement voir même torse nu, juste des lunettes de soleil *___*
Pas mal de grosses cylindrées avec Hayab, Z, CBR,… et kékéland avec le SD qui fait des drift en interfile.
Les routes sont super larges, on tient a deux voitures de chaque côté donc les gens s'écartent pour les motos mais il faut surveiller ses rétros pour laisser passer aussi les voitures ça roule vite, 20-30 au dessus de la limite, des radars assez souvent et signalés mais ils ne ralentissent pas des masses bizarrement…
Pas mal de camions du coin roulent alors qu'on est dimanche, et c'est pas du frigo, ils doivent avoir des réglementations différentes.
Le bitume est bien chaud et chargé de petits cailloux ultra glissants, faut pas mettre trop d’angle sinon ça pardonne pas… rassurant…
On gagne une heure avec le décalage horaire, ça nous fera une bonne journée ! Mais le soleil se couche toujours aussi tôt, 19H30 il fait nuit…
Lundi 1er septembre :
Nouveau mois, qui commence avec une vue sur la mer !
On se réveille tôt encore, on décolle a 8h30 après avoir tout rangé. C'est direct le bord de mer, je me plante de route dès le matin… et on s'engage sur une départementale touristique, à part quelques points de vue ça sera sans grand intérêt, les routes seraient démentielles si le bitume n'était pas aussi glissant… on se retrouve a enrouler tout gentiment, faut faire super gaffe.
On trace à Thessaloniki, de la ligne droite sans intérêt… on passe Edessa pour longer le lac, pause essence avant manger (12h30). Une fois le plein fait : « on prend pas la CB » *____*
J'ai de quoi payer mon plein mais pas Sca, du coup je pars chercher du liquide dans la direction que donne le monsieur « Florina ». Ah bah oui mais non… j'apprendrais plus tard que quand il m'a vu partir il dira immédiatement : « mais pourquoi il va dans ce sens ? Y'a rien à moins de 60kms... » oui bah je m'en suis vite rendu compte…
J'enchaine des patelins, des gens qui parlent pas anglais, des gens qui m'indiquent un distributeur que je trouverais jamais,… pour finir par faire demi tour, je repasse devant la station et retourne à Edessa, 20 bornes en arrière. Beaucoup plus simple, je referai le plein en revenant du coup… 100 kms et 1h30 de perdue.
On repart enfin, pause repas sur un sommet de colline avec un max de vent, on voit des nuages qui arrivent au loin.
Back on the road, on descend plein sud vers Athènes… mais aussi vers les nuages… En arrivant à Kozani ce sera vraiment menaçant et malgré les températures frôlant les 30° au soleil on enfile les combi de pluie -___-
Heureusement/malheureusement ce ne sera pas pour rien, on se retrouve sous un orage 5 minutes plus tard, on vient de sortir de la voie rapide et j'arrive à peine à distinguer un pont au loin pour se réfugier. Des torrents de flotte traversent la route, on roule dans des flaques de plusieurs mètres et de 20 à 30 cm d'eau. L'averse se calme, on décide de repartir pour Larisa, 120 kms… dont 80 kms sous la flotte…
Déjà que (souvenez vous) les routes étaient glissantes par temps sec, alors là… grosse patinoire… sans compter que l’eau ruisselle sur les collines et traverse la route chargée de boue et de pierres.
On réussira tout de même tant bien que mal à rester sur nos roues et on traverse l'orage, au bout d'une heure et demi il était temps. La route continue et les paysages sont désertiques, si ça continue comme ça on pourra jamais planter la tente en sauvage… La nuit tombe et on arrive à trouver un chemin, on se pose sur le bord, petit repas et dodo, on se couche de plus en plus tôt (21h30).
On est quasiment en haut d'une colline, ça sent le menthol à plein nez, les étoiles et la lune sont magnifiques… les vacances quoi !
650 kms encore aujourd'hui, on en fait des kms en partant tôt et en s’arrêtant tard malgré la pluie.
Les routes glissantes sont déformées par la chaleur et les voitures, y’a pleins d’ornières vu que c’est mou en freinage/virages.
Pas de gros gros relief, des collines et champs, pas de vraies montagnes et les « massifs » sont espacés par des grandes étendues plates.
Mardi 2 septembre :
Premier réveil à 4h30, il commence à flotter, on range les affaires qui étaient à sécher dehors et on se recouche. Deuxième réveil 7h30 comme d'hab, il flotte un peu et on range nos affaires, les tentes resteront trempées. Direction Athènes par le chemin le plus court, il fait pas super beau, on roule encore sous la flotte une grosse heure. Au final bien équipé c'est nul la pluie mais ça se passe, au moins on a pas froid et pas mouillé sous les combi. Faut juste rouler et attendre de traverser les nuages.
Le temps se dégage, on fera un petit détour touristique non prévu mais ce sera appréciable vu les panoramas.
L'arrivée à Athènes se fera facilement, juste négocier les grands axes en faisant un peu d'interfile tout en se faisant pourrir par des scooters sans cax/short/tshirt qui filent a des allures incroyable, ils ont jamais eu d'accident dans ce pays c'est pas possible…
On sort un peu en ville après avoir posé les affaires et fais de la lessive, les rues sont pas terribles, c'est vieux et délabrés, un peu ghetto… et on est dans une des grosses avenue… C'est ce qu'on s'attend à voir en périphérie, pas en plein centre ville. La crise a laissé des grosses traces avec de la pauvreté.
Arrivé dans le centre historique c'est complètement différent, touristique et tout beau, on voit le changement. On fait un petit tour rapide, repas et retour à l'hôtel, on est plus habitué à rester tard le soir.
V ptit blond...J&B a écrit :C'est plus des routes à chèvres, c'est des routes à Shart'
Le SV
XS500 caf'ra
Tuono R 2004
GSX-R 400
A choisir je préfère y rester au fond d'un fossé avec ma brêle et mon cuir...
- Sharter
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- Enregistré le : mar. 29 déc., 2009 11:39
- Moto : Aprilia bitzva - XS 500
- Localisation : London
Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
Mercredi 3 septembre :
Réveillé 8h alors qu'on est dans un hôtel avec un bon lit… pas de volets donc comme en tente, réveillé par le soleil.
Petit dej et glandage, on sortira seulement à 11h dehors pour visiter la ville.
On file à l'Acropole, mode touriste toujours pour voir les vestiges grecs. Il en reste pas des masses et c'est en rénovation, il y a pleins de grues et d’échafaudages pour restaurer en partie le Parthénon.
Le reste de l'Acropole ayant déjà subie une restauration, c'est un des projets en cours pour préserver l'état actuel et reconstruire certaines parties pour bien montrer l'état avant (seulement a quelques endroits).
Tout le site étant parcouru par des millions de personnes depuis 2000 ans, les pierres sont ultra glissantes et je fini par terre avec mes tongs… le mode touriste c'est pas toujours top…
Repas en resto local et on fait un peu de shopping dans les rues passantes et touristiques.
On rencontre un vendeur Alsacien expatrié depuis longtemps qui nous dit que depuis qu'il y a l'euro c'est beaucoup plus dur la vie en Grèce.
Quelques courses plus tard, une glace et des détours pour rentrer à l’hôtel on se renseigne aussi concernant les radars fixes qu'on croise tout le long des routes mais devant lesquels les locaux ne freinent jamais (genre ils passent à 120 pour 90…). Apparemment les panneaux sont en place ainsi que les boites mais tout est vide, l'argent qui devait être utilisé pour acheter les appareils à été détourné… Quand on voit le mode de conduite des grecs on s'étonne pas qu'ils aient une mortalité sur les routes affolante, ça roule vite (à 110 on se fait encore doubler par des bagnoles), ça double de chaque côté sur une nationale donc 4 bagnoles de front, heureusement que les routes sont larges et qu'ils sont habitués, en bécane c'est que des kékés en short/tshirt/tongs, pas de casque et sur des supermot, avec les routes ultra glissantes c'est génial… bref un autre monde. En général du supermot, des varaderos, des DL Vstrom,
On croise aussi pleins de versys 650… ce pays est définitivement foutu et irrécupérable…
Jeudi 4 septembre :
Départ un peu à la bourre, on se presse pas trop.
On quitte Athènes sans trop de soucis, on rejoint la côte pour la longer, d'abord au nord avant Corinthe puis au sud jusqu'au pont. Beaucoup de travaux sur 80 kms, on avance pas terrible… et c'est crevant !
On continue à suivre la mer à l'ouest, la route est inintéressante de manière générale.
Le seul réconfort étant le bleu azur de l'eau et du ciel, ça met un peu de baume au cœur.
On est largement en avance sur le planning, on passe Arta et on décide de faire un petit détour en continuant de longer la côte, on a bien fait car on a tourné autour des nuages qui se dessinaient.
On rentre à l'intérieur des terres direction la prochaine grande ville, on fait un col avec un magnifique paysage.
Un peu plus loin sur la route on fera notre bivouac en début de descente, à côté d'un espace dédié à Bacchus à première vue, avec la pergola et les bancs/tables blancs en pierre, la vigne qui pousse et de l'autre côté le temple.
On entendra un animal « ronfler », n'étant pas intéressé par les rencontres de nuit avec ce genre de bestioles on finira chacun dans notre tente à 19h30 heure française… on est de plus en plus organisé.
Un peu un coup de mou aujourd'hui pour nous deux, c'est le chemin du retour… ça met un peu le moral à zéro avec la route naze et glissante, au final ce sont les cailloux qu'ils mettent dedans qui font que c'est glissant, comme à l'acropole.
Tout se fait en cash en Grèce, on s'en rend compte quand on veut payer de l'essence, un resto,… ils ont pas l'habitude de la CB.
Service à la pompe qui fait bizarre, ça permet de faire une pause au lieu de se prendre la tête a faire le plein.
Gros moteurs dans les tracteurs routiers, on croise quasiment que du V8 en 580 et 620 ch… ça fait rêver ^^
Vendredi 5 septembre :
On quitte la Grèce avec un réveil dans le brouillard et au son des tronçonneuses… on range toutes les affaires humides et on repart en descendant le chemin de terre/cailloux emprunté la veille.
Toute la terre accumulée par les pneus va se bloquer dans le garde boue et impossible de l'enlever, ça part pas… on verra bien en roulant. On s'arrête 10 kms plus tard et le pneu a pris cher, des coupures partout et chaud. 10 minutes à enlever le garde boue et enlever toute la terre, youpi.
La route jusqu'à la frontière est cool, de beaux paysages à voir avec enfin un bitume plus abrasif, on reprend un peu confiance à la mise sur l’angle.
Frontière Albanaise un peu galère a passer toujours avec le soucis de sca, ils veulent la carte grise et assurance… ça passera encore une fois : go !
Enfin go… c'est vite dit. La route devient carrément pas large et accidentée, on a du mal a garder un rythme et y'a des portions pourries style roumanie, et il faut se dire qu'on est sur une départementale !! Il y a des glissements de terrains, des dénivelés rattrapés au rouleau, des craquelures,… du grand n'importe quoi. On verra même deux gars remplir les trous dans la piste avec la terre de l’éboulis à côté *___*
On tombe sur une nationale, ça avance tout de suite beaucoup mieux avec du goudron, route large et propre, mais la pluie pointe son nez, on passe en mode étanche mais vu la température on crève sous l'équipement.
Bifurcation pour reprendre une départementale et ça redevient pourri comme au début -__- ça avance quand même, jusqu'à enfin trouver la direction Berat (il faut chercher, vu qu'il n'y a quasi aucun panneau ni signalisation quelconque) et on attaque une piste de plusieurs kilomètres, plutôt bien damée pour une fois et on tient facilement un 60-70km/h. S'enchaine une déviation avec aucun panneau, un « Berat » peint à la bombe bleu sur une glissière de sécu… on arrivera tant bien que mal malgré les bouts de piste à destination à 16h15 !
Pas de chance, pas d'adresse précise pour l'hôtel et des indications proches du néant… ce qui nous fera perdre 2h30 (oui oui…) sous la pluie et avec 200 indications contraires pour trouver enfin « l'hôtel », sorte de centre de colo sans aucun panneau ni indication, avec un numéro de tel indisponible et un « réceptionniste » qui parle seulement Albanais et quelques mots d’Italien.
Après avoir écumé la ville en long et large c'est un gars d'un restaurant qui nous aura aidé jusqu'au bout, en faisant le traducteur.
On pose quelques affaires, on repart faire des courses et le réceptionniste est parti en fermant la boutique on arrivera à rentrer par une fenêtre, pas d'eau chaude voir même pas d'eau… sketch jusqu'au bout décidément… on trouvera les clefs d’une autre chambre où un filet d’eau froide/tiède coule dans la douche, ce sera déjà bien.
On décide de manger dans le resto pour remercier le gars qui nous a aidé, bon choix puisqu'on aura du lapin sauvage avec une salade grecque, très sauvage le lapin, j'en aurais des plombs sous les dents en preuve.
Dodo, demain grosse journée de route pour aller au sud de la Croatie.
L'Albanie est très très sauvage, peu de routes en bon état, peu de passage,… Il faut slalomer entre les trous dans la route et les ânes (transport), moutons, oies,… qui skouatent.
Par contre tous ceux a qui on demande de l'aide sont très sympa et veulent aider au maximum, c'est appréciable.
Samedi 6 septembre :
Au réveil il y a enfin quelqu'un qui parle anglais à l’accueil, ça aurait mieux que la demoiselle soit là dès la veille pour éviter les blagues qu’on a eu…
Objectif : Dubrovnik en fin de journée !
On rejoint les grands axes Albanais assez facilement ce coup ci, moins de piste même si on passe un peu de temps debout sur les cales pieds.
Ils ont construit des voies rapide un peu partout, ça roule plutôt pas mal et on se retrouve à la frontière à 12h30 après avoir mangé.
Et là un sketch de 3h30 commence… impossible de nous laisser sortir d'Albanie / rentrer dans le Monténégro sans les papiers de la bécane de sca, même en négociant comme avant cette fois ci c'est non. Une douanière nous dirige vers un bar-resto pour avoir du wifi, on récupère la carte d'assurance en pdf et on essaie avec ça, on se fait refouler immédiatement…
Je demande le numéro de l'ambassade, on arrive à les joindre mais un samedi l'aide est aussi utile que prévue : débrouillez vous.
Avec un ancien collègue sca réussi a avoir un certificat SIV par mail, on trouvera une imprimante en revenant sur nos pas pour avoir tout en papier puis route vers un autre poste frontière, histoire de recommencer à zéro. Encore des négociations à faire mais avec les papiers le douanier accepte enfin de nous laisser rentrer dans le Monténégro !
Avec tout ça une grosse averse est tombée, la route est humide… on verra bien… finalement la route sèche très vite, c'est enfin du bon bitume et un col arrive, on retrouve les plaisirs des virages sans appréhension
Gros point de vue en arrivant en haut du col avec la mer à perte de vue et le soleil, magnifique.
On longe la côte, la route est bien nulle autour d'un port naturel et on perd beaucoup de temps… mais on gagnera la course contre un bateau de croisière !
On arrive au poste de frontière qu'on franchira super facilement, même pas de contrôle pour le poste de Croatie.
Route jusqu'à Dubrovnick dans la nuit, on arrive en ville pour trouver un endroit o`u dormir, les hôtels sont hors de prix, pleins de gens nous demandent si on veut dormir chez eux… on finira en dehors de la ville pour pas trop cher mais pas de wifi. Retour en ville pour manger + internet, on se couchera tard pour la première fois depuis longtemps.
Dimanche 7 septembre :
On quitte notre super logement, on est direct sur la route de la côte, ultra touristique. Il fait un temps magnifique, grand ciel bleu et les criques se dessinent rapidement.
Belle route qu'on enroule a bon rythme, on passe les deux frontières Serbes/Croates sans même sortir les passeports, désormais on est tranquille puisqu'en UE.
On remonte de Dubrovnick à Zadar, on est largement en avance donc pause baignade pendant 2h, le temps de bronzer,… super !
Après Zadar direction Rijeka pour trouver un endroit ou dormir. On se retrouve sur une route de malade, super revêtement, du pif paf, des longs virages, des épingles larges,… le pied. Les pneus commencent à boulocher, sûrement le poids des bagages :siffle :
Petite pause photo, y'a pas mal de vent… le tuono se renverse avec une bourrasque… Le couvercle d'embro est cassée en bas, on verra si ça fuit ou non demain.
Malgré le coin aride, que des cailloux et quelques arbres on trouve un skouat pour la nuit, repas avec vue sur la mer très plaisant.
Couché 21H30 avec des bourrasques de vents.
Lundi 8 septembre :
Couchés tôt = levé tôt !!
On est parti à 8h, descente du bout de route qu'on avait pris la veille pour dormir et on reprendre la route de la côte, toujours aussi géniale a rouler !
A peine quelques virages et les pneus sont déjà bien maltraités, les paysages sont cool et les routes au top.
On remonte jusqu'à Rijeka assez rapidement, contournement puis nationale à travers la forêt pour aller jusqu'à la frontière qu'on passera facilement, fini la Croatie et place à la Slovénie !
Par hasard on prendra une départementale qui tourne pendant des dizaines et des dizaines de kms, sans grand relief mais ça arrête pas
Dommage qu'il y ait pleins de travaux, ça gâchera un peu le truc…
Dernière départementale, apparemment c'est un col… et quel col annoncé sur les panneaux, on s'y attendait pas et c'est parmi les meilleurs cols qu'on fera du RT. Petite route qui longe la rivière sur plusieurs kms avec un beau revêtement, sympa a voir. Puis on attaque la montée avec une trentaine d'épingles et des virages qui s'enchainent dans tous les sens en plus. Vraiment top, dommage qu'on ai été bouchonné 2 kms par un groupe d'allemands qui se poussaient pas…
Descente beaucoup moins marrante avec une vingtaine d'épingles complètements pavées et pas large, des trous/bosses… on y va mollo, toute façon il est encore tôt (15h30) et on est bientôt arrivé à l'auberge.
On sortira le soir boire un verre et manger, chouette petite ville avec un lac et un château en hauteur. Repas local très bon et copieux, après réflexion je sais pourquoi j’ai pris quelques kilos pendant ce RT ^^
Réveillé 8h alors qu'on est dans un hôtel avec un bon lit… pas de volets donc comme en tente, réveillé par le soleil.
Petit dej et glandage, on sortira seulement à 11h dehors pour visiter la ville.
On file à l'Acropole, mode touriste toujours pour voir les vestiges grecs. Il en reste pas des masses et c'est en rénovation, il y a pleins de grues et d’échafaudages pour restaurer en partie le Parthénon.
Le reste de l'Acropole ayant déjà subie une restauration, c'est un des projets en cours pour préserver l'état actuel et reconstruire certaines parties pour bien montrer l'état avant (seulement a quelques endroits).
Tout le site étant parcouru par des millions de personnes depuis 2000 ans, les pierres sont ultra glissantes et je fini par terre avec mes tongs… le mode touriste c'est pas toujours top…
Repas en resto local et on fait un peu de shopping dans les rues passantes et touristiques.
On rencontre un vendeur Alsacien expatrié depuis longtemps qui nous dit que depuis qu'il y a l'euro c'est beaucoup plus dur la vie en Grèce.
Quelques courses plus tard, une glace et des détours pour rentrer à l’hôtel on se renseigne aussi concernant les radars fixes qu'on croise tout le long des routes mais devant lesquels les locaux ne freinent jamais (genre ils passent à 120 pour 90…). Apparemment les panneaux sont en place ainsi que les boites mais tout est vide, l'argent qui devait être utilisé pour acheter les appareils à été détourné… Quand on voit le mode de conduite des grecs on s'étonne pas qu'ils aient une mortalité sur les routes affolante, ça roule vite (à 110 on se fait encore doubler par des bagnoles), ça double de chaque côté sur une nationale donc 4 bagnoles de front, heureusement que les routes sont larges et qu'ils sont habitués, en bécane c'est que des kékés en short/tshirt/tongs, pas de casque et sur des supermot, avec les routes ultra glissantes c'est génial… bref un autre monde. En général du supermot, des varaderos, des DL Vstrom,
On croise aussi pleins de versys 650… ce pays est définitivement foutu et irrécupérable…
Jeudi 4 septembre :
Départ un peu à la bourre, on se presse pas trop.
On quitte Athènes sans trop de soucis, on rejoint la côte pour la longer, d'abord au nord avant Corinthe puis au sud jusqu'au pont. Beaucoup de travaux sur 80 kms, on avance pas terrible… et c'est crevant !
On continue à suivre la mer à l'ouest, la route est inintéressante de manière générale.
Le seul réconfort étant le bleu azur de l'eau et du ciel, ça met un peu de baume au cœur.
On est largement en avance sur le planning, on passe Arta et on décide de faire un petit détour en continuant de longer la côte, on a bien fait car on a tourné autour des nuages qui se dessinaient.
On rentre à l'intérieur des terres direction la prochaine grande ville, on fait un col avec un magnifique paysage.
Un peu plus loin sur la route on fera notre bivouac en début de descente, à côté d'un espace dédié à Bacchus à première vue, avec la pergola et les bancs/tables blancs en pierre, la vigne qui pousse et de l'autre côté le temple.
On entendra un animal « ronfler », n'étant pas intéressé par les rencontres de nuit avec ce genre de bestioles on finira chacun dans notre tente à 19h30 heure française… on est de plus en plus organisé.
Un peu un coup de mou aujourd'hui pour nous deux, c'est le chemin du retour… ça met un peu le moral à zéro avec la route naze et glissante, au final ce sont les cailloux qu'ils mettent dedans qui font que c'est glissant, comme à l'acropole.
Tout se fait en cash en Grèce, on s'en rend compte quand on veut payer de l'essence, un resto,… ils ont pas l'habitude de la CB.
Service à la pompe qui fait bizarre, ça permet de faire une pause au lieu de se prendre la tête a faire le plein.
Gros moteurs dans les tracteurs routiers, on croise quasiment que du V8 en 580 et 620 ch… ça fait rêver ^^
Vendredi 5 septembre :
On quitte la Grèce avec un réveil dans le brouillard et au son des tronçonneuses… on range toutes les affaires humides et on repart en descendant le chemin de terre/cailloux emprunté la veille.
Toute la terre accumulée par les pneus va se bloquer dans le garde boue et impossible de l'enlever, ça part pas… on verra bien en roulant. On s'arrête 10 kms plus tard et le pneu a pris cher, des coupures partout et chaud. 10 minutes à enlever le garde boue et enlever toute la terre, youpi.
La route jusqu'à la frontière est cool, de beaux paysages à voir avec enfin un bitume plus abrasif, on reprend un peu confiance à la mise sur l’angle.
Frontière Albanaise un peu galère a passer toujours avec le soucis de sca, ils veulent la carte grise et assurance… ça passera encore une fois : go !
Enfin go… c'est vite dit. La route devient carrément pas large et accidentée, on a du mal a garder un rythme et y'a des portions pourries style roumanie, et il faut se dire qu'on est sur une départementale !! Il y a des glissements de terrains, des dénivelés rattrapés au rouleau, des craquelures,… du grand n'importe quoi. On verra même deux gars remplir les trous dans la piste avec la terre de l’éboulis à côté *___*
On tombe sur une nationale, ça avance tout de suite beaucoup mieux avec du goudron, route large et propre, mais la pluie pointe son nez, on passe en mode étanche mais vu la température on crève sous l'équipement.
Bifurcation pour reprendre une départementale et ça redevient pourri comme au début -__- ça avance quand même, jusqu'à enfin trouver la direction Berat (il faut chercher, vu qu'il n'y a quasi aucun panneau ni signalisation quelconque) et on attaque une piste de plusieurs kilomètres, plutôt bien damée pour une fois et on tient facilement un 60-70km/h. S'enchaine une déviation avec aucun panneau, un « Berat » peint à la bombe bleu sur une glissière de sécu… on arrivera tant bien que mal malgré les bouts de piste à destination à 16h15 !
Pas de chance, pas d'adresse précise pour l'hôtel et des indications proches du néant… ce qui nous fera perdre 2h30 (oui oui…) sous la pluie et avec 200 indications contraires pour trouver enfin « l'hôtel », sorte de centre de colo sans aucun panneau ni indication, avec un numéro de tel indisponible et un « réceptionniste » qui parle seulement Albanais et quelques mots d’Italien.
Après avoir écumé la ville en long et large c'est un gars d'un restaurant qui nous aura aidé jusqu'au bout, en faisant le traducteur.
On pose quelques affaires, on repart faire des courses et le réceptionniste est parti en fermant la boutique on arrivera à rentrer par une fenêtre, pas d'eau chaude voir même pas d'eau… sketch jusqu'au bout décidément… on trouvera les clefs d’une autre chambre où un filet d’eau froide/tiède coule dans la douche, ce sera déjà bien.
On décide de manger dans le resto pour remercier le gars qui nous a aidé, bon choix puisqu'on aura du lapin sauvage avec une salade grecque, très sauvage le lapin, j'en aurais des plombs sous les dents en preuve.
Dodo, demain grosse journée de route pour aller au sud de la Croatie.
L'Albanie est très très sauvage, peu de routes en bon état, peu de passage,… Il faut slalomer entre les trous dans la route et les ânes (transport), moutons, oies,… qui skouatent.
Par contre tous ceux a qui on demande de l'aide sont très sympa et veulent aider au maximum, c'est appréciable.
Samedi 6 septembre :
Au réveil il y a enfin quelqu'un qui parle anglais à l’accueil, ça aurait mieux que la demoiselle soit là dès la veille pour éviter les blagues qu’on a eu…
Objectif : Dubrovnik en fin de journée !
On rejoint les grands axes Albanais assez facilement ce coup ci, moins de piste même si on passe un peu de temps debout sur les cales pieds.
Ils ont construit des voies rapide un peu partout, ça roule plutôt pas mal et on se retrouve à la frontière à 12h30 après avoir mangé.
Et là un sketch de 3h30 commence… impossible de nous laisser sortir d'Albanie / rentrer dans le Monténégro sans les papiers de la bécane de sca, même en négociant comme avant cette fois ci c'est non. Une douanière nous dirige vers un bar-resto pour avoir du wifi, on récupère la carte d'assurance en pdf et on essaie avec ça, on se fait refouler immédiatement…
Je demande le numéro de l'ambassade, on arrive à les joindre mais un samedi l'aide est aussi utile que prévue : débrouillez vous.
Avec un ancien collègue sca réussi a avoir un certificat SIV par mail, on trouvera une imprimante en revenant sur nos pas pour avoir tout en papier puis route vers un autre poste frontière, histoire de recommencer à zéro. Encore des négociations à faire mais avec les papiers le douanier accepte enfin de nous laisser rentrer dans le Monténégro !
Avec tout ça une grosse averse est tombée, la route est humide… on verra bien… finalement la route sèche très vite, c'est enfin du bon bitume et un col arrive, on retrouve les plaisirs des virages sans appréhension
Gros point de vue en arrivant en haut du col avec la mer à perte de vue et le soleil, magnifique.
On longe la côte, la route est bien nulle autour d'un port naturel et on perd beaucoup de temps… mais on gagnera la course contre un bateau de croisière !
On arrive au poste de frontière qu'on franchira super facilement, même pas de contrôle pour le poste de Croatie.
Route jusqu'à Dubrovnick dans la nuit, on arrive en ville pour trouver un endroit o`u dormir, les hôtels sont hors de prix, pleins de gens nous demandent si on veut dormir chez eux… on finira en dehors de la ville pour pas trop cher mais pas de wifi. Retour en ville pour manger + internet, on se couchera tard pour la première fois depuis longtemps.
Dimanche 7 septembre :
On quitte notre super logement, on est direct sur la route de la côte, ultra touristique. Il fait un temps magnifique, grand ciel bleu et les criques se dessinent rapidement.
Belle route qu'on enroule a bon rythme, on passe les deux frontières Serbes/Croates sans même sortir les passeports, désormais on est tranquille puisqu'en UE.
On remonte de Dubrovnick à Zadar, on est largement en avance donc pause baignade pendant 2h, le temps de bronzer,… super !
Après Zadar direction Rijeka pour trouver un endroit ou dormir. On se retrouve sur une route de malade, super revêtement, du pif paf, des longs virages, des épingles larges,… le pied. Les pneus commencent à boulocher, sûrement le poids des bagages :siffle :
Petite pause photo, y'a pas mal de vent… le tuono se renverse avec une bourrasque… Le couvercle d'embro est cassée en bas, on verra si ça fuit ou non demain.
Malgré le coin aride, que des cailloux et quelques arbres on trouve un skouat pour la nuit, repas avec vue sur la mer très plaisant.
Couché 21H30 avec des bourrasques de vents.
Lundi 8 septembre :
Couchés tôt = levé tôt !!
On est parti à 8h, descente du bout de route qu'on avait pris la veille pour dormir et on reprendre la route de la côte, toujours aussi géniale a rouler !
A peine quelques virages et les pneus sont déjà bien maltraités, les paysages sont cool et les routes au top.
On remonte jusqu'à Rijeka assez rapidement, contournement puis nationale à travers la forêt pour aller jusqu'à la frontière qu'on passera facilement, fini la Croatie et place à la Slovénie !
Par hasard on prendra une départementale qui tourne pendant des dizaines et des dizaines de kms, sans grand relief mais ça arrête pas
Dommage qu'il y ait pleins de travaux, ça gâchera un peu le truc…
Dernière départementale, apparemment c'est un col… et quel col annoncé sur les panneaux, on s'y attendait pas et c'est parmi les meilleurs cols qu'on fera du RT. Petite route qui longe la rivière sur plusieurs kms avec un beau revêtement, sympa a voir. Puis on attaque la montée avec une trentaine d'épingles et des virages qui s'enchainent dans tous les sens en plus. Vraiment top, dommage qu'on ai été bouchonné 2 kms par un groupe d'allemands qui se poussaient pas…
Descente beaucoup moins marrante avec une vingtaine d'épingles complètements pavées et pas large, des trous/bosses… on y va mollo, toute façon il est encore tôt (15h30) et on est bientôt arrivé à l'auberge.
On sortira le soir boire un verre et manger, chouette petite ville avec un lac et un château en hauteur. Repas local très bon et copieux, après réflexion je sais pourquoi j’ai pris quelques kilos pendant ce RT ^^
Modifié en dernier par Sharter le sam. 20 sept., 2014 14:35, modifié 2 fois.
V ptit blond...J&B a écrit :C'est plus des routes à chèvres, c'est des routes à Shart'
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A choisir je préfère y rester au fond d'un fossé avec ma brêle et mon cuir...
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Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
Mardi 9 aout :
Dernière étape avant le retour en France, on avait prévu une grosse journée et on s'est fait avoir !
Partis sous le soleil, on fait le plein en Slovénie avant de se retrouver avec l'essence ultra chère en Italie… Un peu de nationale en liaison pour se retrouver dans les Dolomites et on attaque les cols
Les routes sont belles dans l'ensemble, un peu humide le matin sur le premier col donc mollo mais ensuite c'est nickel.
Paysages magnifiques, la cathédrale de pierre des Dolomites, beaucoup de grands rochers en hauteur.
Dans l'après midi ça se couvre et on fera le dernier col sous la pluie, avec de la neige visible sur les sommets.
La route est très longue, malgré les nationales ça tourne tout le temps un peu, plein de villages, beaucoup de circulation donc on avance pas très vite.
Fin de la journée par la route qui longe le lac de Côme à l'ouest, vu le temps couvert pas intéressant et trop de villages pour avancer, pas top.
On arrive à l'auberge à 20h30 après 650 kms, bien fatigués.
Repas dans une pizzeria, une vraie :p pizza avec champignons frais/fromages et panacotta en dessert, excellent.
Un peu galère avec les prises électriques italiennes qui ne sont pas au format européennes, tout le monde skouat dans le foyer.
Conduite des italiens pas si pire, ils ont du se calmer depuis le temps. Bon état des routes et signalisation, juste l'essence un peu trop chère (1,75€ le litre).
Mercredi 10 aout :
Même si on avait décidé de se lever tard, à 8h15 on est au petit dej.
Départ sous un ciel bien gris qui durera jusqu'à 13h mais sans pluie. On descend à Milano pour retrouver les grandes directions, Varana et Aosta pour la partie Italie.
On monte à Courmayeur jusqu'au péage du Mont Blanc pour voir un peu la montagne mais des nuages sont coincés sur les sommets.
On redescend pour prendre le col du Petit Saint Bernard, on passe la frontière et c'est enfin le retour en France.
On évite encore la pluie en rejoignant le Cormet de Roselend malgré quelques gouttes et on fini au dessus de Megève pour dormir chez le cousin de Sca.
Une petite chute sans gravité pour moi, les aléas des dépassements en montagne.
J'aurais presque bouclé mes 10 000 kms en 21 jours, dont 2 jours sans rouler.
Dodo « tard » après un bon ptit resto.
Jeudi 11 aout :
On reprend les motos pour le dernier voyage ensemble avec comme destination l’Ardèche.
On trace plus ou moins tout droit via Flumet-Albertville-Aiguebelle pour faire le col de la Croix de Fer à côté de l’Alpes d’Huez.
Traversée de Grenoble pour rejoindre Villard de Lans et attaquer le Vercors après manger, dommage qu’une portion soit en travaux, on a pas pu faire le RB que j’avais prévu et qui nous faisait faire la plupart des routes. Arrivée en haut du col de la Bataille, encore des nuages et de l’humidité, décidément on aura eu ça dans les Alpes, dans la Transylvanie, en Grèce et dans le Vercors !
On passe Privas et Aubenas, arrivée à Largentière pour rejoindre les 6 autres clampins déjà en Ardèche et super accueil au gite (merci les beaux parents de JEJ, c’était top ).
Le vendredi 11 sera une journée repos, glandouillage le matin à part un démontage/réglage d’embro sur le SV de Jimmy sur lequel j’aurais le privilège de faire un tour C’est incroyable comme bécane y’a pas à dire… :gene :
Route vers le gite pour le mini rasso qui sera génial !!
En conclusion on aura fait 10 500 kms environ de chez nous jusqu’en Ardèche, 12 200 kms jusque chez moi avec le pneu arrière changé à Clermont Ferrand (arrivé sur la ferraille…) et le pneu avant bien attaqué.
Niveau budget c’est largement honnête pour 22 jours et le kilométrage, à travers 12 pays d’Europe sans compter la France, des dizaines et des dizaines de cols, des paysages magnifiques, du soleil et de la chaleur, quelques gouttes de pluies, des grosses bananes en arrivant dans des lieux,…
Pas de grosse galère mis à part les frontières sans papiers, on aura réussi à trouver des skouats pour dormir sans trop de difficultés, pleins de gens sympa pour nous aider, on est quand même bien accueilli !
Des pays à retenir pour y retourner, d’autres moins… Belle découverte avec la Slovénie et surtout, surtout la Croatie
La Bulgarie à faire pour le massif des Balkans, sur la carte ça a l’air génial !
Grèce à visiter absolument mais pas forcément en moto, les paysages sont magiques mais les routes tellement stressantes vu comment ça glisse que bon…
Albanie et Monténégro pas obligatoire… on s’en serait passé si c’était pas sur la route.
Serbie et Bosnie qu’on a à peine traversé mais du potentiel en vue, avec mention spéciale pour Belgrade, superbe ville que j’ai beaucoup apprécié visiter même rapidement.
Toutes les Alpes en Italie/Suisse/Autriche exceptionnelles et des routes de malade, c’est pas un scoop ^^
Et enfin la Turquie, pays largement développé qu’il faudrait visiter à l’est désormais, un gars rencontré sur la route nous a dit que c’était vraiment beau mais à faire avec autre chose qu’un tuono apparemment x)
Au final le réseau routier français n’a absolument rien à envier aux autres, et de loin !! Tant l’état des routes que les panneaux de direction, le numérotage des routes jusqu’aux plus petites, les indications de travaux,… on est bien loti. Manque juste le passage à l’orange des feux avant le vert (ou le décompte des secondes) et des vignettes payantes à l’année pour les autoroutes comme dans beaucoup d’autres pays, c’est vraiment top (et beaucoup moins cher, style la suisse à 33€… l’année… pour tout le réseau…).
Attentions aux préjugés, même si beaucoup beaucoup de clichés sont vrais (exemples nombreux en Roumanie), c’est pas le Tiers Monde dans les pays hein ! Ça se développe à grande vitesse et ils sont immédiatement à la pointe au lieu d’évoluer tranquillement. Exemple en Albanie à Berat, alors qu’ils ont pas de route pour traverser la ville (65 000 habitants tout de même) le gars sort son smartphone et allume googlemaps pour trouver l’hôtel !
On aura eu de la chance dans l’ensemble, beau temps, pas trop perdu, les itinéraires bien fichu, merci Sca d’avoir passé du temps sur la préparation !
A recommencer sans hésiter… rendez vous l’an prochain
Dernière étape avant le retour en France, on avait prévu une grosse journée et on s'est fait avoir !
Partis sous le soleil, on fait le plein en Slovénie avant de se retrouver avec l'essence ultra chère en Italie… Un peu de nationale en liaison pour se retrouver dans les Dolomites et on attaque les cols
Les routes sont belles dans l'ensemble, un peu humide le matin sur le premier col donc mollo mais ensuite c'est nickel.
Paysages magnifiques, la cathédrale de pierre des Dolomites, beaucoup de grands rochers en hauteur.
Dans l'après midi ça se couvre et on fera le dernier col sous la pluie, avec de la neige visible sur les sommets.
La route est très longue, malgré les nationales ça tourne tout le temps un peu, plein de villages, beaucoup de circulation donc on avance pas très vite.
Fin de la journée par la route qui longe le lac de Côme à l'ouest, vu le temps couvert pas intéressant et trop de villages pour avancer, pas top.
On arrive à l'auberge à 20h30 après 650 kms, bien fatigués.
Repas dans une pizzeria, une vraie :p pizza avec champignons frais/fromages et panacotta en dessert, excellent.
Un peu galère avec les prises électriques italiennes qui ne sont pas au format européennes, tout le monde skouat dans le foyer.
Conduite des italiens pas si pire, ils ont du se calmer depuis le temps. Bon état des routes et signalisation, juste l'essence un peu trop chère (1,75€ le litre).
Mercredi 10 aout :
Même si on avait décidé de se lever tard, à 8h15 on est au petit dej.
Départ sous un ciel bien gris qui durera jusqu'à 13h mais sans pluie. On descend à Milano pour retrouver les grandes directions, Varana et Aosta pour la partie Italie.
On monte à Courmayeur jusqu'au péage du Mont Blanc pour voir un peu la montagne mais des nuages sont coincés sur les sommets.
On redescend pour prendre le col du Petit Saint Bernard, on passe la frontière et c'est enfin le retour en France.
On évite encore la pluie en rejoignant le Cormet de Roselend malgré quelques gouttes et on fini au dessus de Megève pour dormir chez le cousin de Sca.
Une petite chute sans gravité pour moi, les aléas des dépassements en montagne.
J'aurais presque bouclé mes 10 000 kms en 21 jours, dont 2 jours sans rouler.
Dodo « tard » après un bon ptit resto.
Jeudi 11 aout :
On reprend les motos pour le dernier voyage ensemble avec comme destination l’Ardèche.
On trace plus ou moins tout droit via Flumet-Albertville-Aiguebelle pour faire le col de la Croix de Fer à côté de l’Alpes d’Huez.
Traversée de Grenoble pour rejoindre Villard de Lans et attaquer le Vercors après manger, dommage qu’une portion soit en travaux, on a pas pu faire le RB que j’avais prévu et qui nous faisait faire la plupart des routes. Arrivée en haut du col de la Bataille, encore des nuages et de l’humidité, décidément on aura eu ça dans les Alpes, dans la Transylvanie, en Grèce et dans le Vercors !
On passe Privas et Aubenas, arrivée à Largentière pour rejoindre les 6 autres clampins déjà en Ardèche et super accueil au gite (merci les beaux parents de JEJ, c’était top ).
Le vendredi 11 sera une journée repos, glandouillage le matin à part un démontage/réglage d’embro sur le SV de Jimmy sur lequel j’aurais le privilège de faire un tour C’est incroyable comme bécane y’a pas à dire… :gene :
Route vers le gite pour le mini rasso qui sera génial !!
En conclusion on aura fait 10 500 kms environ de chez nous jusqu’en Ardèche, 12 200 kms jusque chez moi avec le pneu arrière changé à Clermont Ferrand (arrivé sur la ferraille…) et le pneu avant bien attaqué.
Niveau budget c’est largement honnête pour 22 jours et le kilométrage, à travers 12 pays d’Europe sans compter la France, des dizaines et des dizaines de cols, des paysages magnifiques, du soleil et de la chaleur, quelques gouttes de pluies, des grosses bananes en arrivant dans des lieux,…
Pas de grosse galère mis à part les frontières sans papiers, on aura réussi à trouver des skouats pour dormir sans trop de difficultés, pleins de gens sympa pour nous aider, on est quand même bien accueilli !
Des pays à retenir pour y retourner, d’autres moins… Belle découverte avec la Slovénie et surtout, surtout la Croatie
La Bulgarie à faire pour le massif des Balkans, sur la carte ça a l’air génial !
Grèce à visiter absolument mais pas forcément en moto, les paysages sont magiques mais les routes tellement stressantes vu comment ça glisse que bon…
Albanie et Monténégro pas obligatoire… on s’en serait passé si c’était pas sur la route.
Serbie et Bosnie qu’on a à peine traversé mais du potentiel en vue, avec mention spéciale pour Belgrade, superbe ville que j’ai beaucoup apprécié visiter même rapidement.
Toutes les Alpes en Italie/Suisse/Autriche exceptionnelles et des routes de malade, c’est pas un scoop ^^
Et enfin la Turquie, pays largement développé qu’il faudrait visiter à l’est désormais, un gars rencontré sur la route nous a dit que c’était vraiment beau mais à faire avec autre chose qu’un tuono apparemment x)
Au final le réseau routier français n’a absolument rien à envier aux autres, et de loin !! Tant l’état des routes que les panneaux de direction, le numérotage des routes jusqu’aux plus petites, les indications de travaux,… on est bien loti. Manque juste le passage à l’orange des feux avant le vert (ou le décompte des secondes) et des vignettes payantes à l’année pour les autoroutes comme dans beaucoup d’autres pays, c’est vraiment top (et beaucoup moins cher, style la suisse à 33€… l’année… pour tout le réseau…).
Attentions aux préjugés, même si beaucoup beaucoup de clichés sont vrais (exemples nombreux en Roumanie), c’est pas le Tiers Monde dans les pays hein ! Ça se développe à grande vitesse et ils sont immédiatement à la pointe au lieu d’évoluer tranquillement. Exemple en Albanie à Berat, alors qu’ils ont pas de route pour traverser la ville (65 000 habitants tout de même) le gars sort son smartphone et allume googlemaps pour trouver l’hôtel !
On aura eu de la chance dans l’ensemble, beau temps, pas trop perdu, les itinéraires bien fichu, merci Sca d’avoir passé du temps sur la préparation !
A recommencer sans hésiter… rendez vous l’an prochain
Modifié en dernier par Sharter le sam. 20 sept., 2014 1:19, modifié 1 fois.
V ptit blond...J&B a écrit :C'est plus des routes à chèvres, c'est des routes à Shart'
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- Sharter
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Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
Bonne lecture
C'est le compte rendu brut que j'ai écrit jour après jour, à peine modifié les phrases pour que ce soit moins texto.
Désolé pour ceux qui ont pas une bonne connexion mais c'est tout sur la même page
Ceux qui veulent voir l'intégralité des photos, suivez le lien : https://plus.google.com/photos/11346928 ... 0rGe442XLw
J'en oublie sûrement mais y'a tellement de choses à raconter...
Pareil pour les photos, on a pas eu le temps de s'arrêter toutes les 5 minutes donc il manque les photos des pistes en Roumanie/Albanie par exemple.
V
C'est le compte rendu brut que j'ai écrit jour après jour, à peine modifié les phrases pour que ce soit moins texto.
Désolé pour ceux qui ont pas une bonne connexion mais c'est tout sur la même page
Ceux qui veulent voir l'intégralité des photos, suivez le lien : https://plus.google.com/photos/11346928 ... 0rGe442XLw
J'en oublie sûrement mais y'a tellement de choses à raconter...
Pareil pour les photos, on a pas eu le temps de s'arrêter toutes les 5 minutes donc il manque les photos des pistes en Roumanie/Albanie par exemple.
V
V ptit blond...J&B a écrit :C'est plus des routes à chèvres, c'est des routes à Shart'
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Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
Bordel...1h30 pour tout lire... Mais la vache. Des étoiles pleins les yeux.. Feloche a vous deux les gars !
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Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
Merci pour ce super CR
J&B a écrit :Te fie pas à Sentenza il roule comme un gros porc ...
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Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
Putain ça c'est du CR de compet !
Océ a écrit : Parce que Nico m’a rempli
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Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
Beau cr, comme promis
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Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
J'en suis arrivé au coup de la cigogne, assassin!
Par contre le mec en SD, c'était pas meuhbat ?
Par contre le mec en SD, c'était pas meuhbat ?
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Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
Super CR 30 min pour tout lire
Par contre tu feras gaffe, t'as mis 2 fois le coin bacchus (avant et après les 3 photos), et début septembre t'as repassé toutes les dates en aout.
Sacré trip, mais perso je le ferais pas, déjà que je voyage pas des masses
Par contre tu feras gaffe, t'as mis 2 fois le coin bacchus (avant et après les 3 photos), et début septembre t'as repassé toutes les dates en aout.
Sacré trip, mais perso je le ferais pas, déjà que je voyage pas des masses
"Le con ne sait pas qu'il est con, le connard, lui, il le fait exprès !"
"Une moto qui ne roule pas est une moto qui meurt, les miennes sont immortelles !"
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Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
Sympa le CR et y'a pas à chier les binanotes c'est tous des (que ce soit Sca qui oublie ces papiers, ou shart qui fait 100 bornes pour chercher un distributeur)
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Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
Super CR complet et bien illustré
J'aimerais bien faire un trip similaire mais plus court
J'aimerais bien faire un trip similaire mais plus court
JEJ a écrit :Ce président est énorme
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Re: New Road Trip de fouuuuu 21 aout - 15 septembre
Donc pas similaire ?loïc95 a écrit :J'aimerais bien faire un trip similaire mais plus court