[RALLYE] Championnat de France des Rallyes Routiers 2022
- JEJ
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[RALLYE] Championnat de France des Rallyes Routiers 2021
Alors ce rallye @Titounecsn, ça a donné quoi ?
Appel de phare à tous mes frères motards de France et de Navarre.
- Titounecsn
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[RALLYE] Championnat de France des Rallyes Routiers 2022
C'était top !
L'ES sur le Bugatti avec le départ en grille c'est juste oufissime ! quand t'es dans la mêlée a la chicane Dunlop tu fais pas le fier, mais après c'est énorme de se dire "dans 1 semaine il y aura un pilote de GP exactement à ma place sur la grille !"
Et après le routier et les spéciales étaient top !
Je finis 43e, 138 partant, 87 classés il me semble. Et je fais 2e du Trophée Européen.
Bref c'était un super we avec du beau temps, des copains, de la belle moto et quelques mini galères mais ça passe
L'ES sur le Bugatti avec le départ en grille c'est juste oufissime ! quand t'es dans la mêlée a la chicane Dunlop tu fais pas le fier, mais après c'est énorme de se dire "dans 1 semaine il y aura un pilote de GP exactement à ma place sur la grille !"
Et après le routier et les spéciales étaient top !
Je finis 43e, 138 partant, 87 classés il me semble. Et je fais 2e du Trophée Européen.
Bref c'était un super we avec du beau temps, des copains, de la belle moto et quelques mini galères mais ça passe
- Leenox
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87 sur 138, ça dégraisse fort !
JEJ a écrit : je n'ai pas eu ce qu'il fallait dans le pantalon !
- Titounecsn
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Une petite 20aine ne faisait pas la nuit (les anciennes, et quelques newbee qui ne veulent pas se lancer direct avec la nuit) et pour le reste pas mal d'abandons oui (trop de jardinages, soucis mécaniques/électriques, chutes, fatigue....).
- JEJ
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Génial, hâte de lire le CR !
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- Titounecsn
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Allez, on rechausse pour une nouvelle saison [yeah]
Comme on a bien pris notre pied en 2021, on se relance en 2022. Mais cette année on a de nouvelles ambitions : faire valoir nos résultats de 2021 pour aller chercher 2-3 partenaires en 2022 et confirmer nos résultats 2021 (1er Trophée Européen pour moi et 2e Trophée Européen et 3e féminine pour Morgane); mais également faire vivre et valoriser notre nouvelle association: le Team Rallye Routier Suisse pour promouvoir un peu la discipline en Suisse où c'est quasi inconnu.
Bref, cette année le Championnat de France des Rallyes Routiers c'est 6 épreuves de mai à octobre -> une par mois. Et c'est aussi avec une nouvelle moto puisque je me sépare de la Street'Toune pour rouler avec Williamine [yeah]
- Rallye de la Sarthe (72)
- Rallye de l'Ain (01)
- Rallye du Dourdou (12)
- Rallye des Charentes (16)
- Rallye des Coteaux (07)
- Rallye du Beaujolais (69)
[size=14pt]Rallye de la Sarthe - 08 Mai 2022[/size]
On change pas une équipe qui gagne, on attaque une fois de plus la saison par le Rallye de la Sarthe. Sauf que celui-ci connait passablement de changements par rapport à la version 2021.
- Le Grand Lucé devient ville hôte (alors que 2021 c'était la Suze sur Sarthe qui était ville hôte, et Le Grand Lucé ville étape). Ca simplifie pas mal de chose niveau logistique, même si on perd notre hébergement/restaurant chez mon oncle et ma tante qui habitent à 5km de La Suze. (spamafote)
- Pas de couvre feu, donc nous aurons une étape de jour ET une étape de nuit.
- C'est le retour de la spéciale sur le Bugatti [bave]
Mercredi :
Départ après le boulot, 6h15 de route, arrivée vers 23h30, dépliage de tente, gonflage de matelas, dodo.
Jeudi :
Réveil 9h, on décharge les motos, on installe le paddock, on va faire des courses... il est déjà midi Bon, repas rapide et en route pour les recos des spéciales.
On pars déjà sur celle de Lhomme qui est la plus longue. Le début est très technique et raide (pentu), la 2nde partie est très (très) rapide. On fait quelques passages en voiture, pour bien mémoriser, avec quelques virages particuliers où nous sortons regarder le revêtement, les bosses, les trous etc... Nous filons ensuite sur l'ES de Bessé sur Braye qui semble plus technique et couillue, avec un virage à 90° qui dessert une grosse descente qui serpente entre des maisons Mamamia, va falloir poser les burnes sur le réservoir !
Même stratégie, quelques passages en voiture et quelques analyses à pied; puis retour sur le paddock car Morgane a un RDV téléphonique pour son avenir à 17h. J'en profite pour faire quelques bricoles de dernières minutes sur les motos.
En fin de journée on file à moto chez mon oncle et ma tante pour l'apéro (au sirop (spamafote) ) et le repas (à l'eau (spamafote) ). On profite du retour de nuit pour peaufiner le réglage des feux additionnels... sauf que ;D ... au bout de 300m, paf, les additionnels de Morgane se coupent et ne veulent plus rien savoir [sifflote] On rentre donc à la lueur de mes additionnels et Morgane me suce la roue pour profiter de mon éclairage.
Vendredi :
Réveil, petit dej, et une dame passe sur le paddock avec une cagette de pain frais: "Intermarché est ravi que le Grand Lucé accueille le rallye, alors ils offrent des baguettes aux pilotes du paddock" Mais trop bien! Et trop sympa ça! Donc petit dej au pain frais [bave2] puis nous partons refaire un tour sur les spéciales.
Depuis cette année, les recos en voiture sont interdites le vendredi pour laisser le champ libre aux organisateurs pour balayer les spéciales (sans tout repourrir en croisant dans le bas côté) et installer les protections. Nous y allons donc avec les vélos sur la voiture.
Un A/R dans chaque spéciale à vélo nous permet de bien nous rendre compte du dénivelé (où ça monte, où ça descend) et comment se présentent les virages. J'ai trouvé que c'était un excellent complément aux recos en voiture qui permettent elles de retenir l'enchainement des virages.
Retour au paddock et après le repas, nous nous préparons à aller au contrôle administratif et technique. C'est sympa, on voit qu'on commence vraiment à faire partie de la grande famille du rallye. On retrouve ceux avec qui on a partagé un bout de la saison l'an passé, les top pilotes qui viennent nous voir pour discuter un bout, les officiels qui nous appellent par notre prénom etc... c'est vraiment sympa.
Contrôles sans histoire, les motos et équipement passent sans soucis, ma Williamine a vraiment de la gueule avec les numéros de course [coeur]
La journée se termine tranquillement par du manouchage électrique pour faire fonctionner les feux de Morgane (si ça claque avec un fusible 10A, je vous assure qu'elle n'a pas été emmerdée avec un 15A [sifflote] ), un apéro en faisant le tour du paddok pour tchatcher avec les uns et les autres, puis briefing (retardé de 19 à 20h pour cause de "ils sont à la bourre au CT"). Repas et dodo tôt parce que demain sera une grosse journée.
Samedi :
Réveil 6h20, ça caille et il y a de l'humidité mais il fait grand beau. Grattage de couilles, petit dej, derniers préparatifs et on s'habille. D'abord la botte gauche, toujours la botte gauche... et une gorgée de thé chaud, puis la botte droite... (bon ok, dans ma tête c'est une super parodie de Zizou dans la vieille pub Volvic, mais seulement dans ma tête (mdr) ).
7h10 je suis prêt, ça pique, mais quand faut y aller... %) Je dois être à 07:17:30 en prégrille dans le centre ville. Ca y'est, on y est, la saison est lancée!
En prégrille on retrouve quelques copains de la saison passée. Je roulerai derrière Thomas Jarnac avec qui j'avais eu l'occasion de partager un bon bout de routier aux coteaux en 2019 et aux coteaux et Charente 2021. Il a quitté sa Duke 390 pour passer sur la 790. ça va rouler ! Je suis aussi un peu derrière Gilles et Cyrille avec qui j'ai pas mal roulé en 2021. C'est cool de revoir les copains pas trop loin !
7:27:30 c'est parti ! Je passe sur le tapis, le speaker m'annonce, je prends mon carton de pointage, calcule mon temps et en route! Le RB tire assez direct en direction du Mans. Je rejoins assez vite Thomas et Fabrice qui le précède. Arrivé vers le Mans on rattrape également Gilles et Cyrille. Fait pas chaud, je suis content d'être parti avec mes gants mi-saison. L'arrivée au Bugatti me met le sourire. Je vais enfin poser mes roues sur ce magnifique circuit [bave2]
Par contre le roadbook à l'intérieur du circuit .... (mdr) ça jardine de partout pour trouver par où passer ! ;D
On passe le CH à l'heure.
Les élites et Maxi Rallyes sont en prégrille. On prend le temps d'aller pisser, quelques clics par ci par là pour raffermir les suspensions, passage de l'airbag en mode piste, changement de gants, dépôt de la sacoche de réservoir et du roadbook.
La première série part pour le tour de reco. On nous appelle en prégrille avec un ordre assez surprenant.... bref, je partirai 3e ligne, tout à droite.
On regarde le départ de la première série et le 1er passage devant les stands à la fin de leur premier tour, puis on a un petit briefing sur comment ça va se passer.
Allez, c'est à nous de jouer. Je commence à avoir le trouillomètre à zéro. J'ai à nouveau envie de pisser, mais c'est trop tard... Et je sais que c'est dû au stress [ninjas]
Allez c'est parti, on s'élance pour un tour de reco. Malgré les quelques vidéos matées sur youteube et le super "un tour au Mans" de caillou lu plusieurs fois, en prenant des notes sur un dessin du tracé; je me sens assez perdu. Les distances ne sont pas du tout comme je l'avais imaginé. En fait je visualisais ce circuit bien plus grand qu'en réalité, et suis presque déçu par la taille de ce circuit mythique %)
On se place en grille. Je repère bien ma place et m'arrête scrupuleusement au milieu de la case, le pneu au ras du trait de peinture. Pfiou! J'imagine un instant ce que ça doit faire quand les tribunes ont pleines et qu'on est pilote de GP [bave] J'ai un frisson. Je vérifie que j'ai bien mis la première, le mode track. Le commissaire de piste fait partir la première ligne, puis la seconde, puis c'est à nous. C'est parti pour un tour de chauffe. Je m'applique à chauffer les pneus avec de grandes accélérations et de grands freinages bien droit. Je mémorise les virages, les rapports à engager. Le tour passe super trop vite, et je me replace sur la grille. La tension monte encore un peu. Il doit être environ 8h30, il ne fait pas trop chaud. Tout le monde est placé sur la grille. Je fixe le commissaire tout devant avec son drapeau rouge tendu. J'ai 11 pilotes devant mois, environ 30/35 derrière. Mon premier départ en grille. Je me remémore le conseil de Bruno Schiltz le WE dernier: "t'es en course, c'est chacun pour sa peau. Tu choisis ta traj et les autres derrière s'adapteront".
Le commissaire s'écarte du milieu de la piste. Les feux s'allument. Je ne vois plus que les feux. Je tourne la poignée de gaz, l'embrayage tiré à mort. Au fond de moi j'ai peur. Les moteurs vrombissent autour de moi. Les feux s'éteignent. Je lâche l'embrayage trop doucement. La peur de caler et de me faire découper sans doute. ça passe à gauche, beaucoup à gauche. ça passe aussi à droite. Mais bordel, réveille toi et soude! [pascontent2] Je suis gaz en grand et me voilà déjà propulsé à la chicane Dunlop. Là j'en mène pas large. On est au moins 6 de front, j'essaie de me frayer un passage entre 2 motos, mais un mec surgit à ma gauche. J'écarte à droite instinctivement mais je vois une roue se pointer. Je reprends les freins, ça bascule dans le paf à droite. On est toujours debout, mais beaucoup trop nombreux sur cette piste pour la largeur qu'elle fait !
Je redresse, ça continue de passer. On plonge dans le droite en descente, toujours aussi nombreux. J'ai profondément peur de taper un autre pilote ou de me faire embarquer la roue arrière. Mais qu'est ce que je fous là ?!? Je reste sur ma traj, sur l'angle, et sors du virage tel un miraculé. ça continue à passer de partout. Mais bordel Titoune, t'es un pistard, tu devrais t'en sortir quand même! Je continue à me faire passer par des balles, mais à en doubler quelques uns aux freins. Whaou, j'ai du mal à réaliser ce qu'il se passe, trop d'infos pour mon cerveau! Après quelques virages, les écarts se font et la piste s'élargit dans mon esprit. Putain, c'est intense ces départs
Je suce la roue d'un 1200 GS en me disant "mais WTF ?!? il avionne cet enculé!" Et là je me souviens avoir discuté avec le mec au CT, il a un passif en promosport et doit donc connaitre la piste par coeur, tandis que je la découvre, que je n'ai aucun point de repère. On se chasse pendant 2 tours, puis j'arrive à le prendre définitivement sur un freinage tardif et ne le reverrais plus repasser devant. Pendant ce temps je me bas également avec Christophe Overnet (champion de France 2010 des RR, et multiple vainqueur de la catégorie vétérans). Il roule en Husaberg 500. Il freine biiiien plus tard que moi, mais je le reprend au moteur dans chaque bout de droit. Il me redouble à chaque freinage et je le reprend à chaque bout de droit. Je passe la ligne d'arrivée... et merde, pas de damier?!? Il reste un tour ! C'est tellement intense que je ne sais plus compter jusqu'à 4!
Je finis le dernier tour avec une piste à peu près claire et m'applique à freiner plus tard, passer plus vite, forcer la position pour pas trop taper dans les pneus route, souder à fond dès que je peux... dernier passage dans le raccordement, ligne droite, soude, damier, respire! C'est 4 tours, mais c'est d'une intensité!
Dans le tour de décélération je rattrape Pierre Stefan sur sa 790 Duke. On fait le tour ensemble en saluant les commissaires à chaque poste, comme des vrais pilotes.
C'est un rêve de gosse qui s'est réalisé: j'ai fait une course sur le Bugatti [amoureux]
On sort de la piste et on est placé en pitlane en attenant de passer le CH en sortie. Je récupère mon roadbook, ma sacoche de réservoir, retire les clics sur la fourche et l'amorto. Pouah, j'ai du al à me remettre de mes émotions :-X [bave]
CH de sortie, on a 25min pour faire une petite assistance et rejoindre le pôle Le Mans Moto à 4km du circuit. Comme je n'ai pas d'assistance avec moi, je m'arrête vers les gens du CORRC (le motoclub où je suis licencié cette année). Je refais la pression des pneus et partage mes sensations avec Thomas Jarnac.
Puis on repars ensemble pour sortir du circuit. Il y a des semis Tech3 et HRC garées sur le paddock, qui attendent sagement le GP de France dans une semaine. Là je réalise que pile à ma place sur la grille il y aura un pilote moto GP dans une semaine
On sort du circuit et on file au pole moto en suivant le RB. On pointe à l'heure au CH. On gare les motos et là commence une longue attente. C'est un parc de regroupement, afin de laisser le temps de faire passer les 5 séries sur le Bugatti, et que les commissaires + bénévoles des CH partent sur les spéciales en vue du prologue.
On passe quasi 1h30 à refaire le monde entre motards, en buvant un café. Quand les side car commencent à arriver, les plaques jaunes (élites) commence à repartie. On se met dans la file pour passer au CH à notre tour, et c'est reparti.
Le routier pour rentrer au Grand Lucé est sans grandes surprises; mais assez bucolique. On rentre par le chemin des écoliers.
Je pointe à l'heure au CH et c'est parti pour environ 20min d'assistance (y compris le temps de rejoindre le paddock et de retourner au départ).
Là on va attaquer le prologue à proprement parler, celui qui te fait passer dans les spéciales "pour du beurre".
Après quelques kilomètres sous un bon rythme je rattrape quelques motards devant moi. On fait la nav' ensemble et on pointe à l'heure au CH de la spéciale de Bessé sur Braye. Pipi, nettoyage de visière (Ils ont dû avoir une promo sur les insectes volants en Sarthe! ), RAZ du trip, avancée au Roadbook à la fin de l'ES et c'est à mon tour.
Eric, le directeur de spéciale me prévient "Comme d'hab, j'annonce 10s, le décompte à partir de 5s... mais pas de claque sur le cul au prologue". (mdr) Eric c'est le directeur de spéciale connu sur tout le championnat pour sa petite claque sur le cul au départ de l'ES
5-4-3-2-1-Gaz! Au premier freinage l'ABS se déclenche :-X Idem au deuxième.... Whabowdel va falloir mettre le mode track sinon ça va pas faire!
Sauf que pour passer en track il faut que la moto soit immobilisée. Bon.. ça attendra la prochaine spéciale!
Je galère méchamment comme prévu dans le pifpafintersectionbizarre que j'ai toujours pas compris comment le prendre. Je prends une bonne dose d'adrénaline dans la courbe en descente avec l'herbe au milieu, j'arrive au point critique du 90° droit qui dessert la descente raide qui serpente entre les maisons, j'écrase le frein arrière pour inscrire la moto et ça descend pas mal, moins peur qu'à vélo!
Ca remonte en face, ça déleste un peu de l'avant par moments... j'arrive au bout de l'ES et wahou, va falloir freiner fort passé la ligne d'arrivée car il y a un virage qui se présente vite!
Je reprends mes esprits, arrêt au point stop, et je repars sur le routier qui nous amène sur l'ES de Lhomme, la rapide.
RAS sur le parcours.
En arrivant au CH il y a un peu de monde qui attend au départ. Ca a du chuter dans le prologue (spamafote)
Petit rituel, je pense au mode Track'Connard et là ça se passe bien mieux.
5-4-3-2-1-Gaz! [broap]
Je me couche sur la moto pour pas cabrer, je claque la 2, la 3, gros freinage, l'arrière balaie un peu, je kiffe! Je tombe la 2, 90 gauche et on attaque une grosse montée qui serpente. Quand je vois les vignes, je coupe et freine, me jette dans la gauche... bon, il peut passer vachement plus fort celui là, c'est noté! Je serpente sur la route sinueuse, là c'est quasi droit, soude jusqu'à voir l'arbre blanc, coupe, 90 gauche gravillons... mais moins qu'en recos. Bien! [super]
Je reprends la poignée de gaz, grange rouge, freins, véranda pif paf... putain je suis à l'arrêt! Viticulteur (oui oui dans la Sarthe!), droite, gaz, gauche, gaz, droite, droite, gaaaz! Public, virage à droite et full gaz! Je sens l'avant qui déleste sur l'angle, c'est trop bon! Je vois au loin un duo sur une 790 Duke. Je vais me les farcir! Je longe la forêt en essayant de garder gaz en grand (pas réussi #cacaculotte); gros freins, le 90 gauche qui referme, et re-full-gaz [bave2] je tire la 3, la 4, freine en rétrogradant, sors le genou pour le double gauche. Fiou il peut passer super fort en fait celui là! Redresse, droite, légère cassure en descente, full gaz ça déleste encore, ligne d'arrivée je suis dans le cul du 790 [bave] Trop bien!
Arrivé au point stop, on nous signal qu'il faut aller tout doux, une jument est prête à mettre bas alors il faut pas la stresser
Premier jardinage, je loupe l'intersection à la sortie du point stop. Demi tour 100m plus loin et c'est tout bon.
Retour au Grand Lucé, à l'heure au CH. On a 45min d'assistance, parfait!
La moto en premier: je refais le plein, je change le RB pour mettre celui de l'après midi, nettoyage de la visière, et je peux attaquer à manger rapidement. Sympa, Intermarché nous a encore déposé une baguette sur la table [applaudi]
A peine le repas avalé que je repars en prégrille pour une vraie boucle, une avec les spéciales qui comptent. [bave2]
Sur la place du Grand Lucé il y a la fanfare locale qui joue. C'est chouette ça met un bon air de fête!
Allez c'est parti pour de vrai [yeah]
La première boucle suit le même tracé que le prologue. Je tartine un peu pour rejoindre mes prédécesseurs. Après quelques km de nav' en solitaire je rejoins le petit groupe. Navigation bon train où nous nous relayons pour rejoindre l'ES de Bessé sur Braye avec quelques minutes d'avance.
Là c'est pour de vrai.
En attendant mon heure de pointage, le petit rituel se met en place : le petit pipi, nettoyage de la visière, mode track, RAZ du tripmaster et sur la moto, petit coup de flotte et c'est le moment de passer le CH. Je passe à l'heure et me présente au départ de l'ES. Je récupère mon petit carton. Eric le directeur de spéciale m'annonce mon heure de départ... qui ne correspond pas avec celui que la table vient de me donner. Je le fais remarquer. Là il se tourne vers la table "Ca marche pas ! pourquoi vous avez donné cette heure-là? Il a demandé 1min avec le pilote devant ? non ? Vous avez merdé là ! Donnez une nouvelle heure de départ !"
Bon bref avec tout ça j'ai 2min d'écart avec Thomas parti devant moi. Ajoutons à ça les 15s qu'il va me coller en ES, je suis bon pour naviguer en solo jusqu'au prochain CH %). Allez, c'est pas grave. On se reconcentre...
15s, je ferme la visière
5s, je monte un peu les gaz... 4-3-2-1- claque sur le cul Gaz!
Là ça se passe pas trop mal. Je corrige 2-3 trucs qui n'allaient pas du tout au prologue. Toujours cette intersection de merde que j'arrive pas à prendre.... je me force à ouvrir EN GRAND dès que je peux, même si j'ai peur [sifflote]
Arrivé à l'épingle avec du public je freine trop tôt, remet un coup de gaz, refreine, passe en 2nde, ai du mal à m'extraire du virage... allez c'est pas grave, on s'y remet !
Arrivé au point stop, j'ai chaud... et je sais que je vais naviguer seul.
La nav' se passe pas mal, j'arrive rapidement à me calmer en sortie d'ES pour rouler sereinement.
Je rejoins mes compères un peu avant l'ES de Lhomme.
Là, même rituel avec le départ. Puis vient mon tour. Au freinage du 1er gauche, je sens la moto qui bouge, l'ABS arrière qui se déclenche... le pneu qui crisse. Même en mode track il est assez intrusif derrière (spamafote)
Je fais un peu de merde sur quelques virages, mais je comprends pas mal de trucs dans cette ES, notamment comment déclencher les virages intersections au frein arrière. Puis la fin se fait full gaz, et ça j'aime! [bave]
Cette fois je ne me fais pas surprendre et prends la bonne intersection après le point Stop.
Le retour au bercail se passe sans surprise et je pointe à l'heure au CH.
Je claque une assistance assez rapide pour avoir le temps de me poser un peu. Plein d'essence, nettoyage visière, jus de fruit et je me paie même le luxe d'être 5min en avance au CH de départ, prêt à pointer à l'heure.
La 2nde boucle est plus piégeuse. Je navigue pas mal tout seul ou ouvre pour quelques concurrents repêchés après jardinage. Le CH intermédiaire est accessible ne timing mais faut pas traîner (j'arrive au CH avec seulement 1'30 d'avance, faudra pas trainer la nuit). Pointage à l'heure et c'est reparti pour rejoindre Thomas et Seb rapidement en direction de l'ES de Bessé où je pointerai à l'heure. L'ES se passe pas mal, je suis assez content de ma prestation.
Au bout je reprend la nav tout seul. Je me crache un peu dans les mains pour rejoindre mes compères, ce que je ferai au bout d'une 15aine de km. Il y a eu des moments de solitude, notamment à un moment où j'ai eu une seconde d'hésitation sur une case. S'en est suivi un tronçon de 5km avant la case suivante. Qu'est ce que j'ai été heureux de tomber sur ce transfo EDF indiqué sur le RB [yeah]
Je rejoins donc les copains avant l'ES de Lhomme. Je pointe dans le temps imparti.
Petit rituel habituel, t'as compris.
Au moment de partir, 20s - 15s - 10s... j'entends la radio grésiller "chute au poste 14". Interruption de spéciale. Un gars s'est sorti entre 2 postes de commissaires. Le temps que le commissaire aille voir comment vont le pilote et la moto, la course est interrompue. J'attends 3-4 bonnes minutes, le concurrent a pu repartir. C'est à mon tour de repartir, pneus froids, les copains loin devant.
On reprend la procédure de départ.
L'ES se passe plutôt bien même si au premier freinage et 1ère réaccèl sur l'angle j'en ai pas mené très large ^^
Je sens que je m'améliore à chaque passage, et que des points se débloquent les uns après les autres. Et cette fin d'ES gaz en grand [bave2] Avec les amorces de wheeling... franchement je prends mon pied!
RAS sur la fin routier, si ce n'est que c'est la première fois que j'ai 3 contrôles de passage tamponnés sur un carton Ils aiment ça les CP dans la Sarthe (mdr)
Retour au bercail, assistance assez longue. On a 1h20 de mémoire. Le temps de mettre le RB de l'étape de nuit, plein de carburant, nettoyage de la visière, montage des additionnels ; puis on a même le temps de faire chauffer une boite de raviolis pour manger chaud [yeah] Grand luxe!
Allez, c’est reparti pour un tour. Comme on est mi mai, dans le Graaaaaand Ouest, le soleil se couche tard. Et comme on a quand même attaqué tôt ce matin, les organisateurs ne jouent pas trop avec notre fatigue. Du coup le 1er tour de l’étape de nuit se fait au crépuscule. Enfin, il démarre en plein jour, mais finira à la nuit tombante. Pour le routier, pas de surprise. C’est le même tracé que le prologue et la 1ère boucle de jour. J’arrive gentiment sur l’ES de Bessé sur Braye, dans le bon timing. Rituel habituel, et c’est parti. Là je prends un pied monstrueux. Je m’applique à utiliser correctement le frein arrière, à ouvrir en grand (jusqu’en butée) dès que possible. Je sens la roue avant qui déleste par endroits. P’tain qu’c’est bon ! Arrivé au bout, j’enquille sur le reste du routier, toujours sans surprises. Sans surprises, du moins sur l’itinéraire. Mais deux choses me tracassent.
1. Mon roadbook prend du jeu et vibre/chahute de plus en plus.
2. J’ai comme l’impression que mes additionnels principaux (ceux au guidon) ne fonctionnent pas. J’ai fait quelques appels de phare aux spectateurs qui nous encouragent tout au long du parcours et ça n’éclaire pas les coins de ma tête de fourche comme ça devrait le faire à cette luminosité ambiante.
J’arrive désormais sur le CH de Lhomme, avec quelques minutes d’avance. Le temps de nettoyer la visière (qu’est ce qu’on ramasse comme bestioles à cette heure !) et de pisser un coup. Je m’attaque à la sécurisation de mon roadbook. Je me rends compte que j’ai perdu 2 des 4 vis qui tiennent la boule RAM-Mount sur le boitier du RB et que les 2 dernières sont bien dévissées. Je resserre comme je peux les 2 dernières vis et je sécurise le tout avec un gros rilsan qui traverse devant la vitre. Bon ça, ça devrait tenir jusqu’à l’assistance. Je passe le CH à l’heure, et en attendant mon tour de partir en ES je regarde un peu plus précisément mes feux. En effet, je n’ai pas d’additionnels principaux. Je vérifie que tout est branché…. Pas mieux. Je secoue le faisceau un peu dans tous les sens, pas mieux… Jusqu’à ce que je comprime la prise étanche et là, miracle, tout s’allume ! [yeah] Bon, j’ai un faux contact dans la prise. Elle ne laisse passer le jus que quand on la tient fermement enfoncée male dans femelle. Je suis rassuré, au moins la panne est identifiée.
C’est à mon tour de passer en spéciale. Je fais comme pour la précédente, je m’applique techniquement et à prendre du plaisir. Et ça fonctionne ! Si je prends certains virages d’une façon peu académique, je sens que je passe plus vite un peu partout.
Quel kiff ! Pour une fois je ne subis pas trop en spéciale
Arrivé au bout, je m’arrête au point stop. Bizarrement, Lionel, qui avait déposé sa passagère (malvoyante) pour la fin du rallye, n’arrive pas pendant que je suis au point stop. Pourtant, seul, il tape des chronos top 20. Bon… il a peut-être pris 1min pour être certain de ne pas me rattraper (spamafote).
Je repars pour le routier, en galérant un peu avec mon gros rilsan qui me cache une partie des cases du RB. Si je l’avais mis pile sur le trait vertical entre le dessin et les annotations, le RB se décale petit à petit sur le côté et le rilsan vient cacher une grosse moitié de la case dessin. Du coup c’est un peu la merde. Je me sors les pouces du cul pour rattraper mes prédécesseurs afin de ne pas naviguer seul avec ce handicap.
Nous rentrons au Grand Lucé sans soucis et toujours sans pénalité.
Là je ferai une assistance de folie. J’ai 35 min pour rentrer au paddock, faire le plein, enfiler une couche supplémentaire pour pas cailler de nuit, nettoyer mon casque, sécuriser proprement mon roadbook, résoudre mon pb de feux et rejoindre l’arche de départ.
Je béquille la moto, fais le plein rapidos, tente de contraindre la prise en mode bien serrée fermée avec des rilsans. Le contact est encore trop aléatoire. Je passe donc au plan B. Je sors la pince coupante, un opinel pour dénuder les fils, je mets le fer à souder à chauffer, sors l’étain et le chatterton, puis je me lance dans une séance électricité d’urgence. Je tremble tellement je speed, j’ai chaud, mais j’arrive à faire un truc qui tient la route. J’isole les fils avec du chatterton et j’accroche mon œuvre d’art avec un rilsan au support de transpondeur pour par que ça force trop en tournant le guidon.
Je sécurise ensuite un peu mieux mon RB en mettant un gros rilsan en horizontal (ça gène moins) et un rilsan plus fin en vertical. Remontage du RB sur la moto, gorgée de flotte, et c’est reparti. J’ai oublié de prendre une veste mais ce n’est pas grave, je suis à l’heure sous l’arche de départ [yeah] et mes feux fonctionnent !
Là, j'apprends que Lionel, qui est normalement derrière moi a pris un gros gros volume dans la dernière ES, que la moto est en puzzle mais que lui va bien. Outch, voilà qui met en confiance %)
Pas le temps de tergiverser, avec Thomas on décide de faire le routier ensemble, au cas où j'ai des soucis de RB ou de feux additionnels. J'aime cet esprit entraide du rallye [coeur]
A mon heure de départ, je passe sur le tapis, récupère mon carton de pointage et en route. Je rejoins rapidement Thomas qui roule tout doux jusqu'à ce que je le rejoigne. Dès qu'il voit mes feux assez proches, on met du rythme. On est tellement chaud bouillants qu'on rate la première intersection (mdr) Il prend les freins, je prends illico les pinces aussi. Pour éviter de le percuter je me décale à peine à droite et m'arrête à sa hauteur, dans le bas côté. Je pose le pied droit, qui glisse... et vlan, la moto est pas terre [pascontent2] Ma première gamelle avec Williamine [pascontent2] Bon, rien de mal, c'était à l'arrêt.
Thomas m'aide à la relever, puis nous rigolons un bon coup, une belle image de Joe Bar Team dans la tête (mdr)
Puis nous repartons, un poil moins chaud bouillants
Nous pointons juste comme il faut au premier CH. On arrive moins d'une minute avant l'heure de passage de Thomas et donc à peine plus d'1'30 avant mon heure. Mais on est dans le bon timing
Direction le CH suivant. RAS, Thomas ouvre super propre, c'est hyper agréable. On est tous les 2 plein feux, plein watts. On rattrape un petit groupe devant (Fabrice, Gilles et Cyrille) et on fait route tous ensemble pour l'ES de Bessé sur Braye.
Au CH on pointe à l'heure. Je me sens assez confiant. Il reste 2 ES, de nuit, et après c'est apéro [yeah] S'agirait pas de se tanker maintenant [sifflote] Petits remerciements au bénévoles au CH et au départ, comme à l'accoutumée.
Comme souvent, je me traine bien la courge la nuit... mais cette fois-ci un peu moins que d'habitude. Je prends une fois de plus pas mal de plaisir. La nuit c'est dur, mais c'est génial! Il y a du monde sur le bord de l'ES pour nous encourager. Trop bien!
Au point STOP, Thomas m'a attendu une fois de plus. C'est vraiment sympa, car avec la chute de Lionel il y a un énorme trou derrière moi avant le concurrent suivant. Donc si mon RB se fait la malle ou que mon bricolage électrique ne tient pas, je suis tout seul dans le noir [sifflote]
On se refait la nav' ensemble pour aller au dernier CH de Lhomme pour la dernière ES. ça roule propre, et efficace. Tantôt je passe devant, tantôt c'est Thomas qui reprend le lead. Une fois de plus on rattrape ceux qui sont devant.
Arrivée dans le bon timing pour la dernière ES. Un pipi, un nettoyage de visière, passage sur le tapis à l'heure dite et c'est parti pour le dernier passage.
Au premier freinage je vois des belles traces au sol. Surement là que Lionel s'est envolé :-X Puis on attaque la grosse montée pour rejoindre les vignes. Je me sens bien sur la moto, je ne vois pas les gravillons. Je me force à mettre du gaz à fond dans cette ligne droite bombée dont on ne voit pas le bout. Je fais de la merde au passage de la véranda, mais je me ressaisis vite. La fin rapide le long des arbres est jouissive. Gaz en grand dans la nuit, je sens le genou frôler au sol. Gros freinage, 90° gauche, gaz en grand. La moto bouge, mais je suis bien. Gauche, gauche, droite, gaz en descente. Je viens de finir la dernière ES du rallye, sans chute, sans frayeurs [yeah]
Au point Stop Thomas est encore là pour m'attendre [sauteamour] On se fait un joli routier. On rattrape le groupe de Gilles et Cyrille, ouvert par Fabrice.
Là où j'avais repéré le piège dans l'étape de jour, ça ne loupe pas. Fabrice s'enquille une route trop tôt à droite, suivi de Gilles et Cyrille. Je klaxonne tout ce que je peux pour leur dire qu'ils se trompent. Thomas reprend mes coups de klaxon aussi.
Je continue et tourne à droite 50m plus loin. A l'intersection suivante j'attend un moment pour voir s'ils ont suivi. Après une petite minute je vois des feux arriver. Je me remets en route avec mon acolyte au cul. Quelques kilomètres plus loin je me rends compte que ce sont les feux du CBR de Cyrille et pas ceux de la 790 Duke de Thomas. Merde, je voulais attendre Thomas, ne pas le lâcher comme il m'a attendu toute la nuit pour faire le routier ensemble. Je m'en veux en me disant que c'est pas cool de ma part de pas l'avoir attendu. Mais c'est le jeu, il faut quand même avancer.
Quelques nouveaux km plus tard, je vois un 3e feu apparaître dans mon rétro. Je me retourne, c'est bien Thomas qui nous a recollé [yeah] Il double Cyrille et me double pour ouvrir. Ca m'arrange bien car je commençais à fatiguer. Dans la foulée Cyrille me double pour rester au cul de Thomas et me soulager (2 ouvreurs plein feux et personne dans le rétro c'est plus confort que d'ouvrir plein feux avec 2 mecs qui t'éblouissent derrière ;D ). Sauf que cet animal se rabat quasi sur moi pour éviter des gravillons, et me force à sauter dans le bas côté [pascontent2] Plus de peur que de mal, j'ai pas glissé, juste un peu secoué (mdr)
On rentre comme ça jusqu'au Grand Lucé pour le CH d'arrivée. Au bout, j'engueule Cyrille pour sa manoeuvre, mais il ne s'est rendu compte de rien, au contraire il se félicitait d'avoir pris le relais pour que je me repose un peu (mdr) . Thomas nous raconte qu'il est allé chercher Fabrice qui n'avait pas entendu nos klaxons, qu'ils ont fait demi tour et repris le bon tracé, et qu'ensuite il a gazé pour nous rejoindre C'est qu'il roule fort ce petit! [applaudi]
On passe le CH d'arrivé dans le timing. Rallye Fini, pas de pénalité, pas de chute, moto au parc fermé. On rend le transpondeur et on se dirige vers la buvette pour boire une bonne biè.... oh wait ... Y'a pas de buvette ??? Bah merde alors!
Heureusement, les membres du CORRC (Le motoclub où je suis licencié, et organisateur du Rallye de Charente) sont là avec des bouteilles et des gobelets [yeah]
Morgane arrive et pointe à l'heure, chouette, ça me rassure toujours un peu quand je la vois arriver
On rentre à pied au paddock, et on va boire quelques bières. Bon, l'ambiance est pas la même que quand il y a une buvette, chacun est un peu dans son coin. Dommage. (spamafote)
On croise Lionel, qui a l'air d'aller bien. Par contre on va voir la moto... pas joli. Une MT09 en 3 morceaux, c'est 3 x MT03? La moto est en 3 bouts, tenus par des durites et faisceau électrique: la fourche avec un morceau de cadre devant, le bloc moteur avec le réservoir et le cadre, La boucle arrière avec la selle à côté Il a sacrément chargé le bonhomme :-\ Pneus froids, il a perdu l'avant au premier freinage, et la moto est monté à 3-4m de haut :-X
On refait le monde avec quelques copains, on récupère les motos au parc fermé, et on refait à nouveau le monde avec des bières.
A 3h il est temps d'aller dormir. [ZZZzzz]
Dimanche :
On se lève, petit dej, on commence à plier, on file aux podiums.
Je suis 2e du Trophée Européen [yeah], entre deux [s]suisses [/s]valaisans, sauf qu'ils ont repris la route tôt ce matin. Du coup je me fais un podium en solo (mdr)
Morgane fini 4e européenne et 2e féminine. Elle a donc aussi droit à son podium [yeah]
On ne reste pas jusqu'au bout parce que bon, on a quand même encore un peu de route.
On finit de plier, on déjeune vite fait et en route pour rentrer.
Etape 1: 52e Scratch, 29e Rallye 1, 3e Trophée Européen
Etape 2: 36e Scratch, 22e Rallye 1, 1er Trophée Européen (belle 2e étape )
Rallye: 43e Scratch (mon meilleur classement), 27e Rallye 1, 2e Trophée Européen
Je vous colle ici quelques vidéos de gens qui roulent vite
Un peu de routier de nuit [bave] avec Jordan Boyer
ES de Lhomme
Le patron: Bruno Schiltz avec son 660 Tuono
Sébastien VRY (avec en prime mon départ) -> C'est bien Lhomme, même si le titre est pas le bon au début de la vidéo
Jordan Boyer
l'ES de Bessé sur Braye
Sébastien VRY (avec encore mon départ juste devant)
Jordan Boyer
(de nuit)
Un certain nombre de passages dans Bessé
RDV pour le rallye de l'Ain dans 15j [yeah]
Comme on a bien pris notre pied en 2021, on se relance en 2022. Mais cette année on a de nouvelles ambitions : faire valoir nos résultats de 2021 pour aller chercher 2-3 partenaires en 2022 et confirmer nos résultats 2021 (1er Trophée Européen pour moi et 2e Trophée Européen et 3e féminine pour Morgane); mais également faire vivre et valoriser notre nouvelle association: le Team Rallye Routier Suisse pour promouvoir un peu la discipline en Suisse où c'est quasi inconnu.
Bref, cette année le Championnat de France des Rallyes Routiers c'est 6 épreuves de mai à octobre -> une par mois. Et c'est aussi avec une nouvelle moto puisque je me sépare de la Street'Toune pour rouler avec Williamine [yeah]
- Rallye de la Sarthe (72)
- Rallye de l'Ain (01)
- Rallye du Dourdou (12)
- Rallye des Charentes (16)
- Rallye des Coteaux (07)
- Rallye du Beaujolais (69)
[size=14pt]Rallye de la Sarthe - 08 Mai 2022[/size]
On change pas une équipe qui gagne, on attaque une fois de plus la saison par le Rallye de la Sarthe. Sauf que celui-ci connait passablement de changements par rapport à la version 2021.
- Le Grand Lucé devient ville hôte (alors que 2021 c'était la Suze sur Sarthe qui était ville hôte, et Le Grand Lucé ville étape). Ca simplifie pas mal de chose niveau logistique, même si on perd notre hébergement/restaurant chez mon oncle et ma tante qui habitent à 5km de La Suze. (spamafote)
- Pas de couvre feu, donc nous aurons une étape de jour ET une étape de nuit.
- C'est le retour de la spéciale sur le Bugatti [bave]
Mercredi :
Départ après le boulot, 6h15 de route, arrivée vers 23h30, dépliage de tente, gonflage de matelas, dodo.
Jeudi :
Réveil 9h, on décharge les motos, on installe le paddock, on va faire des courses... il est déjà midi Bon, repas rapide et en route pour les recos des spéciales.
On pars déjà sur celle de Lhomme qui est la plus longue. Le début est très technique et raide (pentu), la 2nde partie est très (très) rapide. On fait quelques passages en voiture, pour bien mémoriser, avec quelques virages particuliers où nous sortons regarder le revêtement, les bosses, les trous etc... Nous filons ensuite sur l'ES de Bessé sur Braye qui semble plus technique et couillue, avec un virage à 90° qui dessert une grosse descente qui serpente entre des maisons Mamamia, va falloir poser les burnes sur le réservoir !
Même stratégie, quelques passages en voiture et quelques analyses à pied; puis retour sur le paddock car Morgane a un RDV téléphonique pour son avenir à 17h. J'en profite pour faire quelques bricoles de dernières minutes sur les motos.
En fin de journée on file à moto chez mon oncle et ma tante pour l'apéro (au sirop (spamafote) ) et le repas (à l'eau (spamafote) ). On profite du retour de nuit pour peaufiner le réglage des feux additionnels... sauf que ;D ... au bout de 300m, paf, les additionnels de Morgane se coupent et ne veulent plus rien savoir [sifflote] On rentre donc à la lueur de mes additionnels et Morgane me suce la roue pour profiter de mon éclairage.
Vendredi :
Réveil, petit dej, et une dame passe sur le paddock avec une cagette de pain frais: "Intermarché est ravi que le Grand Lucé accueille le rallye, alors ils offrent des baguettes aux pilotes du paddock" Mais trop bien! Et trop sympa ça! Donc petit dej au pain frais [bave2] puis nous partons refaire un tour sur les spéciales.
Depuis cette année, les recos en voiture sont interdites le vendredi pour laisser le champ libre aux organisateurs pour balayer les spéciales (sans tout repourrir en croisant dans le bas côté) et installer les protections. Nous y allons donc avec les vélos sur la voiture.
Un A/R dans chaque spéciale à vélo nous permet de bien nous rendre compte du dénivelé (où ça monte, où ça descend) et comment se présentent les virages. J'ai trouvé que c'était un excellent complément aux recos en voiture qui permettent elles de retenir l'enchainement des virages.
Retour au paddock et après le repas, nous nous préparons à aller au contrôle administratif et technique. C'est sympa, on voit qu'on commence vraiment à faire partie de la grande famille du rallye. On retrouve ceux avec qui on a partagé un bout de la saison l'an passé, les top pilotes qui viennent nous voir pour discuter un bout, les officiels qui nous appellent par notre prénom etc... c'est vraiment sympa.
Contrôles sans histoire, les motos et équipement passent sans soucis, ma Williamine a vraiment de la gueule avec les numéros de course [coeur]
La journée se termine tranquillement par du manouchage électrique pour faire fonctionner les feux de Morgane (si ça claque avec un fusible 10A, je vous assure qu'elle n'a pas été emmerdée avec un 15A [sifflote] ), un apéro en faisant le tour du paddok pour tchatcher avec les uns et les autres, puis briefing (retardé de 19 à 20h pour cause de "ils sont à la bourre au CT"). Repas et dodo tôt parce que demain sera une grosse journée.
Samedi :
Réveil 6h20, ça caille et il y a de l'humidité mais il fait grand beau. Grattage de couilles, petit dej, derniers préparatifs et on s'habille. D'abord la botte gauche, toujours la botte gauche... et une gorgée de thé chaud, puis la botte droite... (bon ok, dans ma tête c'est une super parodie de Zizou dans la vieille pub Volvic, mais seulement dans ma tête (mdr) ).
7h10 je suis prêt, ça pique, mais quand faut y aller... %) Je dois être à 07:17:30 en prégrille dans le centre ville. Ca y'est, on y est, la saison est lancée!
En prégrille on retrouve quelques copains de la saison passée. Je roulerai derrière Thomas Jarnac avec qui j'avais eu l'occasion de partager un bon bout de routier aux coteaux en 2019 et aux coteaux et Charente 2021. Il a quitté sa Duke 390 pour passer sur la 790. ça va rouler ! Je suis aussi un peu derrière Gilles et Cyrille avec qui j'ai pas mal roulé en 2021. C'est cool de revoir les copains pas trop loin !
7:27:30 c'est parti ! Je passe sur le tapis, le speaker m'annonce, je prends mon carton de pointage, calcule mon temps et en route! Le RB tire assez direct en direction du Mans. Je rejoins assez vite Thomas et Fabrice qui le précède. Arrivé vers le Mans on rattrape également Gilles et Cyrille. Fait pas chaud, je suis content d'être parti avec mes gants mi-saison. L'arrivée au Bugatti me met le sourire. Je vais enfin poser mes roues sur ce magnifique circuit [bave2]
Par contre le roadbook à l'intérieur du circuit .... (mdr) ça jardine de partout pour trouver par où passer ! ;D
On passe le CH à l'heure.
Les élites et Maxi Rallyes sont en prégrille. On prend le temps d'aller pisser, quelques clics par ci par là pour raffermir les suspensions, passage de l'airbag en mode piste, changement de gants, dépôt de la sacoche de réservoir et du roadbook.
La première série part pour le tour de reco. On nous appelle en prégrille avec un ordre assez surprenant.... bref, je partirai 3e ligne, tout à droite.
On regarde le départ de la première série et le 1er passage devant les stands à la fin de leur premier tour, puis on a un petit briefing sur comment ça va se passer.
Allez, c'est à nous de jouer. Je commence à avoir le trouillomètre à zéro. J'ai à nouveau envie de pisser, mais c'est trop tard... Et je sais que c'est dû au stress [ninjas]
Allez c'est parti, on s'élance pour un tour de reco. Malgré les quelques vidéos matées sur youteube et le super "un tour au Mans" de caillou lu plusieurs fois, en prenant des notes sur un dessin du tracé; je me sens assez perdu. Les distances ne sont pas du tout comme je l'avais imaginé. En fait je visualisais ce circuit bien plus grand qu'en réalité, et suis presque déçu par la taille de ce circuit mythique %)
On se place en grille. Je repère bien ma place et m'arrête scrupuleusement au milieu de la case, le pneu au ras du trait de peinture. Pfiou! J'imagine un instant ce que ça doit faire quand les tribunes ont pleines et qu'on est pilote de GP [bave] J'ai un frisson. Je vérifie que j'ai bien mis la première, le mode track. Le commissaire de piste fait partir la première ligne, puis la seconde, puis c'est à nous. C'est parti pour un tour de chauffe. Je m'applique à chauffer les pneus avec de grandes accélérations et de grands freinages bien droit. Je mémorise les virages, les rapports à engager. Le tour passe super trop vite, et je me replace sur la grille. La tension monte encore un peu. Il doit être environ 8h30, il ne fait pas trop chaud. Tout le monde est placé sur la grille. Je fixe le commissaire tout devant avec son drapeau rouge tendu. J'ai 11 pilotes devant mois, environ 30/35 derrière. Mon premier départ en grille. Je me remémore le conseil de Bruno Schiltz le WE dernier: "t'es en course, c'est chacun pour sa peau. Tu choisis ta traj et les autres derrière s'adapteront".
Le commissaire s'écarte du milieu de la piste. Les feux s'allument. Je ne vois plus que les feux. Je tourne la poignée de gaz, l'embrayage tiré à mort. Au fond de moi j'ai peur. Les moteurs vrombissent autour de moi. Les feux s'éteignent. Je lâche l'embrayage trop doucement. La peur de caler et de me faire découper sans doute. ça passe à gauche, beaucoup à gauche. ça passe aussi à droite. Mais bordel, réveille toi et soude! [pascontent2] Je suis gaz en grand et me voilà déjà propulsé à la chicane Dunlop. Là j'en mène pas large. On est au moins 6 de front, j'essaie de me frayer un passage entre 2 motos, mais un mec surgit à ma gauche. J'écarte à droite instinctivement mais je vois une roue se pointer. Je reprends les freins, ça bascule dans le paf à droite. On est toujours debout, mais beaucoup trop nombreux sur cette piste pour la largeur qu'elle fait !
Je redresse, ça continue de passer. On plonge dans le droite en descente, toujours aussi nombreux. J'ai profondément peur de taper un autre pilote ou de me faire embarquer la roue arrière. Mais qu'est ce que je fous là ?!? Je reste sur ma traj, sur l'angle, et sors du virage tel un miraculé. ça continue à passer de partout. Mais bordel Titoune, t'es un pistard, tu devrais t'en sortir quand même! Je continue à me faire passer par des balles, mais à en doubler quelques uns aux freins. Whaou, j'ai du mal à réaliser ce qu'il se passe, trop d'infos pour mon cerveau! Après quelques virages, les écarts se font et la piste s'élargit dans mon esprit. Putain, c'est intense ces départs
Je suce la roue d'un 1200 GS en me disant "mais WTF ?!? il avionne cet enculé!" Et là je me souviens avoir discuté avec le mec au CT, il a un passif en promosport et doit donc connaitre la piste par coeur, tandis que je la découvre, que je n'ai aucun point de repère. On se chasse pendant 2 tours, puis j'arrive à le prendre définitivement sur un freinage tardif et ne le reverrais plus repasser devant. Pendant ce temps je me bas également avec Christophe Overnet (champion de France 2010 des RR, et multiple vainqueur de la catégorie vétérans). Il roule en Husaberg 500. Il freine biiiien plus tard que moi, mais je le reprend au moteur dans chaque bout de droit. Il me redouble à chaque freinage et je le reprend à chaque bout de droit. Je passe la ligne d'arrivée... et merde, pas de damier?!? Il reste un tour ! C'est tellement intense que je ne sais plus compter jusqu'à 4!
Je finis le dernier tour avec une piste à peu près claire et m'applique à freiner plus tard, passer plus vite, forcer la position pour pas trop taper dans les pneus route, souder à fond dès que je peux... dernier passage dans le raccordement, ligne droite, soude, damier, respire! C'est 4 tours, mais c'est d'une intensité!
Dans le tour de décélération je rattrape Pierre Stefan sur sa 790 Duke. On fait le tour ensemble en saluant les commissaires à chaque poste, comme des vrais pilotes.
C'est un rêve de gosse qui s'est réalisé: j'ai fait une course sur le Bugatti [amoureux]
On sort de la piste et on est placé en pitlane en attenant de passer le CH en sortie. Je récupère mon roadbook, ma sacoche de réservoir, retire les clics sur la fourche et l'amorto. Pouah, j'ai du al à me remettre de mes émotions :-X [bave]
CH de sortie, on a 25min pour faire une petite assistance et rejoindre le pôle Le Mans Moto à 4km du circuit. Comme je n'ai pas d'assistance avec moi, je m'arrête vers les gens du CORRC (le motoclub où je suis licencié cette année). Je refais la pression des pneus et partage mes sensations avec Thomas Jarnac.
Puis on repars ensemble pour sortir du circuit. Il y a des semis Tech3 et HRC garées sur le paddock, qui attendent sagement le GP de France dans une semaine. Là je réalise que pile à ma place sur la grille il y aura un pilote moto GP dans une semaine
On sort du circuit et on file au pole moto en suivant le RB. On pointe à l'heure au CH. On gare les motos et là commence une longue attente. C'est un parc de regroupement, afin de laisser le temps de faire passer les 5 séries sur le Bugatti, et que les commissaires + bénévoles des CH partent sur les spéciales en vue du prologue.
On passe quasi 1h30 à refaire le monde entre motards, en buvant un café. Quand les side car commencent à arriver, les plaques jaunes (élites) commence à repartie. On se met dans la file pour passer au CH à notre tour, et c'est reparti.
Le routier pour rentrer au Grand Lucé est sans grandes surprises; mais assez bucolique. On rentre par le chemin des écoliers.
Je pointe à l'heure au CH et c'est parti pour environ 20min d'assistance (y compris le temps de rejoindre le paddock et de retourner au départ).
Là on va attaquer le prologue à proprement parler, celui qui te fait passer dans les spéciales "pour du beurre".
Après quelques kilomètres sous un bon rythme je rattrape quelques motards devant moi. On fait la nav' ensemble et on pointe à l'heure au CH de la spéciale de Bessé sur Braye. Pipi, nettoyage de visière (Ils ont dû avoir une promo sur les insectes volants en Sarthe! ), RAZ du trip, avancée au Roadbook à la fin de l'ES et c'est à mon tour.
Eric, le directeur de spéciale me prévient "Comme d'hab, j'annonce 10s, le décompte à partir de 5s... mais pas de claque sur le cul au prologue". (mdr) Eric c'est le directeur de spéciale connu sur tout le championnat pour sa petite claque sur le cul au départ de l'ES
5-4-3-2-1-Gaz! Au premier freinage l'ABS se déclenche :-X Idem au deuxième.... Whabowdel va falloir mettre le mode track sinon ça va pas faire!
Sauf que pour passer en track il faut que la moto soit immobilisée. Bon.. ça attendra la prochaine spéciale!
Je galère méchamment comme prévu dans le pifpafintersectionbizarre que j'ai toujours pas compris comment le prendre. Je prends une bonne dose d'adrénaline dans la courbe en descente avec l'herbe au milieu, j'arrive au point critique du 90° droit qui dessert la descente raide qui serpente entre les maisons, j'écrase le frein arrière pour inscrire la moto et ça descend pas mal, moins peur qu'à vélo!
Ca remonte en face, ça déleste un peu de l'avant par moments... j'arrive au bout de l'ES et wahou, va falloir freiner fort passé la ligne d'arrivée car il y a un virage qui se présente vite!
Je reprends mes esprits, arrêt au point stop, et je repars sur le routier qui nous amène sur l'ES de Lhomme, la rapide.
RAS sur le parcours.
En arrivant au CH il y a un peu de monde qui attend au départ. Ca a du chuter dans le prologue (spamafote)
Petit rituel, je pense au mode Track'Connard et là ça se passe bien mieux.
5-4-3-2-1-Gaz! [broap]
Je me couche sur la moto pour pas cabrer, je claque la 2, la 3, gros freinage, l'arrière balaie un peu, je kiffe! Je tombe la 2, 90 gauche et on attaque une grosse montée qui serpente. Quand je vois les vignes, je coupe et freine, me jette dans la gauche... bon, il peut passer vachement plus fort celui là, c'est noté! Je serpente sur la route sinueuse, là c'est quasi droit, soude jusqu'à voir l'arbre blanc, coupe, 90 gauche gravillons... mais moins qu'en recos. Bien! [super]
Je reprends la poignée de gaz, grange rouge, freins, véranda pif paf... putain je suis à l'arrêt! Viticulteur (oui oui dans la Sarthe!), droite, gaz, gauche, gaz, droite, droite, gaaaz! Public, virage à droite et full gaz! Je sens l'avant qui déleste sur l'angle, c'est trop bon! Je vois au loin un duo sur une 790 Duke. Je vais me les farcir! Je longe la forêt en essayant de garder gaz en grand (pas réussi #cacaculotte); gros freins, le 90 gauche qui referme, et re-full-gaz [bave2] je tire la 3, la 4, freine en rétrogradant, sors le genou pour le double gauche. Fiou il peut passer super fort en fait celui là! Redresse, droite, légère cassure en descente, full gaz ça déleste encore, ligne d'arrivée je suis dans le cul du 790 [bave] Trop bien!
Arrivé au point stop, on nous signal qu'il faut aller tout doux, une jument est prête à mettre bas alors il faut pas la stresser
Premier jardinage, je loupe l'intersection à la sortie du point stop. Demi tour 100m plus loin et c'est tout bon.
Retour au Grand Lucé, à l'heure au CH. On a 45min d'assistance, parfait!
La moto en premier: je refais le plein, je change le RB pour mettre celui de l'après midi, nettoyage de la visière, et je peux attaquer à manger rapidement. Sympa, Intermarché nous a encore déposé une baguette sur la table [applaudi]
A peine le repas avalé que je repars en prégrille pour une vraie boucle, une avec les spéciales qui comptent. [bave2]
Sur la place du Grand Lucé il y a la fanfare locale qui joue. C'est chouette ça met un bon air de fête!
Allez c'est parti pour de vrai [yeah]
La première boucle suit le même tracé que le prologue. Je tartine un peu pour rejoindre mes prédécesseurs. Après quelques km de nav' en solitaire je rejoins le petit groupe. Navigation bon train où nous nous relayons pour rejoindre l'ES de Bessé sur Braye avec quelques minutes d'avance.
Là c'est pour de vrai.
En attendant mon heure de pointage, le petit rituel se met en place : le petit pipi, nettoyage de la visière, mode track, RAZ du tripmaster et sur la moto, petit coup de flotte et c'est le moment de passer le CH. Je passe à l'heure et me présente au départ de l'ES. Je récupère mon petit carton. Eric le directeur de spéciale m'annonce mon heure de départ... qui ne correspond pas avec celui que la table vient de me donner. Je le fais remarquer. Là il se tourne vers la table "Ca marche pas ! pourquoi vous avez donné cette heure-là? Il a demandé 1min avec le pilote devant ? non ? Vous avez merdé là ! Donnez une nouvelle heure de départ !"
Bon bref avec tout ça j'ai 2min d'écart avec Thomas parti devant moi. Ajoutons à ça les 15s qu'il va me coller en ES, je suis bon pour naviguer en solo jusqu'au prochain CH %). Allez, c'est pas grave. On se reconcentre...
15s, je ferme la visière
5s, je monte un peu les gaz... 4-3-2-1- claque sur le cul Gaz!
Là ça se passe pas trop mal. Je corrige 2-3 trucs qui n'allaient pas du tout au prologue. Toujours cette intersection de merde que j'arrive pas à prendre.... je me force à ouvrir EN GRAND dès que je peux, même si j'ai peur [sifflote]
Arrivé à l'épingle avec du public je freine trop tôt, remet un coup de gaz, refreine, passe en 2nde, ai du mal à m'extraire du virage... allez c'est pas grave, on s'y remet !
Arrivé au point stop, j'ai chaud... et je sais que je vais naviguer seul.
La nav' se passe pas mal, j'arrive rapidement à me calmer en sortie d'ES pour rouler sereinement.
Je rejoins mes compères un peu avant l'ES de Lhomme.
Là, même rituel avec le départ. Puis vient mon tour. Au freinage du 1er gauche, je sens la moto qui bouge, l'ABS arrière qui se déclenche... le pneu qui crisse. Même en mode track il est assez intrusif derrière (spamafote)
Je fais un peu de merde sur quelques virages, mais je comprends pas mal de trucs dans cette ES, notamment comment déclencher les virages intersections au frein arrière. Puis la fin se fait full gaz, et ça j'aime! [bave]
Cette fois je ne me fais pas surprendre et prends la bonne intersection après le point Stop.
Le retour au bercail se passe sans surprise et je pointe à l'heure au CH.
Je claque une assistance assez rapide pour avoir le temps de me poser un peu. Plein d'essence, nettoyage visière, jus de fruit et je me paie même le luxe d'être 5min en avance au CH de départ, prêt à pointer à l'heure.
La 2nde boucle est plus piégeuse. Je navigue pas mal tout seul ou ouvre pour quelques concurrents repêchés après jardinage. Le CH intermédiaire est accessible ne timing mais faut pas traîner (j'arrive au CH avec seulement 1'30 d'avance, faudra pas trainer la nuit). Pointage à l'heure et c'est reparti pour rejoindre Thomas et Seb rapidement en direction de l'ES de Bessé où je pointerai à l'heure. L'ES se passe pas mal, je suis assez content de ma prestation.
Au bout je reprend la nav tout seul. Je me crache un peu dans les mains pour rejoindre mes compères, ce que je ferai au bout d'une 15aine de km. Il y a eu des moments de solitude, notamment à un moment où j'ai eu une seconde d'hésitation sur une case. S'en est suivi un tronçon de 5km avant la case suivante. Qu'est ce que j'ai été heureux de tomber sur ce transfo EDF indiqué sur le RB [yeah]
Je rejoins donc les copains avant l'ES de Lhomme. Je pointe dans le temps imparti.
Petit rituel habituel, t'as compris.
Au moment de partir, 20s - 15s - 10s... j'entends la radio grésiller "chute au poste 14". Interruption de spéciale. Un gars s'est sorti entre 2 postes de commissaires. Le temps que le commissaire aille voir comment vont le pilote et la moto, la course est interrompue. J'attends 3-4 bonnes minutes, le concurrent a pu repartir. C'est à mon tour de repartir, pneus froids, les copains loin devant.
On reprend la procédure de départ.
L'ES se passe plutôt bien même si au premier freinage et 1ère réaccèl sur l'angle j'en ai pas mené très large ^^
Je sens que je m'améliore à chaque passage, et que des points se débloquent les uns après les autres. Et cette fin d'ES gaz en grand [bave2] Avec les amorces de wheeling... franchement je prends mon pied!
RAS sur la fin routier, si ce n'est que c'est la première fois que j'ai 3 contrôles de passage tamponnés sur un carton Ils aiment ça les CP dans la Sarthe (mdr)
Retour au bercail, assistance assez longue. On a 1h20 de mémoire. Le temps de mettre le RB de l'étape de nuit, plein de carburant, nettoyage de la visière, montage des additionnels ; puis on a même le temps de faire chauffer une boite de raviolis pour manger chaud [yeah] Grand luxe!
Allez, c’est reparti pour un tour. Comme on est mi mai, dans le Graaaaaand Ouest, le soleil se couche tard. Et comme on a quand même attaqué tôt ce matin, les organisateurs ne jouent pas trop avec notre fatigue. Du coup le 1er tour de l’étape de nuit se fait au crépuscule. Enfin, il démarre en plein jour, mais finira à la nuit tombante. Pour le routier, pas de surprise. C’est le même tracé que le prologue et la 1ère boucle de jour. J’arrive gentiment sur l’ES de Bessé sur Braye, dans le bon timing. Rituel habituel, et c’est parti. Là je prends un pied monstrueux. Je m’applique à utiliser correctement le frein arrière, à ouvrir en grand (jusqu’en butée) dès que possible. Je sens la roue avant qui déleste par endroits. P’tain qu’c’est bon ! Arrivé au bout, j’enquille sur le reste du routier, toujours sans surprises. Sans surprises, du moins sur l’itinéraire. Mais deux choses me tracassent.
1. Mon roadbook prend du jeu et vibre/chahute de plus en plus.
2. J’ai comme l’impression que mes additionnels principaux (ceux au guidon) ne fonctionnent pas. J’ai fait quelques appels de phare aux spectateurs qui nous encouragent tout au long du parcours et ça n’éclaire pas les coins de ma tête de fourche comme ça devrait le faire à cette luminosité ambiante.
J’arrive désormais sur le CH de Lhomme, avec quelques minutes d’avance. Le temps de nettoyer la visière (qu’est ce qu’on ramasse comme bestioles à cette heure !) et de pisser un coup. Je m’attaque à la sécurisation de mon roadbook. Je me rends compte que j’ai perdu 2 des 4 vis qui tiennent la boule RAM-Mount sur le boitier du RB et que les 2 dernières sont bien dévissées. Je resserre comme je peux les 2 dernières vis et je sécurise le tout avec un gros rilsan qui traverse devant la vitre. Bon ça, ça devrait tenir jusqu’à l’assistance. Je passe le CH à l’heure, et en attendant mon tour de partir en ES je regarde un peu plus précisément mes feux. En effet, je n’ai pas d’additionnels principaux. Je vérifie que tout est branché…. Pas mieux. Je secoue le faisceau un peu dans tous les sens, pas mieux… Jusqu’à ce que je comprime la prise étanche et là, miracle, tout s’allume ! [yeah] Bon, j’ai un faux contact dans la prise. Elle ne laisse passer le jus que quand on la tient fermement enfoncée male dans femelle. Je suis rassuré, au moins la panne est identifiée.
C’est à mon tour de passer en spéciale. Je fais comme pour la précédente, je m’applique techniquement et à prendre du plaisir. Et ça fonctionne ! Si je prends certains virages d’une façon peu académique, je sens que je passe plus vite un peu partout.
Quel kiff ! Pour une fois je ne subis pas trop en spéciale
Arrivé au bout, je m’arrête au point stop. Bizarrement, Lionel, qui avait déposé sa passagère (malvoyante) pour la fin du rallye, n’arrive pas pendant que je suis au point stop. Pourtant, seul, il tape des chronos top 20. Bon… il a peut-être pris 1min pour être certain de ne pas me rattraper (spamafote).
Je repars pour le routier, en galérant un peu avec mon gros rilsan qui me cache une partie des cases du RB. Si je l’avais mis pile sur le trait vertical entre le dessin et les annotations, le RB se décale petit à petit sur le côté et le rilsan vient cacher une grosse moitié de la case dessin. Du coup c’est un peu la merde. Je me sors les pouces du cul pour rattraper mes prédécesseurs afin de ne pas naviguer seul avec ce handicap.
Nous rentrons au Grand Lucé sans soucis et toujours sans pénalité.
Là je ferai une assistance de folie. J’ai 35 min pour rentrer au paddock, faire le plein, enfiler une couche supplémentaire pour pas cailler de nuit, nettoyer mon casque, sécuriser proprement mon roadbook, résoudre mon pb de feux et rejoindre l’arche de départ.
Je béquille la moto, fais le plein rapidos, tente de contraindre la prise en mode bien serrée fermée avec des rilsans. Le contact est encore trop aléatoire. Je passe donc au plan B. Je sors la pince coupante, un opinel pour dénuder les fils, je mets le fer à souder à chauffer, sors l’étain et le chatterton, puis je me lance dans une séance électricité d’urgence. Je tremble tellement je speed, j’ai chaud, mais j’arrive à faire un truc qui tient la route. J’isole les fils avec du chatterton et j’accroche mon œuvre d’art avec un rilsan au support de transpondeur pour par que ça force trop en tournant le guidon.
Je sécurise ensuite un peu mieux mon RB en mettant un gros rilsan en horizontal (ça gène moins) et un rilsan plus fin en vertical. Remontage du RB sur la moto, gorgée de flotte, et c’est reparti. J’ai oublié de prendre une veste mais ce n’est pas grave, je suis à l’heure sous l’arche de départ [yeah] et mes feux fonctionnent !
Là, j'apprends que Lionel, qui est normalement derrière moi a pris un gros gros volume dans la dernière ES, que la moto est en puzzle mais que lui va bien. Outch, voilà qui met en confiance %)
Pas le temps de tergiverser, avec Thomas on décide de faire le routier ensemble, au cas où j'ai des soucis de RB ou de feux additionnels. J'aime cet esprit entraide du rallye [coeur]
A mon heure de départ, je passe sur le tapis, récupère mon carton de pointage et en route. Je rejoins rapidement Thomas qui roule tout doux jusqu'à ce que je le rejoigne. Dès qu'il voit mes feux assez proches, on met du rythme. On est tellement chaud bouillants qu'on rate la première intersection (mdr) Il prend les freins, je prends illico les pinces aussi. Pour éviter de le percuter je me décale à peine à droite et m'arrête à sa hauteur, dans le bas côté. Je pose le pied droit, qui glisse... et vlan, la moto est pas terre [pascontent2] Ma première gamelle avec Williamine [pascontent2] Bon, rien de mal, c'était à l'arrêt.
Thomas m'aide à la relever, puis nous rigolons un bon coup, une belle image de Joe Bar Team dans la tête (mdr)
Puis nous repartons, un poil moins chaud bouillants
Nous pointons juste comme il faut au premier CH. On arrive moins d'une minute avant l'heure de passage de Thomas et donc à peine plus d'1'30 avant mon heure. Mais on est dans le bon timing
Direction le CH suivant. RAS, Thomas ouvre super propre, c'est hyper agréable. On est tous les 2 plein feux, plein watts. On rattrape un petit groupe devant (Fabrice, Gilles et Cyrille) et on fait route tous ensemble pour l'ES de Bessé sur Braye.
Au CH on pointe à l'heure. Je me sens assez confiant. Il reste 2 ES, de nuit, et après c'est apéro [yeah] S'agirait pas de se tanker maintenant [sifflote] Petits remerciements au bénévoles au CH et au départ, comme à l'accoutumée.
Comme souvent, je me traine bien la courge la nuit... mais cette fois-ci un peu moins que d'habitude. Je prends une fois de plus pas mal de plaisir. La nuit c'est dur, mais c'est génial! Il y a du monde sur le bord de l'ES pour nous encourager. Trop bien!
Au point STOP, Thomas m'a attendu une fois de plus. C'est vraiment sympa, car avec la chute de Lionel il y a un énorme trou derrière moi avant le concurrent suivant. Donc si mon RB se fait la malle ou que mon bricolage électrique ne tient pas, je suis tout seul dans le noir [sifflote]
On se refait la nav' ensemble pour aller au dernier CH de Lhomme pour la dernière ES. ça roule propre, et efficace. Tantôt je passe devant, tantôt c'est Thomas qui reprend le lead. Une fois de plus on rattrape ceux qui sont devant.
Arrivée dans le bon timing pour la dernière ES. Un pipi, un nettoyage de visière, passage sur le tapis à l'heure dite et c'est parti pour le dernier passage.
Au premier freinage je vois des belles traces au sol. Surement là que Lionel s'est envolé :-X Puis on attaque la grosse montée pour rejoindre les vignes. Je me sens bien sur la moto, je ne vois pas les gravillons. Je me force à mettre du gaz à fond dans cette ligne droite bombée dont on ne voit pas le bout. Je fais de la merde au passage de la véranda, mais je me ressaisis vite. La fin rapide le long des arbres est jouissive. Gaz en grand dans la nuit, je sens le genou frôler au sol. Gros freinage, 90° gauche, gaz en grand. La moto bouge, mais je suis bien. Gauche, gauche, droite, gaz en descente. Je viens de finir la dernière ES du rallye, sans chute, sans frayeurs [yeah]
Au point Stop Thomas est encore là pour m'attendre [sauteamour] On se fait un joli routier. On rattrape le groupe de Gilles et Cyrille, ouvert par Fabrice.
Là où j'avais repéré le piège dans l'étape de jour, ça ne loupe pas. Fabrice s'enquille une route trop tôt à droite, suivi de Gilles et Cyrille. Je klaxonne tout ce que je peux pour leur dire qu'ils se trompent. Thomas reprend mes coups de klaxon aussi.
Je continue et tourne à droite 50m plus loin. A l'intersection suivante j'attend un moment pour voir s'ils ont suivi. Après une petite minute je vois des feux arriver. Je me remets en route avec mon acolyte au cul. Quelques kilomètres plus loin je me rends compte que ce sont les feux du CBR de Cyrille et pas ceux de la 790 Duke de Thomas. Merde, je voulais attendre Thomas, ne pas le lâcher comme il m'a attendu toute la nuit pour faire le routier ensemble. Je m'en veux en me disant que c'est pas cool de ma part de pas l'avoir attendu. Mais c'est le jeu, il faut quand même avancer.
Quelques nouveaux km plus tard, je vois un 3e feu apparaître dans mon rétro. Je me retourne, c'est bien Thomas qui nous a recollé [yeah] Il double Cyrille et me double pour ouvrir. Ca m'arrange bien car je commençais à fatiguer. Dans la foulée Cyrille me double pour rester au cul de Thomas et me soulager (2 ouvreurs plein feux et personne dans le rétro c'est plus confort que d'ouvrir plein feux avec 2 mecs qui t'éblouissent derrière ;D ). Sauf que cet animal se rabat quasi sur moi pour éviter des gravillons, et me force à sauter dans le bas côté [pascontent2] Plus de peur que de mal, j'ai pas glissé, juste un peu secoué (mdr)
On rentre comme ça jusqu'au Grand Lucé pour le CH d'arrivée. Au bout, j'engueule Cyrille pour sa manoeuvre, mais il ne s'est rendu compte de rien, au contraire il se félicitait d'avoir pris le relais pour que je me repose un peu (mdr) . Thomas nous raconte qu'il est allé chercher Fabrice qui n'avait pas entendu nos klaxons, qu'ils ont fait demi tour et repris le bon tracé, et qu'ensuite il a gazé pour nous rejoindre C'est qu'il roule fort ce petit! [applaudi]
On passe le CH d'arrivé dans le timing. Rallye Fini, pas de pénalité, pas de chute, moto au parc fermé. On rend le transpondeur et on se dirige vers la buvette pour boire une bonne biè.... oh wait ... Y'a pas de buvette ??? Bah merde alors!
Heureusement, les membres du CORRC (Le motoclub où je suis licencié, et organisateur du Rallye de Charente) sont là avec des bouteilles et des gobelets [yeah]
Morgane arrive et pointe à l'heure, chouette, ça me rassure toujours un peu quand je la vois arriver
On rentre à pied au paddock, et on va boire quelques bières. Bon, l'ambiance est pas la même que quand il y a une buvette, chacun est un peu dans son coin. Dommage. (spamafote)
On croise Lionel, qui a l'air d'aller bien. Par contre on va voir la moto... pas joli. Une MT09 en 3 morceaux, c'est 3 x MT03? La moto est en 3 bouts, tenus par des durites et faisceau électrique: la fourche avec un morceau de cadre devant, le bloc moteur avec le réservoir et le cadre, La boucle arrière avec la selle à côté Il a sacrément chargé le bonhomme :-\ Pneus froids, il a perdu l'avant au premier freinage, et la moto est monté à 3-4m de haut :-X
On refait le monde avec quelques copains, on récupère les motos au parc fermé, et on refait à nouveau le monde avec des bières.
A 3h il est temps d'aller dormir. [ZZZzzz]
Dimanche :
On se lève, petit dej, on commence à plier, on file aux podiums.
Je suis 2e du Trophée Européen [yeah], entre deux [s]suisses [/s]valaisans, sauf qu'ils ont repris la route tôt ce matin. Du coup je me fais un podium en solo (mdr)
Morgane fini 4e européenne et 2e féminine. Elle a donc aussi droit à son podium [yeah]
On ne reste pas jusqu'au bout parce que bon, on a quand même encore un peu de route.
On finit de plier, on déjeune vite fait et en route pour rentrer.
Etape 1: 52e Scratch, 29e Rallye 1, 3e Trophée Européen
Etape 2: 36e Scratch, 22e Rallye 1, 1er Trophée Européen (belle 2e étape )
Rallye: 43e Scratch (mon meilleur classement), 27e Rallye 1, 2e Trophée Européen
Je vous colle ici quelques vidéos de gens qui roulent vite
Un peu de routier de nuit [bave] avec Jordan Boyer
ES de Lhomme
Le patron: Bruno Schiltz avec son 660 Tuono
Sébastien VRY (avec en prime mon départ) -> C'est bien Lhomme, même si le titre est pas le bon au début de la vidéo
Jordan Boyer
l'ES de Bessé sur Braye
Sébastien VRY (avec encore mon départ juste devant)
Jordan Boyer
(de nuit)
Un certain nombre de passages dans Bessé
RDV pour le rallye de l'Ain dans 15j [yeah]
[RALLYE] Championnat de France des Rallyes Routiers 2022
Mais mais c'est la même chose que sur l'autre fofo !!!
Debilitus Motardinus.
- Titounecsn
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- Moto : Street 765RS 2022 Rallye Edition - Street 765RS 2020 Moto2 Edition - KTM 790 Adv. R 2019 Mud Edition
- Localisation : Vallée de Joux (Suisse)
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[RALLYE] Championnat de France des Rallyes Routiers 2022
Rallye de l'Ain - 18 Juin 2022
Pour la seconde manche du Championnat de France des Rallyes Routiers nous avions RDV à Cerdon, pour le Rallye de l'Ain.
Le rallye de l'Ain est un peu particulier pour moi car c'était mon tout premier rallye en 2018. C'est un rallye qui a lieu normalement tous les deux ans. Cependant avec cette charogne de COVID, il n'a pas eu lieu depuis 2018. C'est donc son grand retour en 2022.
Semaine de fou avant le rallye, se terminant par un festival le mercredi soir. Je rentre donc tard dans la nuit de mercredi à jeudi.
Jeudi : Nous prenons la route vers 9h30 une fois la voiture chargée. Le paddock étant annoncé sans électricité, nous avons opté pour la solution camping ombragé à 15min de Cerdon (camping de l'Ile Chambod, parfait!). Nous arrivons au camping vers 11h15. Première loose, un jerrycan d'essence s'est percé en frottant sur le broussillon de ma street sur la remorque et nous semons de l'essence devant le camping. Bravo le veau! Belle entrée en matière avec le gérant du camping. [ninjas]
Nous vidons la remorque et la voiture et nous installons rapidement sur un emplacement hyper ombragé, puis partons faire les reco des spéciales.
Il fait déjà une chaleur à crever (32°C). Petit arrêt pour trouver un sandwich et nous reconnaissons l'ES de Préau qui se situe juste à côté de Cerdon.
Belle spéciale en sous-bois, assez large, avec pas mal de dénivelé, avec 2 belles épingles et qui se termine par la sortie de la forêt sur un col avant de redescendre dans une partie très rapide sur la ligne d'arrivée. Avec la chaleur, le revêtement semble déjà glissant avec le bitume qui remonte en belles tâches noires. SIC.
Après quelques passages en voiture et certains virages à pied, nous allons reconnaître l'ES de Ceignes.
Cette spéciale est nettement plus sinueuse que sur le plan, et beaucoup plus chaotique, étroite, et dénivelée que ce à quoi on s'attendait. Ca sera moins rapide que prévu et beaucoup plus sélectif.
Après un certain nombre de passages, nous redescendons faire quelques courses à Pont d'Ain (notamment pour acheter une couette et des oreillers que nous avons oubliés à la maison [bouletetfil] )
Retour au camping et je m'attaque à préparer mon roadbook. La semaine a été tellement speed, que j'avais juste eu le temps d'imprimer mon RB, mais pas de faire les habituels coups de stabilo, et couper scotcher %)
Après quoi nous prenons l'apéro avec nos voisins de camping. En effet, à gauche de notre emplacement se trouve Philippe Canali (avec qui j'avais un peu roulé au Dourdou et en Charente en 2021) et à notre droite on retrouve Philippe et Anne, nos copains luxembourgeois avec qui nous avions bien sympathisé en Charente. L'apéro se transforme en repas, et nous nous couchons sur le coup de 22h30 après une bonne douche fraiche.
Vendredi:
Après un bon dodo (merci l'emplacement ombragé et la tente Fresh&Black), nous partons en reco sur les spéciales. Le vendredi les véhicules sont interdits. Nous avons donc les VTT.
Nous commençons par Ceignes qui est au soleil. Morgane crève et n'a pas pris de quoi réparer. Elle fera donc la reco à pied, et moi à vélo.
Reco très instructive, je vois encore de nombreux points de détail. Vu la chaleur écrasante et le dénivelé de Préau, nous décidons de faire l'impasse sur cette spéciale. On rentre au camping, on mange un morceau, et c'est déjà l'heure d'aller faire les contrôles administratifs et techniques.
On se pointe pour le contrôle admin dans le centre de Cerdon. Comme on est venus à moto, on fait parti des rares à être en combi, sous un cagnard infernal. On attend un moment dehors dans une ruelle sous un soleil de plomb et 35°C à l'ombre (mais sans ombre). L'administratif est une formalité et nous filons au technique.
Le CT se fait dans la cour de la maison de retraite. Donc par respect pour nos anciens, il n'y a pas de sono. Le personnel de l'EPAHD prend soin de nous et nous ravitaille régulièrement en eau fraiche [super]
Le CT est également une formalité. Je présente mon équipement, ça passe comme une lettre à la poste.
A l'issue du CT nous partons rouler un bout avec Morgane, mais la chaleur est étouffante. Nous ne ferons que 15-20 bornes avant de se dire qu'il fait résolument trop chaud et qu'avec le revêtement fondant, ce n'est pas le moment de s'en coller une. Nous décidons donc de rentrer au camping à l'ombre et d'aller se coller dans la piscine [bave] Retour au camping, le temps de retirer la combi et plouf à la flotte. Nous perdons 15°C instantanément, et ça fait un bien fou!
On prépare les affaires à poser au paddock pour les assistances, et nous filons au briefing en emmener Philippe et Anne avec nous. Avec Jeremiah (autre suisse engagé sur le rallye), nous partageons un barnum posé sur une des places de Cerdon pour l'assistance.
Briefing, on a la confirmation que l'ES de Préau sera raccourcie pour cause de revêtement trop dangereux en début d'ES. Elle passe donc de 2,4km à 1,6km. Ca va faire court Retour au camping, soirée calme, une bière, repas, dernières annotations sur le RB suite au briefing, quelques bricoles de dernière minute, douche et au dodo car demain sera une grosse journée.
Samedi :
Debout 8h, on décolle vers 9h du camping.
Passage rapide à l'assistance pour déposer quelques bricoles et sortir le matériel du fourgon de Jeremiah.
9h30:00 je suis en prégrille pour partir à 9h40:00 sur le prologue.
A 9h37, alors que je m'approche pour prendre mon départ, le commissaire qui distribue les cartons de pointage passe la main entre ma combi et mon airbag et me dit:
"T'as pas de dorsale?
- Bah non, j'ai un airbag
- Il te faut une dorsale, je te laisse pas partir comme ça.
- Pas besoin de dorsale, mon airbag est homologué dorsale et on m'a jamais rien dit ni au CT, ni à la Sarthe, ni aux Charentes ?!?
- Si tu mets pas de dorsale je ne te donnes pas ton carton de pointage et tu ne pars pas."
Bref je repars en 4e vitesse à l'assistance en me frayant un passage au milieu de la foule de motos présentes en prégrille et dans les rues de Cerdon. Heureusement par le plus grand des hasards j'avais pris ma dorsale, au cas où j'aurai vraiment mais vraiment trop chaud avec l'airbag. Je l'enfile donc rapidos et me refraies un chemin au milieu de la cohue de motos. Là le mec me regarde avec un sourire niais de "je t'ai bien fait chier hein?!" et me tends mon carton de pointage. Je passes sur le tapis avec 3min de retard et file rejoindre mes camarades. Un peu énervé je roule comme un connard pour rattraper mon binome de prologue, tout en essayant de retrouver mon calme. Je bouillonne sous mon casque [pascontent2]
J'arrive au CH de Ceignes, on passe tout droit sans s'arrêter. Quand j'arrive au départ de la spéciale pour le tour de reco, les 3 pilotes devant moi sont encore là. Ca me laisse environs 45s pour me calmer et attaquer sereinement ce premier passage non chronométré. Respire, calme.... c'est rien, tu as pu partir... calme toi mon gros!
C'est à mon tour de prendre le départ. Le directeur de spéciale me dit "attends encore un peu... allez c'est quand tu veux, tu peux y aller".
Je ferme la visière, et gaz.
Là la route me parait vraiment étroite. Ca saute de partout, mais je ne suis pas surpris par les enchaînements de virages. Je ne sais jamais dans quel rapports passer, la moto lève sur les bosses.
Arrivé au bout on nous fait signe de ne pas nous arrêter au point stop. Je m'arrête 50m plus loin pour retirer le mode track et repasser en sport.
On enchaine un routier assez rapide vers Préau. Je rattrape le concurrent de devant, puis le double car il se traine un peu trop à mon goût. Je rattrape ensuite Seb (avec qui j'ai un peu roulé aux Charentes et à la Sarthe). On arrive à Préau, on découvre le nouveau départ et en effet le revêtement du début initial de la spécial est arraché par plaques entières
Là le commissaire nous fait partir toutes les 30s. Ca marche pas mec! On part 2 pilotes toutes les 30s au départ du prologue et là c'est 1 toutes les 30s! Ca va accumuler du retard!
J'attends donc mon tour et m'élance dans l'ES. Elle est bien plus large et rapide que ce à quoi je m'attendais après les recos. Il y a moyen de mettre du rythme!
A la sortie du bois au col, je remets une louche de gaz et une fois la ligne d'arrivée passée, il va falloir freiner fort car le virage à droite arrive vite.
On finit le routier, par un bout qui ne m'est pas inconnu. Les souvenirs de 2018 remontent direct
Avec ce décalage des départs sur Préau, on pointe quasi 3min à la bourre à la fin du prologue alors qu'on a pas trainé en route %) Il est 10h35 au lieu de 10h32 (spamafote)
Quand on demande à quelle heure est le départ de la boucle 1, on nous répond qu'on a 20min d'assistance depuis notre arrivée du prologue. Pareil. là ça marche pas... on peut pas repartir à 2 à la même heure comme au prologue... bref.
Je fais mon assistance rapidement, essence, nettoyage de la visière, boire un coup et je me dirige vers le départ. Là on me donne ma vraie heure de départ: 10:52:00 en prégrille pour 11:02:00 départ. Bon, j'ai un peu de temps à tuer au soleil... Il fait déjà 30°C.
A mon heure de départ je passe sur le tapis et c'est parti pour une 1ère boucle. Un joli routier nous emmène sur Ceignes en passant par la route panoramique (celle qui était marquée "Cette route n'est pas un circuit" sur le RB en 2018 ). Pointage à l'heure au CH de Ceignes. Pas le temps de pisser, ça déroule bien, donc j'ai juste le temps de me placer dans la file, passer en mode track et 3 motos plus tard c'est à mon tour d'y aller.
ES1:
Décompte d'Eric le directeur de spéciale, 15s. Je passe la 1ère. 10s je ferme la visière. 5, 4, 3 ... je met un peu de gaz... 2, 1, 0. Claque sur le cul et gaz! Là je prends un pied monstre.
La moto saute beaucoup, bouge beaucoup, mais je me forme à mettre du gaz et à la laisser vivre. Sur les bosses ça part en wheeling (merci le PSB-1). Passé la ligne d'arrivée je coupe et j'hurle sous mon casque! Bordel que c'était bon! Whouuuuhouuuuu! [yeah]
je finis 67e/141 en 1:38.94
Morgane est 124/141 en 1:53.39
ES scratchée par Jordan Boyer (0,42s devant Schiltz).
Au point stop je donne mes cartons, et repasse en mode sport, puis c'est reparti. Rapidement je rejoins le pilote de devant et le double. Je rejoins Seb et on navigue un bout ensemble, en se faisant super plaisir sur une belle route sinueuse en descente. On s'autorise même un petit genou au sol A la case 58 Seb jardine et loupe l'intersection. Je klaxonne ce que je peux mais il n'entend pas. Tant pis, je peux pas me permettre d'aller le chercher, le timing est trop tendu. Il me rejoindra au CH de Préau. Sur le routier un voyant orange s'allume avec la mention "vérifier moteur". Oups.... De toute façon j'ai pas le dongle bluetooth ni tune ecu avec moi. Tant que ça passe pas au rouge, roule!
Il commence à faire très chaud. On pointe à l'heure au CH, après avoir pissé un bol et nettoyé la visière.
On remonte un bout de la spéciale initiale jusqu'au nouveau point de départ.
ES2:
Le directeur de spéciale me donne le compte à rebours.... tu connais la chanson. Gaz! épingle direct, regaz... et euh... bah merde je ne me souviens plus l'ordre des virages %) Bref je fais à vue et c'est pas glorieux... J'ai l'impression de passer moins fort qu'au prologue! Fait chier! [pascontent2]
Je garde du gaz et soulage un peu avant la ligne d'arrivée, me souvenant que le virage suivant est traitre. Arrivée au point stop, je repasse en mode sport et tends mes cartons.
Je finis 72e/139 en 1:20.17... grrrrr je repasse en 2nde moitié du tableau [pascontent2]
Morgane est 120/139 en 1:29.12
Schiltz reprend le lead avec 1,14s d'avance sur son poursuivant.
Retour sur Cerdon par un joli routier. Je navigue pas mal tout seul. J'hésite sur une case ou 2 mais suis rassuré de tomber un peu plus loin sur un contrôle de passage. J'ai chaud, j'ai faim, j'ai soif. Il est midi et demi et il fait 33°C. Je pointe à l'heure à Cerdon. [super]
Assistance rapide. 20min pour rejoindre le paddock, faire le plein, laver la visière, manger un morceau, boire un coup et repartir pour la boucle 2.
Et c'est reparti pour un tour. Le soleil est au Zénith, on crève de chaud !
Le tracé est assez direct pour monter à Ceignes. Très rapidement je double mon prédécesseur qui hésite sur la 1ère case de la boucle Montée de la D11 façon Moto GP [sifflote] On avait 8min pour rejoindre le CH de Ceignes, j'arrive avec 3min d'avance ;D le temps de boire un coup et passer en mode track. Je pointe à l'heure et me dirige vers le départ de l'ES. Un peu d'attente (mais pas grand chose), ça a du commencer à décaler un peu les départs.
ES3:
Et là c'est la même musique que d'habitude. Décompte, petit rituel habituel, claque sur le cul de la part d'Eric et gaz. [broap]
Le début se passe pas mal. Après la forêt qui fait peur, gaz le long du champ, droite 90, gauche 90, gaz, cassure à droite, gauche 90. Sauf que je fais salade de vitesse et rentre en 3 dans ce gauche 90. Je shifte en 1ère et remet une grosse louche de gaz. L'avant lève sévère, je coupe, claque la 2 et gaz! C'était beau mais pas très efficace (mdr) Du coup, déstabilisé, je fais un peu de la merde dans la suite de l'ES.
Je suis 80/136 en 1:41.29 en ayant perdu presque 2,5s sur la connerie [pascontent2] [pascontent2] [pascontent2]
Morgane est 120/136 en 1:54.63. Elle perd aussi 1s dans l'histoire.
Schiltz scratch en améliorant d'1s à 1,29s de Jouanen.
Le routier nous emmène gentiment sur Préau avec une belle boucle. Rapidement après l'ES, il y a un point de passage avec des commissaires pour faire un contrôle sono inopiné. Je vois que Seb y est arrêté et Gilles Planchon me fait signe de continuer sans m'arrêter. Ils contrôlent une moto sur 2. Je roule un peu tranquilou pour laisser Seb me rejoindre. On se refait la grande descente sur l'Ain, cette fois ci c'est moi au suis devant. On prend des gros paquets d'air chaud dans la tronche. On s'autorise encore quelques genoux au sol Malgré la chaleur écrasante on prend du plaisir.
On arrive gentiment sur Préau. Pointage à l'heure. On remonte jusqu'au départ de l'ES. Le revêtement fondu colle aux pneus. :-X
En arrivant au départ on apprend qu'il y a une interruption de course, un duo vient de chuter lourdement. On attendra longtemps, très longtemps... Les motos s'accumulent au départ de l'ES, profitant des quelques carrés d'ombre. Le temps passe, l'enrobé fond à vue d'oeil.
Les bottes commencent à coller au sol comme quand tu marches sur le sol d'une fête de la bière à 3h du matin. Une ambulance passe, puis les pompiers, puis l'organisateur du rallye, puis le SAMU.... ça pue...
Le duo a fait un high side sur une plaque d'enrobé fondu. Lui a une clavicule cassée, elle c'est plus grave. Une clavicule, quelques cotes, et suspicion de trauma crânien. Il fait toujours une chaleur écrasante. J'ai plus d'eau. Les béquilles de motos s'enfoncent dans le sol. Une ambulance redescend, on va pouvoir reprendre après 1h36 d'interruption de spéciale. La seule info qu'on a c'est "attention, le revêtement est glissant, faites pas les cons".
J'ai une 10aine de motos devant moi. On s'élance la boule au ventre, complètement le rythme cassé par cette longue coupure au chaud, sans trop savoir ce qu'il y aura dans l'ES.
ES4:
C'est mon tour, j'ai pas envie d'y aller. Le directeur de spéciale me dit "Fais gaffe à toi, ça glisse".
10s, je ferme la visière et tente de faire abstraction des nouvelles qu'on a eu du duo.
5s, je joue avec les gaz.
0s: Go!
Je suis à l'arrêt, je passe plus de temps à regarder ce qu'il y a devant ma roue que là bas au loin. J'ai les pieds qui collent aux cales pieds. J'ose pas remettre de gaz en sortie de virage... A l'épingle gauche je vois le drapeau changement d'adhérence. Je suis fébrile et coupe pour y aller tout doux avec les gaz. S'agirait pas de se bourrer [sifflote]. En effet ça glisse un peu dans le double droit. Arrivé au col en sortant du bois le revêtement semble plus joli et ça tourne moins. Ayant décidé que j'ai perdu assez de temps dans l'ES, je soude et me jure de pas couper avant la ligne d'arrivée. Ce que je fais.
Je passe la ligne, coupe tout et saute sur les freins. L'avant tient, mais l'arrière bloque et se met à balayer méchamment. Je vois le virage arriver trop vite, beaucoup trop vite. Je comprend que ça passera pas. Je commence à monter sur le talus bien raide à gauche et j'ai le temps de me dire "ça passe si j'arrive à redescendre". Le temps de jeter un oeil à droite pour forcer la moto à redescendre je sens la moto qui couche, j'entend le "paf" de l'airbag qui pète, et la lourde chute de la moto qui tombe d'un bon mètre de haut, suivi du sccccrrrrrchhhhhht de la moto qui glisse sur l'enrobé. Je retombe sur le coude droit et l'airbag amorti ma chute. Je me relève de suite et fais des grands signe au pilote arrivant derrière pour qu'il évite ma moto. Il s'arrête un peu plus loin et m'aide à relever la moto pour la sortir de la traj.
Il y a du liquide partout. Je pense d'abord à de l'essence, mais non, c'est le radiateur qui s'est répandu telle une MV F3 un jour d'annuelle à Fumel.
Je mets la moto en sécurité à l'intérieur du virage et remonte en courant vers la ligne d'arrivée pour me montrer aux commissaires. Là où je suis tombé, je ne suis visible ni par l'arrivée, ni par le point Stop. Un gars court à ma rencontre. Je n'entend pas ce qu'il me dit. J'enlève le casque et les bouchons d'oreille toujours en courant. Je lui crie qu'il y a du LDR partout mais que la moto est en sécurité.
L'ES est suspendue le temps de nettoyer et de rapatrier la moto au point stop. Le bordel c'est que je suis tombé hors spéciale mais pas encore sur la liaison. Du coup c'est un peu la confusion dans les commissaires: doivent-ils intervenir ou non? Est-ce que ça leur revient de nettoyer ou non? Bref c'est le bordel.
On m'aide à ramener la moto jusqu'au point stop. Là je demande qu'on prévienne Morgane par radio que je vais bien. Le message passe au point de départ. Je suis rassuré qu'ils aient rassuré Morgane sur mon état après la chute. Je rend mon transpondeur et signale mon abandon à la direction de course. :'( Mon premier abandon en rallye. Je suis dégouté de ma connerie.
Etant tombé après l'arrivée, mon chrono est quand même enregistré.
Je termine 65/133 en 1:23.04 (tout le monde a été bien refroidi par l'accident du duo et l'état du revêtement)
Morgane un peu chamboulée est 122/133 en 1:41.93.
Schiltz prend les commandes avec 1,8s d'avance sur Jouanen.
La suite sera une longue attente avec les bénévoles du point Stop. Une super équipe du RAMP (les organisateurs du rallye des Coteaux).
Je répéterai au moins 25 fois ce qui s'est passé aux pilotes me voyant au point stop et voyant la moto un peu en vrac garée plus loin. Après ma chute il y aura encore 2 autres chutes, entrainant des arrêts de course.
Trop de retard accumulé, la spéciale est déclarée impraticables.
-> Les pilotes feront la moitié de la 3e boucle de jour, avec juste un passage dans Ceignes et retour à Cerdon sans remonter à Préau.
-> La 1ère boucle de la 2e étape qui devait se faire à l'issue des 3 boucles de jour est annulée.
Une fois la dernière moto passée, la moto fermeuse récupère les cartons de pointage et mes acolytes du point stop plient bagage.
Pierre, le papa d'Arnaud, un autre pilote du Trophée Européen vient gentiment me récupérer avec son fourgon et me ramène au camping. Je profite au max de la clim dans le fourgon. Il est 18h30 et il fait juste 37°C [gné]
Arrivé au camping on décharge la moto et je file faire un plouf dans la piscine.
J'ai un peu de mal à marcher, j'ai du prendre le cale pied dans les tendons du mollet droit, et j'ai du taper le talon fort par terre. Mais je fais un minimum d'assistance à Morgane. Après le repas on repart direction Cerdon. Morgane à moto, et moi en BAR :-\
Je fais l'assistance rapidement à Morgane (plein de la moto etc...) et monte me placer dans l'ES de Ceigne pour voir passer les pilotes.
Les pilotes feront deux demi-boucles, en ne passant que dans Ceignes, Préau ayant été déclarée non praticable pour la nuit.
Je suis à 21h45 en place et les premiers passages sont attendus à 22h18.
L'attente est encore un peu longue. Il fait super chaud, encore 32°C.
Puis c'est le moment. On voit passer les avions de chasse, c'est super impressionnant de voir passer les top pilotes Bruno Schiltz est stratosphérique, ses poursuivants (Jouanen, Boyer, Brebion etc...) sont aussi impressionnants.
Je vois passer mes potes Benjamin Preudhomme et Thomas Jarnac avec qui j'ai pas mal roulé avant qu'ils ne passent plaque jaune. Ils sont dans un sacré rythme [applaudi]
Puis on voit passer une voiture ventre à terre, puis une ambulance. Putain ça sent pas bon... :-X On apprend qu'il y a eu un gros crash. Je commence à stresser en me demandant qui c'est. On voit passer une seconde ambulance. C'est beaucoup trop long....
On apprend par la suite que c'est Benjamin qui s'est sorti au poste 7 (la fin de l'ES, où ça va très vite). Et merde. :-X :-X Le temps passe... c'est long. Très long.
Les nouvelles arrivent au compte goutte via une spectatrice qui était commissaire au CH de Préau et qui a des nouvelles via une copine qui est commissaire au P7, là où Ben s'est sorti.
Apparemment il s'est sorti très fort, on les médecins ont du mal à le remonter de là où il est. Il attendent le SMUR avec le matelas coquille. Gloups. Ca fait 1h que la spéciale est interrompue.
Apprenant ça, je me dirige vers le départ de l'ES pour retrouver Morgane et les autres pilotes.
Tout le monde me demande si j'ai des infos sur l'état de santé de Ben. J'en sais pas plus. Tout le monde angoisse.
Vu le retard pris, et la 1ère boucle de l'étape 2 annulée dans la journée; les pilotes ne pourront pas avoir au moins 2 spéciales effectuées dans la nuit pour que l'étape compte au championnat. La décision est prise par la direction de course d'annuler l'étape de nuit et de faire redescendre toutes les motos en convoi en direction de Cerdon.
On redescend donc sur Cerdon. Petite bière à la buvette, mais le coeur n'y est pas vraiment.
Retour au camping un peu avant 2h et gros dodo.
Dimanche :
Il fait déjà chaud au réveil. On commence à ranger notre bordel puis on file à Cerdon pour la remise des prix avec Anne et Philippe.
Morgane monte sur le podium du trophée féminin (3e/3) mais elle a le mérite d'avoir terminé.
Je regarde ensuite les copains monter sur le podium du Trophée Européen.
1er FAVARGER Mikaël (Suisse)
2e SCHMITT BAILER Arnaud (Suisse)
3e BOISSERIE Philippe/DIDERICH Anne (Luxembourg)
J'aurai du être sur la 2e marche si j'avais pas chuté et percé ce @#$!% radiateur. J'ai un petit coup de mou quand même quand je les vois monter sur la boite sans moi.
Au moment du podium des Sidecars, Benoît Berthomieu prend la parole:
"Cette nuit quand on a attendu au départ de l'ES de Ceignes après la chute de Benjamin, la nuit était claire, le ciel était magnifique. Avec mon passager on s'est allongé dans l'herbe et on a regardé les étoiles. Il y en avait une qui brillait beaucoup et qui filait très vite. Elle portait le numéro 588 et s'appelait César". (référence à César Chanal, décédé au TT il y a 2 semaines)
Ouf, pincement au coeur et larme à l'oeil. :-X
Fin de la remise des prix, petit verre de Cerdon et retour au camping pour finir de ranger. Coup de chaud, avant de retrouver la clim de la voiture et retour à la maison en 1h40.
RDV au Dourdou pour une revanche parce que là c'était un beau rallye de merde pour moi. Très prometteur sur le papier (1 prologue + 6 boucles différentes pour 580km dans des paysages magnifiques), mais les conditions météo torrides et ma chute ont bien entaché le tableau.
D'autres photos et vidéos arriveront en complément au fur et à mesure
Pour la seconde manche du Championnat de France des Rallyes Routiers nous avions RDV à Cerdon, pour le Rallye de l'Ain.
Le rallye de l'Ain est un peu particulier pour moi car c'était mon tout premier rallye en 2018. C'est un rallye qui a lieu normalement tous les deux ans. Cependant avec cette charogne de COVID, il n'a pas eu lieu depuis 2018. C'est donc son grand retour en 2022.
Semaine de fou avant le rallye, se terminant par un festival le mercredi soir. Je rentre donc tard dans la nuit de mercredi à jeudi.
Jeudi : Nous prenons la route vers 9h30 une fois la voiture chargée. Le paddock étant annoncé sans électricité, nous avons opté pour la solution camping ombragé à 15min de Cerdon (camping de l'Ile Chambod, parfait!). Nous arrivons au camping vers 11h15. Première loose, un jerrycan d'essence s'est percé en frottant sur le broussillon de ma street sur la remorque et nous semons de l'essence devant le camping. Bravo le veau! Belle entrée en matière avec le gérant du camping. [ninjas]
Nous vidons la remorque et la voiture et nous installons rapidement sur un emplacement hyper ombragé, puis partons faire les reco des spéciales.
Il fait déjà une chaleur à crever (32°C). Petit arrêt pour trouver un sandwich et nous reconnaissons l'ES de Préau qui se situe juste à côté de Cerdon.
Belle spéciale en sous-bois, assez large, avec pas mal de dénivelé, avec 2 belles épingles et qui se termine par la sortie de la forêt sur un col avant de redescendre dans une partie très rapide sur la ligne d'arrivée. Avec la chaleur, le revêtement semble déjà glissant avec le bitume qui remonte en belles tâches noires. SIC.
Après quelques passages en voiture et certains virages à pied, nous allons reconnaître l'ES de Ceignes.
Cette spéciale est nettement plus sinueuse que sur le plan, et beaucoup plus chaotique, étroite, et dénivelée que ce à quoi on s'attendait. Ca sera moins rapide que prévu et beaucoup plus sélectif.
Après un certain nombre de passages, nous redescendons faire quelques courses à Pont d'Ain (notamment pour acheter une couette et des oreillers que nous avons oubliés à la maison [bouletetfil] )
Retour au camping et je m'attaque à préparer mon roadbook. La semaine a été tellement speed, que j'avais juste eu le temps d'imprimer mon RB, mais pas de faire les habituels coups de stabilo, et couper scotcher %)
Après quoi nous prenons l'apéro avec nos voisins de camping. En effet, à gauche de notre emplacement se trouve Philippe Canali (avec qui j'avais un peu roulé au Dourdou et en Charente en 2021) et à notre droite on retrouve Philippe et Anne, nos copains luxembourgeois avec qui nous avions bien sympathisé en Charente. L'apéro se transforme en repas, et nous nous couchons sur le coup de 22h30 après une bonne douche fraiche.
Vendredi:
Après un bon dodo (merci l'emplacement ombragé et la tente Fresh&Black), nous partons en reco sur les spéciales. Le vendredi les véhicules sont interdits. Nous avons donc les VTT.
Nous commençons par Ceignes qui est au soleil. Morgane crève et n'a pas pris de quoi réparer. Elle fera donc la reco à pied, et moi à vélo.
Reco très instructive, je vois encore de nombreux points de détail. Vu la chaleur écrasante et le dénivelé de Préau, nous décidons de faire l'impasse sur cette spéciale. On rentre au camping, on mange un morceau, et c'est déjà l'heure d'aller faire les contrôles administratifs et techniques.
On se pointe pour le contrôle admin dans le centre de Cerdon. Comme on est venus à moto, on fait parti des rares à être en combi, sous un cagnard infernal. On attend un moment dehors dans une ruelle sous un soleil de plomb et 35°C à l'ombre (mais sans ombre). L'administratif est une formalité et nous filons au technique.
Le CT se fait dans la cour de la maison de retraite. Donc par respect pour nos anciens, il n'y a pas de sono. Le personnel de l'EPAHD prend soin de nous et nous ravitaille régulièrement en eau fraiche [super]
Le CT est également une formalité. Je présente mon équipement, ça passe comme une lettre à la poste.
A l'issue du CT nous partons rouler un bout avec Morgane, mais la chaleur est étouffante. Nous ne ferons que 15-20 bornes avant de se dire qu'il fait résolument trop chaud et qu'avec le revêtement fondant, ce n'est pas le moment de s'en coller une. Nous décidons donc de rentrer au camping à l'ombre et d'aller se coller dans la piscine [bave] Retour au camping, le temps de retirer la combi et plouf à la flotte. Nous perdons 15°C instantanément, et ça fait un bien fou!
On prépare les affaires à poser au paddock pour les assistances, et nous filons au briefing en emmener Philippe et Anne avec nous. Avec Jeremiah (autre suisse engagé sur le rallye), nous partageons un barnum posé sur une des places de Cerdon pour l'assistance.
Briefing, on a la confirmation que l'ES de Préau sera raccourcie pour cause de revêtement trop dangereux en début d'ES. Elle passe donc de 2,4km à 1,6km. Ca va faire court Retour au camping, soirée calme, une bière, repas, dernières annotations sur le RB suite au briefing, quelques bricoles de dernière minute, douche et au dodo car demain sera une grosse journée.
Samedi :
Debout 8h, on décolle vers 9h du camping.
Passage rapide à l'assistance pour déposer quelques bricoles et sortir le matériel du fourgon de Jeremiah.
9h30:00 je suis en prégrille pour partir à 9h40:00 sur le prologue.
A 9h37, alors que je m'approche pour prendre mon départ, le commissaire qui distribue les cartons de pointage passe la main entre ma combi et mon airbag et me dit:
"T'as pas de dorsale?
- Bah non, j'ai un airbag
- Il te faut une dorsale, je te laisse pas partir comme ça.
- Pas besoin de dorsale, mon airbag est homologué dorsale et on m'a jamais rien dit ni au CT, ni à la Sarthe, ni aux Charentes ?!?
- Si tu mets pas de dorsale je ne te donnes pas ton carton de pointage et tu ne pars pas."
Bref je repars en 4e vitesse à l'assistance en me frayant un passage au milieu de la foule de motos présentes en prégrille et dans les rues de Cerdon. Heureusement par le plus grand des hasards j'avais pris ma dorsale, au cas où j'aurai vraiment mais vraiment trop chaud avec l'airbag. Je l'enfile donc rapidos et me refraies un chemin au milieu de la cohue de motos. Là le mec me regarde avec un sourire niais de "je t'ai bien fait chier hein?!" et me tends mon carton de pointage. Je passes sur le tapis avec 3min de retard et file rejoindre mes camarades. Un peu énervé je roule comme un connard pour rattraper mon binome de prologue, tout en essayant de retrouver mon calme. Je bouillonne sous mon casque [pascontent2]
J'arrive au CH de Ceignes, on passe tout droit sans s'arrêter. Quand j'arrive au départ de la spéciale pour le tour de reco, les 3 pilotes devant moi sont encore là. Ca me laisse environs 45s pour me calmer et attaquer sereinement ce premier passage non chronométré. Respire, calme.... c'est rien, tu as pu partir... calme toi mon gros!
C'est à mon tour de prendre le départ. Le directeur de spéciale me dit "attends encore un peu... allez c'est quand tu veux, tu peux y aller".
Je ferme la visière, et gaz.
Là la route me parait vraiment étroite. Ca saute de partout, mais je ne suis pas surpris par les enchaînements de virages. Je ne sais jamais dans quel rapports passer, la moto lève sur les bosses.
Arrivé au bout on nous fait signe de ne pas nous arrêter au point stop. Je m'arrête 50m plus loin pour retirer le mode track et repasser en sport.
On enchaine un routier assez rapide vers Préau. Je rattrape le concurrent de devant, puis le double car il se traine un peu trop à mon goût. Je rattrape ensuite Seb (avec qui j'ai un peu roulé aux Charentes et à la Sarthe). On arrive à Préau, on découvre le nouveau départ et en effet le revêtement du début initial de la spécial est arraché par plaques entières
Là le commissaire nous fait partir toutes les 30s. Ca marche pas mec! On part 2 pilotes toutes les 30s au départ du prologue et là c'est 1 toutes les 30s! Ca va accumuler du retard!
J'attends donc mon tour et m'élance dans l'ES. Elle est bien plus large et rapide que ce à quoi je m'attendais après les recos. Il y a moyen de mettre du rythme!
A la sortie du bois au col, je remets une louche de gaz et une fois la ligne d'arrivée passée, il va falloir freiner fort car le virage à droite arrive vite.
On finit le routier, par un bout qui ne m'est pas inconnu. Les souvenirs de 2018 remontent direct
Avec ce décalage des départs sur Préau, on pointe quasi 3min à la bourre à la fin du prologue alors qu'on a pas trainé en route %) Il est 10h35 au lieu de 10h32 (spamafote)
Quand on demande à quelle heure est le départ de la boucle 1, on nous répond qu'on a 20min d'assistance depuis notre arrivée du prologue. Pareil. là ça marche pas... on peut pas repartir à 2 à la même heure comme au prologue... bref.
Je fais mon assistance rapidement, essence, nettoyage de la visière, boire un coup et je me dirige vers le départ. Là on me donne ma vraie heure de départ: 10:52:00 en prégrille pour 11:02:00 départ. Bon, j'ai un peu de temps à tuer au soleil... Il fait déjà 30°C.
A mon heure de départ je passe sur le tapis et c'est parti pour une 1ère boucle. Un joli routier nous emmène sur Ceignes en passant par la route panoramique (celle qui était marquée "Cette route n'est pas un circuit" sur le RB en 2018 ). Pointage à l'heure au CH de Ceignes. Pas le temps de pisser, ça déroule bien, donc j'ai juste le temps de me placer dans la file, passer en mode track et 3 motos plus tard c'est à mon tour d'y aller.
ES1:
Décompte d'Eric le directeur de spéciale, 15s. Je passe la 1ère. 10s je ferme la visière. 5, 4, 3 ... je met un peu de gaz... 2, 1, 0. Claque sur le cul et gaz! Là je prends un pied monstre.
La moto saute beaucoup, bouge beaucoup, mais je me forme à mettre du gaz et à la laisser vivre. Sur les bosses ça part en wheeling (merci le PSB-1). Passé la ligne d'arrivée je coupe et j'hurle sous mon casque! Bordel que c'était bon! Whouuuuhouuuuu! [yeah]
je finis 67e/141 en 1:38.94
Morgane est 124/141 en 1:53.39
ES scratchée par Jordan Boyer (0,42s devant Schiltz).
Au point stop je donne mes cartons, et repasse en mode sport, puis c'est reparti. Rapidement je rejoins le pilote de devant et le double. Je rejoins Seb et on navigue un bout ensemble, en se faisant super plaisir sur une belle route sinueuse en descente. On s'autorise même un petit genou au sol A la case 58 Seb jardine et loupe l'intersection. Je klaxonne ce que je peux mais il n'entend pas. Tant pis, je peux pas me permettre d'aller le chercher, le timing est trop tendu. Il me rejoindra au CH de Préau. Sur le routier un voyant orange s'allume avec la mention "vérifier moteur". Oups.... De toute façon j'ai pas le dongle bluetooth ni tune ecu avec moi. Tant que ça passe pas au rouge, roule!
Il commence à faire très chaud. On pointe à l'heure au CH, après avoir pissé un bol et nettoyé la visière.
On remonte un bout de la spéciale initiale jusqu'au nouveau point de départ.
ES2:
Le directeur de spéciale me donne le compte à rebours.... tu connais la chanson. Gaz! épingle direct, regaz... et euh... bah merde je ne me souviens plus l'ordre des virages %) Bref je fais à vue et c'est pas glorieux... J'ai l'impression de passer moins fort qu'au prologue! Fait chier! [pascontent2]
Je garde du gaz et soulage un peu avant la ligne d'arrivée, me souvenant que le virage suivant est traitre. Arrivée au point stop, je repasse en mode sport et tends mes cartons.
Je finis 72e/139 en 1:20.17... grrrrr je repasse en 2nde moitié du tableau [pascontent2]
Morgane est 120/139 en 1:29.12
Schiltz reprend le lead avec 1,14s d'avance sur son poursuivant.
Retour sur Cerdon par un joli routier. Je navigue pas mal tout seul. J'hésite sur une case ou 2 mais suis rassuré de tomber un peu plus loin sur un contrôle de passage. J'ai chaud, j'ai faim, j'ai soif. Il est midi et demi et il fait 33°C. Je pointe à l'heure à Cerdon. [super]
Assistance rapide. 20min pour rejoindre le paddock, faire le plein, laver la visière, manger un morceau, boire un coup et repartir pour la boucle 2.
Et c'est reparti pour un tour. Le soleil est au Zénith, on crève de chaud !
Le tracé est assez direct pour monter à Ceignes. Très rapidement je double mon prédécesseur qui hésite sur la 1ère case de la boucle Montée de la D11 façon Moto GP [sifflote] On avait 8min pour rejoindre le CH de Ceignes, j'arrive avec 3min d'avance ;D le temps de boire un coup et passer en mode track. Je pointe à l'heure et me dirige vers le départ de l'ES. Un peu d'attente (mais pas grand chose), ça a du commencer à décaler un peu les départs.
ES3:
Et là c'est la même musique que d'habitude. Décompte, petit rituel habituel, claque sur le cul de la part d'Eric et gaz. [broap]
Le début se passe pas mal. Après la forêt qui fait peur, gaz le long du champ, droite 90, gauche 90, gaz, cassure à droite, gauche 90. Sauf que je fais salade de vitesse et rentre en 3 dans ce gauche 90. Je shifte en 1ère et remet une grosse louche de gaz. L'avant lève sévère, je coupe, claque la 2 et gaz! C'était beau mais pas très efficace (mdr) Du coup, déstabilisé, je fais un peu de la merde dans la suite de l'ES.
Je suis 80/136 en 1:41.29 en ayant perdu presque 2,5s sur la connerie [pascontent2] [pascontent2] [pascontent2]
Morgane est 120/136 en 1:54.63. Elle perd aussi 1s dans l'histoire.
Schiltz scratch en améliorant d'1s à 1,29s de Jouanen.
Le routier nous emmène gentiment sur Préau avec une belle boucle. Rapidement après l'ES, il y a un point de passage avec des commissaires pour faire un contrôle sono inopiné. Je vois que Seb y est arrêté et Gilles Planchon me fait signe de continuer sans m'arrêter. Ils contrôlent une moto sur 2. Je roule un peu tranquilou pour laisser Seb me rejoindre. On se refait la grande descente sur l'Ain, cette fois ci c'est moi au suis devant. On prend des gros paquets d'air chaud dans la tronche. On s'autorise encore quelques genoux au sol Malgré la chaleur écrasante on prend du plaisir.
On arrive gentiment sur Préau. Pointage à l'heure. On remonte jusqu'au départ de l'ES. Le revêtement fondu colle aux pneus. :-X
En arrivant au départ on apprend qu'il y a une interruption de course, un duo vient de chuter lourdement. On attendra longtemps, très longtemps... Les motos s'accumulent au départ de l'ES, profitant des quelques carrés d'ombre. Le temps passe, l'enrobé fond à vue d'oeil.
Les bottes commencent à coller au sol comme quand tu marches sur le sol d'une fête de la bière à 3h du matin. Une ambulance passe, puis les pompiers, puis l'organisateur du rallye, puis le SAMU.... ça pue...
Le duo a fait un high side sur une plaque d'enrobé fondu. Lui a une clavicule cassée, elle c'est plus grave. Une clavicule, quelques cotes, et suspicion de trauma crânien. Il fait toujours une chaleur écrasante. J'ai plus d'eau. Les béquilles de motos s'enfoncent dans le sol. Une ambulance redescend, on va pouvoir reprendre après 1h36 d'interruption de spéciale. La seule info qu'on a c'est "attention, le revêtement est glissant, faites pas les cons".
J'ai une 10aine de motos devant moi. On s'élance la boule au ventre, complètement le rythme cassé par cette longue coupure au chaud, sans trop savoir ce qu'il y aura dans l'ES.
ES4:
C'est mon tour, j'ai pas envie d'y aller. Le directeur de spéciale me dit "Fais gaffe à toi, ça glisse".
10s, je ferme la visière et tente de faire abstraction des nouvelles qu'on a eu du duo.
5s, je joue avec les gaz.
0s: Go!
Je suis à l'arrêt, je passe plus de temps à regarder ce qu'il y a devant ma roue que là bas au loin. J'ai les pieds qui collent aux cales pieds. J'ose pas remettre de gaz en sortie de virage... A l'épingle gauche je vois le drapeau changement d'adhérence. Je suis fébrile et coupe pour y aller tout doux avec les gaz. S'agirait pas de se bourrer [sifflote]. En effet ça glisse un peu dans le double droit. Arrivé au col en sortant du bois le revêtement semble plus joli et ça tourne moins. Ayant décidé que j'ai perdu assez de temps dans l'ES, je soude et me jure de pas couper avant la ligne d'arrivée. Ce que je fais.
Je passe la ligne, coupe tout et saute sur les freins. L'avant tient, mais l'arrière bloque et se met à balayer méchamment. Je vois le virage arriver trop vite, beaucoup trop vite. Je comprend que ça passera pas. Je commence à monter sur le talus bien raide à gauche et j'ai le temps de me dire "ça passe si j'arrive à redescendre". Le temps de jeter un oeil à droite pour forcer la moto à redescendre je sens la moto qui couche, j'entend le "paf" de l'airbag qui pète, et la lourde chute de la moto qui tombe d'un bon mètre de haut, suivi du sccccrrrrrchhhhhht de la moto qui glisse sur l'enrobé. Je retombe sur le coude droit et l'airbag amorti ma chute. Je me relève de suite et fais des grands signe au pilote arrivant derrière pour qu'il évite ma moto. Il s'arrête un peu plus loin et m'aide à relever la moto pour la sortir de la traj.
Il y a du liquide partout. Je pense d'abord à de l'essence, mais non, c'est le radiateur qui s'est répandu telle une MV F3 un jour d'annuelle à Fumel.
Je mets la moto en sécurité à l'intérieur du virage et remonte en courant vers la ligne d'arrivée pour me montrer aux commissaires. Là où je suis tombé, je ne suis visible ni par l'arrivée, ni par le point Stop. Un gars court à ma rencontre. Je n'entend pas ce qu'il me dit. J'enlève le casque et les bouchons d'oreille toujours en courant. Je lui crie qu'il y a du LDR partout mais que la moto est en sécurité.
L'ES est suspendue le temps de nettoyer et de rapatrier la moto au point stop. Le bordel c'est que je suis tombé hors spéciale mais pas encore sur la liaison. Du coup c'est un peu la confusion dans les commissaires: doivent-ils intervenir ou non? Est-ce que ça leur revient de nettoyer ou non? Bref c'est le bordel.
On m'aide à ramener la moto jusqu'au point stop. Là je demande qu'on prévienne Morgane par radio que je vais bien. Le message passe au point de départ. Je suis rassuré qu'ils aient rassuré Morgane sur mon état après la chute. Je rend mon transpondeur et signale mon abandon à la direction de course. :'( Mon premier abandon en rallye. Je suis dégouté de ma connerie.
Etant tombé après l'arrivée, mon chrono est quand même enregistré.
Je termine 65/133 en 1:23.04 (tout le monde a été bien refroidi par l'accident du duo et l'état du revêtement)
Morgane un peu chamboulée est 122/133 en 1:41.93.
Schiltz prend les commandes avec 1,8s d'avance sur Jouanen.
La suite sera une longue attente avec les bénévoles du point Stop. Une super équipe du RAMP (les organisateurs du rallye des Coteaux).
Je répéterai au moins 25 fois ce qui s'est passé aux pilotes me voyant au point stop et voyant la moto un peu en vrac garée plus loin. Après ma chute il y aura encore 2 autres chutes, entrainant des arrêts de course.
Trop de retard accumulé, la spéciale est déclarée impraticables.
-> Les pilotes feront la moitié de la 3e boucle de jour, avec juste un passage dans Ceignes et retour à Cerdon sans remonter à Préau.
-> La 1ère boucle de la 2e étape qui devait se faire à l'issue des 3 boucles de jour est annulée.
Une fois la dernière moto passée, la moto fermeuse récupère les cartons de pointage et mes acolytes du point stop plient bagage.
Pierre, le papa d'Arnaud, un autre pilote du Trophée Européen vient gentiment me récupérer avec son fourgon et me ramène au camping. Je profite au max de la clim dans le fourgon. Il est 18h30 et il fait juste 37°C [gné]
Arrivé au camping on décharge la moto et je file faire un plouf dans la piscine.
J'ai un peu de mal à marcher, j'ai du prendre le cale pied dans les tendons du mollet droit, et j'ai du taper le talon fort par terre. Mais je fais un minimum d'assistance à Morgane. Après le repas on repart direction Cerdon. Morgane à moto, et moi en BAR :-\
Je fais l'assistance rapidement à Morgane (plein de la moto etc...) et monte me placer dans l'ES de Ceigne pour voir passer les pilotes.
Les pilotes feront deux demi-boucles, en ne passant que dans Ceignes, Préau ayant été déclarée non praticable pour la nuit.
Je suis à 21h45 en place et les premiers passages sont attendus à 22h18.
L'attente est encore un peu longue. Il fait super chaud, encore 32°C.
Puis c'est le moment. On voit passer les avions de chasse, c'est super impressionnant de voir passer les top pilotes Bruno Schiltz est stratosphérique, ses poursuivants (Jouanen, Boyer, Brebion etc...) sont aussi impressionnants.
Je vois passer mes potes Benjamin Preudhomme et Thomas Jarnac avec qui j'ai pas mal roulé avant qu'ils ne passent plaque jaune. Ils sont dans un sacré rythme [applaudi]
Puis on voit passer une voiture ventre à terre, puis une ambulance. Putain ça sent pas bon... :-X On apprend qu'il y a eu un gros crash. Je commence à stresser en me demandant qui c'est. On voit passer une seconde ambulance. C'est beaucoup trop long....
On apprend par la suite que c'est Benjamin qui s'est sorti au poste 7 (la fin de l'ES, où ça va très vite). Et merde. :-X :-X Le temps passe... c'est long. Très long.
Les nouvelles arrivent au compte goutte via une spectatrice qui était commissaire au CH de Préau et qui a des nouvelles via une copine qui est commissaire au P7, là où Ben s'est sorti.
Apparemment il s'est sorti très fort, on les médecins ont du mal à le remonter de là où il est. Il attendent le SMUR avec le matelas coquille. Gloups. Ca fait 1h que la spéciale est interrompue.
Apprenant ça, je me dirige vers le départ de l'ES pour retrouver Morgane et les autres pilotes.
Tout le monde me demande si j'ai des infos sur l'état de santé de Ben. J'en sais pas plus. Tout le monde angoisse.
Vu le retard pris, et la 1ère boucle de l'étape 2 annulée dans la journée; les pilotes ne pourront pas avoir au moins 2 spéciales effectuées dans la nuit pour que l'étape compte au championnat. La décision est prise par la direction de course d'annuler l'étape de nuit et de faire redescendre toutes les motos en convoi en direction de Cerdon.
On redescend donc sur Cerdon. Petite bière à la buvette, mais le coeur n'y est pas vraiment.
Retour au camping un peu avant 2h et gros dodo.
Dimanche :
Il fait déjà chaud au réveil. On commence à ranger notre bordel puis on file à Cerdon pour la remise des prix avec Anne et Philippe.
Morgane monte sur le podium du trophée féminin (3e/3) mais elle a le mérite d'avoir terminé.
Je regarde ensuite les copains monter sur le podium du Trophée Européen.
1er FAVARGER Mikaël (Suisse)
2e SCHMITT BAILER Arnaud (Suisse)
3e BOISSERIE Philippe/DIDERICH Anne (Luxembourg)
J'aurai du être sur la 2e marche si j'avais pas chuté et percé ce @#$!% radiateur. J'ai un petit coup de mou quand même quand je les vois monter sur la boite sans moi.
Au moment du podium des Sidecars, Benoît Berthomieu prend la parole:
"Cette nuit quand on a attendu au départ de l'ES de Ceignes après la chute de Benjamin, la nuit était claire, le ciel était magnifique. Avec mon passager on s'est allongé dans l'herbe et on a regardé les étoiles. Il y en avait une qui brillait beaucoup et qui filait très vite. Elle portait le numéro 588 et s'appelait César". (référence à César Chanal, décédé au TT il y a 2 semaines)
Ouf, pincement au coeur et larme à l'oeil. :-X
Fin de la remise des prix, petit verre de Cerdon et retour au camping pour finir de ranger. Coup de chaud, avant de retrouver la clim de la voiture et retour à la maison en 1h40.
RDV au Dourdou pour une revanche parce que là c'était un beau rallye de merde pour moi. Très prometteur sur le papier (1 prologue + 6 boucles différentes pour 580km dans des paysages magnifiques), mais les conditions météo torrides et ma chute ont bien entaché le tableau.
D'autres photos et vidéos arriveront en complément au fur et à mesure
[RALLYE] Championnat de France des Rallyes Routiers 2022
Dommage pour la chute, les conditions avaient l'air quand même bien mauvaises...
Tu as pu faire un état des lieux de la moto ?
Et WTF pour la dorsale...
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- Titounecsn
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- Moto : Street 765RS 2022 Rallye Edition - Street 765RS 2020 Moto2 Edition - KTM 790 Adv. R 2019 Mud Edition
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Oui c'était pas simple, entre la chaleur écrasante et le revêtement plutôt glissant...
Pas encore trop fait le tour de la moto (j'ai pas le goût pour l'instant), mais vite fait:
- radiateur HS
- écopes défoncées ou arrachées (des 2 côtés)
- feu additionnel en bas à droite explosé
- Bien râpés: levier de frein, rétro, embout de guidon, bloc phare, feu additionnel guidon, échappement et saut de vent
le radiateur n'étant plus dans l'axe de la moto, à voir si les fixations n'ont pas trop morflé.
Et pour la dorsale... vaste sujet.... un concurrent belge a passé le CT et a fait le prologue avec sa dorsale (homologuée EN 1621-2 comme le règlement le stipule) puis il s'est fait interdire de départ pour la boucle 1 car sa dorsale était trop petite pour le commissaire. On lui a conseillé d'écrire à la FFM pour avoir un dédommagement car le mec vient de Belgique pour un rallye, paie son engagement (250€) et sa licence et ne peut pas courir à cause d'un casse burnes qui fait du zèle.
Pas encore trop fait le tour de la moto (j'ai pas le goût pour l'instant), mais vite fait:
- radiateur HS
- écopes défoncées ou arrachées (des 2 côtés)
- feu additionnel en bas à droite explosé
- Bien râpés: levier de frein, rétro, embout de guidon, bloc phare, feu additionnel guidon, échappement et saut de vent
le radiateur n'étant plus dans l'axe de la moto, à voir si les fixations n'ont pas trop morflé.
Et pour la dorsale... vaste sujet.... un concurrent belge a passé le CT et a fait le prologue avec sa dorsale (homologuée EN 1621-2 comme le règlement le stipule) puis il s'est fait interdire de départ pour la boucle 1 car sa dorsale était trop petite pour le commissaire. On lui a conseillé d'écrire à la FFM pour avoir un dédommagement car le mec vient de Belgique pour un rallye, paie son engagement (250€) et sa licence et ne peut pas courir à cause d'un casse burnes qui fait du zèle.
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Et merde pour la chute, tant que le bonhomme va bien c'est le principal. Tant qu'il n'y a que le radiateur et des trucs râpés rien d'infaisable pour poursuivre. Des fois un réparateur de Radia sera moins cher et plus rapide qu'en commander un nouveau. Bon courage !
Si la violence ne résout pas ton problème... C'est que tu n'as pas frappé assez fort
- Titounecsn
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Le radiateur tire quand même une sale gueule